AQUINO, Satan et l´armée americaine

extrait du site EducateYourSelf

Pendant la majeure partie des années 1980, Aquino a été au centre d'une controverse impliquant l'acquiescement du Pentagone à des pratiques sataniques absolues au sein des services militaires . Aquino était également l'un des principaux suspects dans une série de scandales pédophiles impliquant des abus sexuels sur des centaines d'enfants, y compris les enfants de membres du personnel militaire affectés au poste militaire américain Presidio dans la région de la baie de San Francisco. De plus, alors qu'Aquino faisait l'objet d'une enquête menée par des officiers de la Division des enquêtes criminelles de l'armée dans des affaires de pédophilie, il conservait les cotes de sécurité les plus élevées et participait au travail de pionnier dans les opérations psycho-militaires («psy-ops»).

Le 14 août 1987, la police de San Francisco a effectué une descente au domicile d'Aquino, à Russian Hill, et l'a partagée avec son épouse Lilith . Le raid faisait suite à des allégations selon lesquelles la maison aurait été le théâtre du viol brutal d'une fillette de quatre ans. Le principal suspect du viol, un ministre baptiste du nom de Gary Hambright , a été inculpé en septembre 1987 pour "actes obscènes et lascifs" avec six garçons et quatre filles âgés de trois à sept ans entre septembre et octobre. 1986. Au moment des crimes sexuels allégués, Hambrightétait employé dans une garderie de la base de l'armée américaine à Presidio. Au moment de la mise en accusation de M. Hambright, la police de San Francisco avait affirmé qu'il était impliqué dans au moins 58 incidents de sévices sexuels sur enfants.

Selon un article paru dans le San Francisco Examiner du 30 octobre 1987, l'une des victimes aurait identifié Aquino et son épouse comme participant au viol d'enfant. Selon la victime, les Aquinos avaient filmé des scènes de l'enfant se faisant caresser par Hambright dans une baignoire. Description de l'enfant de la maison, qui était également le siège du temple satanique d' Aquinoétait si détaillée que la police a pu obtenir un mandat de perquisition. Au cours du raid, ils ont confisqué 38 cassettes vidéo, des négatifs photographiques et d'autres éléments de preuve montrant que la maison avait été la plaque tournante d'un réseau de pédophiles opérant dans et autour des bases militaires américaines.

Aquino et son épouse n'ont jamais été mis en accusation. Aquino a affirmé qu'il se trouvait à Washington à l'époque et qu'il suivait un cours d'officier de réserve d'une durée d'un an à l'Université de la Défense nationale, bien qu'il ait admis qu'il se rendait fréquemment dans la région de la baie et dans son église / chez lui. La vague publique entourant l'acte d'accusation de Hambright a incité l'armée américaine à transférer Aquino du Presidio, où il était directeur adjoint de la formation des réservistes, au centre du personnel de la réserve de l'armée américaine à Saint-Louis.

Le 19 avril 1988, l' avocat américain Joseph Russoniello a abandonné l' acte d'accusation à dix chefs d'accusation contre Hambright ., au motif qu'il existait des preuves évidentes de maltraitance d'enfants (six des enfants avaient contracté la maladie vénérienne, la chlamydia), il n'y avait pas suffisamment de preuves pour associer Hambright (ou les Aquinos) aux crimes. Les parents de plusieurs des victimes ont affirmé que les actes de Russoniello avaient prouvé que "le système fédéral n'a pas été en mesure de protéger les droits des citoyens âgés de trois à huit ans".

Russoniello serait par la suite impliqué dans les efforts visant à dissimuler les liens entre les organisations contras nicaraguayennes et les organisations sud-américaines de trafic de cocaïne, soulevant des questions plus profondes sur le point de savoir si la décision de ne pas engager de poursuites contre Hambright et Aquino avait des "incidences sur la sécurité nationale".

En effet, le 22 avril 1989, l'armée américaine a envoyé des lettres aux parents d'au moins 56 enfants soupçonnés d'avoir été agressés par Hambright , leur demandant instamment de faire tester leurs enfants pour le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), parce que Hambright , un ancien employé de la garderie, aurait été un transporteur.

