LES RENONCEMENTS NÉCESSAIRES
Il y a au moins 15 ans, j ai approché un livre qui a ce titre. A l'époque, rien que lui prédisait ce que je tente de faire comprendre avec mes textes. La phrase : » la vérité vous rendra libres » ne peut exister sans renoncer aux mensonges qui construisent nos existences. Je parle non seulement des nos vides de vérités a nous, mais aussi, la couche de réalité qui commence a craquer devant nos yeux. La reconstruction des nos vies ensemble passe par deux chemins : la compréhension de notre monde commun et l'acceptation que le premier a fait de nous des rats de laboratoire. Si la vérité doit nous libérer, nous devons savoir de quoi et de qui. La libération doit se faire d'abord de nous mêmes. Sommes nous prisonniers des nos manques ; quel est le champs qui nous échappe et qui nous complétera de façon a retrouver nos petits. Si nous avons existé avec les yeux fermés, l es ouvrir passe par nous questionner, mais de façon différente. Le livre dont je parle et, que d'une certaine façon, je partage ses propositions, ne couvre que la partie des nos nous qui s'accrochent encore aux mensonges de notre monde. Si vous demandez au prisonnier, qui le sait pas, s'il aime les paysage qu il a devant, il vous dira que sa beauté et clarté inspirent des poèmes de liberté. Le mensonge se fabrique et régénère depuis la préhistoire. Appartenir a une culture nous fait nager dans ses eaux troubles. Ses courants puissants nous font circuler par des canaux dépolis avec la vis des nos vieux.
Les renoncements nécessaires - Judith Viorst
https://psychotherapie.over-blog.com/article-les-renoncements-necessaires-judith-viorst-62758580.html
"La compulsion de répétition
A propos de la compulsion de répétition, qui consiste à « reporter sur le présent » un élément de son passé.
"On répète le passé en reproduisant des situations antérieures (...)
Nous répétons aussi le passé en superposant des images parentales sur le présent, aussi flou que soit le résultat...
On répète le passé même lorsqu'on essaie consciemment de ne pas le faire, même si la tentative est désespérée...
Comment expliquer « la compulsion à répéter ce qui fait mal » ?
Selon l'auteur, « elle peut être comprise comme une tentative désespérée pour (..) réécrire le passé. » dans le but d'écrire « une fin différente ».
Ainsi « par la répétition d'expériences pénibles nous exprimons notre refus de laisser reposer en paix les fantômes de notre enfance. Nous continuons de réclamer à grands cris une chose qui ne peut pas être. On peut bien nous applaudir à tout rompre, maintenant, maman ne nous applaudira pas à cette époque-là. Il faut renoncer à cet espoir, laisser tomber.
Mais c'est en vain.
« Car nous ne pouvons pas embarquer dans une machine à remonter le temps, redevenir l'enfant disparu depuis si longtemps et obtenir ce que nous voulons au moment où nous en avions si désespérément besoin. Le temps de tout obtenir est fini et bien fini. Nous avons des besoins que nous pouvons satisfaire par d'autres moyens plus valables, des moyens qui donnent lieu à une expérience nouvelle. Mais tant que nous n'avons pas pris le deuil de ce passé, tant que nous n'y avons pas renoncé, nous sommes condamnés à le répéter.
La culpabilité
Nous éprouvons tous de la culpabilité et cela est nécessaire. Mais parfois, nous éprouvons une culpabilité excessive, « inadéquate ».
C'est la cas, lorsque :
- nous confondons pensées et actes coupables, mauvaise pensée et mauvaise action.
- « nous prenons des mesures punitives disproportionnées. Pour un acte répréhensible qui ne devait entraîner qu'un « je vous demande pardon » (...), on assiste à de surprenants actes d'auto-flagellation : « j'ai fait cela, comment ai-je pu faire faire ça, seul un monstre de bassesse et d'immoralité peut faire une chose pareille, en conséquence de quoi je condamne ce criminel (moi-même) à cette mort ».Cette culpabilité excessivement punitive revient parfois à verser tout un bol de sel sur un sandwich œuf-salade. Personne ne nie que le sandwich manque de sel, mais pas à ce point-là. »
- autre excès possible : la culpabilité qui se fonde sur l'idée que nous sommes responsables des échecs, déboires, maladies ou difficultés des autres.
« Ce qui se passe ici c'est qu'en prenant la faute sur soi on se donne un pouvoir de vie ou de mort. On se dit qu'on préfère se sentir coupable plutôt que désemparé, privé de contrôle.
D'autres ont besoin de croire que Quelqu'un Là-Haut détient le contrôle.(...) Il y en a qui n'acceptent pas l'idée que la souffrance frappe au hasard. (...) Ils ajoutent ainsi à leur douleur la conviction de souffrir parce qu'ils le doivent, la certitude que leur douleur est la preuve suffisante de leur culpabilité. (...)
L'analyste Selma Fraiberg dit qu'une conscience saine produit des sentiments de culpabilité proportionnés à l'acte et que ceux-ci servent à prévenir d'éventuelles réitérations de l'acte ».
Cette culpabilité se distingue de la culpabilité névrotique qui « peut être introduite par les événements des temps pré oedipiens ( par l'angoisse et la colère suscitées par les séparations précoces ou les conflits avec les parents...) ex : « j'ai été abandonné parce que j'ai été méchant, donc je mérite d'être puni. Ou bien elle peut condamner fermement les aspects de nous-mêmes que condamnent nos parents (...) Ou alors elle peut véhiculer un lourd fardeau de colère jadis dirigée contre père et mère et désormais énergiquement recentrée sur nous-mêmes. »
Etre adulte
« Etre un homme c'est, précisément, être responsable » Antoine de Saint-Exupéry
« Un adulte sain peut quitter et être quitté. Il peut survivre en sécurité par lui-même. Mais il est également capable de s'investir et d'avoir une vie intime. (...)