Le 13 mai 1989, le San Jose Mercury signalait qu'Aquinoet son épouse avait récemment été interrogée par des enquêteurs de l'armée au sujet d'accusations de pédophilie dans le comté de Sonoma et de Mendocino, deux comtés du nord de la Californie. Une fillette de 9 ans à Santa Rosa, en Californie, et un garçon de 11 ans à Fort Bragg, également en Californie, ont séparément identifié Aquino comme étant le violeur dans une série d'incidents de 1985, après l'avoir vu à la télévision.

Softies sur Satan

Quand le San Francisco Chronicle a contacté des représentants de l'armée au Presidio pour savoir si les autorisations de sécurité d'Aquino avaient été levées à la suite d'enquêtes sur des pédophiles, les journalistes ont été référés au Pentagone , où le porte-parole de l'armée, le major Greg Rixon , leur aurait dit:

"La question est de savoir s'il est digne de confiance ou s'il peut faire le travail. Rien n'indique dans ce cas qu'il y a un problème qui devrait nous préoccuper."

En effet, le Pentagone avait déjà donné sa bénédiction de facto à l'association publique de longue date d'Aquino avec l' église de Satan et à son propre "église", le temple de Set. Ceci, malgré le fait que les activités sataniques d'Aquino impliquaient un soutien manifeste aux mouvements néonazis aux États-Unis et en Europe. Le 10 octobre 1983, alors qu'il voyageait en Allemagne de l'Ouest pour des "affaires officielles de l'OTAN", Aquino avait mis en scène un "travail" satanique au château de Wewelsburg en Bavière. Aquino a écrit un long récit du rituel dans lequel il invoquait le chef SS nazi, Heinrich Himmler :

"Comme le Wewelsburg a été conçu par Heinrich Himmler comme le" Mittelpunkt der Welt "(" Milieu du monde "), et comme le foyer de la Salle des Morts devait être la porte de ce centre, appeler les puissances de Les ténèbres à leur plus puissant locus. "

Dès avril 1978, l'armée américaine avait diffusé un manuel à l'intention des aumôniers "afin de faciliter la fourniture d'activités religieuses". L' église de Satan et le temple de Set ont été classés parmi les "autres" religions à tolérer au sein de l'armée américaine. Une section du manuel traitant du satanisme a déclaré:

"Souvent confondu avec la sorcellerie, le satanisme est le culte de Satan (également connu sous le nom de Baphomet ou Lucifer). Le satanisme classique, impliquant souvent des" masses noires ", des sacrifices humains et d'autres actes sacrilèges ou illégaux, est maintenant rare. Le satanisme moderne est fondé sur à la fois la connaissance de la magie rituelle et l'ambiance «anti-établissement» des années 1960. Elle est liée au satanisme classique plus par son image que par sa substance et se concentre généralement sur un «intérêt personnel rationnel avec des signes rituels».

Non si vite! En 1982, le Temple de Set se fissura à propos de l'accent mis par Aquino sur le nazisme. Un dirigeant, Ronald K. Barrett, a écrit peu après son expulsion qu'Aquino avait,

"pris le Temple de Set dans une direction explicitement satanique, avec une forte connotation d'occultisme national-socialiste allemand nazi ... Une fatalité est survenue parmi les membres du Temple au cours de la période comprise entre mai 1982 et juillet 1983."

Le manuel citait "Neuf déclarations sataniques" de l'Église de Satan, sans commentaire. "Déclaration Sept", comme cité dans le manuel, lisez,

"Satan représente l'homme comme un simple animal, parfois meilleur, plus souvent pire que ceux qui marchent à quatre pattes, qui, en raison de son" développement divin et intellectuel ", sont devenus l'animal le plus vicieux de tous."