Un adulte sain peut intégrer les dimensions multiples de l'expérience humaine, abandonner les simplifications de la folle jeunesse, tolérer l'ambivalence, envisager la vie sous plusieurs angles à la fois (...)
Un adulte sain a, en outre une conscience et bien entendu une culpabilité, la capacité d'éprouver du remords et de se pardonner à lui-même. Notre moralité nous apporte des restrictions, pas un handicap (...)
Un adulte sain peut partir à la recherche de son plaisir et en jouir, mais il est aussi capable de regarder sa douleur en face et d'y survivre. En s'adaptant de façon constructive et en se défendant de façon souple, il se rend capable d'atteindre des objectifs importants. Nous avons désormais appris à obtenir ce que nous voulons, et aussi à rejeter l'interdit et l'impossible, bien que (à travers nos fantasmes) nous restions en communication avec eux..
Mais nous savons établir une distinction entre réalité et fantasme.
Et nous sommes en mesure (ou relativement en mesure ) d'accepter la réalité
Et nous sommes (pour la plupart) disposés à rechercher nos gratifications dan le monde réel.
(...)
Accepter la réalité c'est être parvenu à un compromis avec les limitations et les imperfections du monde (ainsi qu'avec les nôtres). C'est aussi fixer des objectifs réalisables, des compromis et substituts qui viendront prendre la place des rêves infantiles parce que...
Un adulte sain sait que la réalité n'a à lui offrir ni sécurité infaillible ni amour inconditionnel.
(...)
Il faut du temps pour grandir, et il nous faudra peut être longtemps pour apprendre à équilibrer rêves et réalités ».
Etre parent
« (...) Il y a des limites au pouvoir qu'ont les parents. (...)
Nous vivons avec le fantasme de sauver nos enfants.
La réalité nous rejoindra plus tard alors que nos enfants sont sortis et que le téléphone sonne. Elle viendra nous rappeler (comme nous décrochons et que notre cœur s'arrête de battre) que tout , même le pire, peut arriver. Et pourtant, même si le monde est plein de périls, et la vie des enfants dangereuse pour leurs parents, il faut qu'ils partent, il faut les laisser partir. En espérant qu'on les a convenablement pourvus pour le voyage. En espérant qu'ils mettront des bottes pour marcher dans la neige et que s'ils tombent, ils se relèveront. En espérant... »
Vous pouvez finir par « comprendre le monde ou votre vie », le prisonnier dont je parlais tout à l'heure, peut commencer a enseigner la poésie issus des paysages naturels. S extasier du point ou la nature a alimenté sa complétude et sagesse. Les demies vérités sont succédés des trous ou nous tombons a chaque pas. Le mensonge fonctionne comme cela. Je vais vous mettre un court document qui en parle.
Personne vous amènera plus loin de ce qui est possible avec les outils disponibles. Demandez à l aveugle de vous définir le non visible. Il vous sortira ce qu il a appris des autres non voyants. Ce qu il faudrait c est de corriger le défaut ; cela est possible pour chacun d'entre tous. Demandez vous le pourquoi de vos erreurs. Allez voir dans votre famille s'il y a de comme les vôtres. Vous verrez que ils ont eu les mêmes limitations que vous. L argent, la timidité, difficulté avec les autres, le refus de certaines personnes a votre égard. Cela est comme une chaîne héritée depuis longtemps. Si vous comprenez cela, vous êtes en train de mettre le doigt là ou fait le plus mal. La société nous a fabriqué qu'à être a l'affût des moments agréables. Le moteur des « erreurs » sont le plus belles opportunités de dépolir notre gemme intérieure. Le bien-être ne peut venir que de la compréhension. Elle est la plus effective médecine pour calmer nos malheurs.
Eckhart Tolle est revenu des bien loin. Par contre, ce « bien loin » l habitait dans le silence qui créait ce qu il n étais pas. En ce comprenant, il a touché le fil qui nous relie tous. Le moment présent n est plus que notre âme maternelle qui nous a créé. Le fil rouge d'Eckhart c'est elle.
Les renoncements nécessaires nous les avons acceptés avant de naître. Notre contrat avec le cosmos était cela. Nous n aurions pas venu ici sans savoir ce que nous pourrions devenir. Notre âme maternante est très sage, Elle se balade dans des formes les plus inattendues. Elle est Eckhart, elle est Léonard, elle est Osho, elle est les Soeurs Wachowski. Nous devons l'écouter pour nous rappeler ce que nous étions avant le voyage dans la matière.
«... Nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine» (Teilhard de Chardin)
https://www.valeursactuelles.com/teilhard-de-chardin-a-verdun-62330r>
Ce matin j ai ecouté cette chanson de Vanessa. Elle est trop belle pour nes pas l inclure dans mon propos
Il y a
Vanessa Paradis
Il y a là la peinture
Des oiseaux, l'envergure
Qui luttent contre le vent
Il y a là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant
Il y a là les fissures
Fermées les serrures
Comme envolés les cerfs-volants
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie, le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas
Il y a lalala
Si l'on prenait le temps
Si l'on prenait le temps
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie, le mouvement
Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pasIl y a là les mystères
Le silence...
Miyoceleste, 2018-03-03 - 10 h 50