De «psy-op» à «mindwars»,

la progression constante d'Aquino dans la hiérarchie du monde satanique a été mise en parallèle avec les avancées de sa carrière au sein de l'armée américaine. Selon une biographie officielle diffusée par le temple de Set,

" M. Aquino est grand prêtre et directeur général du temple de Set , la principale église satanique du pays, dans laquelle il détient le diplôme d'Ipissimus VI. Il a rejoint l'église de Satan en 1969, dont il est devenu l'un des principaux 1975, année de la fondation du temple de Set, lieutenant-colonel des renseignements militaires de l'armée américaine, officier des forces spéciales, officier des affaires civiles et attaché de défense, il est diplômé du commandement. et le General Staff College, la National Defence University et le Defence Intelligence College, ainsi que l'Institut du service extérieur des départements d'État. "

En effet, un curriculum vitae plus détaillé fourni par Aquino à EIR, datant de mars 1989, affirmait qu'il avait obtenu son doctorat à l'Université de Californie à Santa Barbara en 1980, avec sa thèse sur "La bombe à neutrons". Il a énuméré 16 écoles militaires qu'il a fréquentées de 1968 à 1987, y compris des cours avancés en "Opérations psychologiques" au JFK Special Warfare Center de Fort Bragg, en Caroline du Nord, et "Strategic Intelligence" au Defence Intelligence College de Bolling Air Force. Base à Washington, DC

Aquinoétait profondément impliqué dans ce qu'on a appelé la "révolution dans les affaires militaires" ("RMA"), l'introduction des idées les plus bizarres de la "Troisième Vague", du "Nouvel Âge" dans la planification militaire à long terme, qui introduisirent des notions telles que " «guerre de l'information» et «cyber-guerre» dans le lexique du Pentagone.

Au début des années 1980, alors qu'Heidi et Alvin Toffler étaient en train de confectionner leur cape utopique "Troisième Vague " de Tavistock à certains hauts gradés de la Force aérienne, Aquino et un autre colonel de l'armée américaine, Paul Vallely , étaient co-auteurs d'un article pour la Revue militaire. . Bien que l'article n'ait jamais été publié dans la revue, il a largement circulé parmi les planificateurs militaires,. L'article, intitulé " De PSYOP à Mindwar: la psychologie de la victoire ", reprend certaines des idées publiées dans un article de la Military Review publié en 1980 par le lieutenant-colonel John Alexander , affilié du Stanford Research Institute, centre de recherche du Tavistock Institute. Ecole de Francfort "New Age" ingénierie sociale.

Aquino et Vallely ont appelé à une forme de guerre explicitement nietzschéenne, qu'ils ont surnommée " mindwar ".

"Comme l'épée Excalibur", ont-ils écrit, "nous n'avons qu'à tendre la main à cet outil; il peut transformer le monde pour nous si nous n'avons que le courage et l'intégrité de guider la civilisation avec celui-ci. Si nous n'acceptons pas Excalibur, nous renonçons alors à notre capacité d'inspirer notre culture aux cultures étrangères. S'ils élaborent alors des moralités peu satisfaisantes pour nous, nous n'avons d'autre choix que de les combattre à un niveau plus brutal. "

Et qu'est-ce que " mindwar "? "Le terme est dur et suscite la peur", a écrit Aquino. "Et il devrait l'être: c'est un terme d'attaque et de victoire, pas de rationalisation, de persuasion ni de conciliation. L'ennemi peut être offensé par lui; c'est très bien tant qu'il est vaincu. Une définition est proposée. : est la conviction délibérée et agressive de tous les participants à une guerre que nous gagnerons cette guerre ".

Pour Aquino , " mindwar " est un état permanent de guerre psychologique stratégique contre les populations des pays amis et ennemis.

"Dans son contexte stratégique, mindwar doit tendre la main à ses amis, ennemis et neutres à travers le monde ... par le biais des médias possédés par les États-Unis, qui ont la capacité de toucher pratiquement tous les peuples de la planète. Ces médias sont bien sûr, les médias électroniques télévision et radio: les dernières avancées en matière de communication par satellite, de techniques d'enregistrement vidéo et de transmission laser et optique d'émissions permettent une pénétration dans l'esprit du monde telle qu'il aurait été inconcevable il y a quelques années."

Aquino soutient que, par- dessus tout , mindwar doit cibler la population des États-Unis,

"en refusant l'accès de notre peuple à la propagande de l'ennemi, et en expliquant et en soulignant les raisons qui justifient notre intérêt national. (...) Il énonce plutôt toute une vérité qui, si elle n'existe pas à présent, sera forcée d'exister par la volonté des États-Unis ".