L'ESPACE PRIVE ET L'ESPACE PUBLIC
Dans cet article vous trouverez des réflexions sur les lieux ou nous est donné de nous exprimer. Comme êtres conscients, nous devons participer du devenir du monde. Notre place en lui se définit par la façon dont nous l intégrons. Nous avons deux façons de participer a tout cela ; ce qui vient de lui comme processus d existence nous installe dans une identité que nous devons subir. Quoique l'on fasse, nous sommes là, présents pour participer a sa manifestation. De l'autre côté, ce que nous parvient de lui, passe par notre individualité ; nous le digérons avec les outils dont nous disposons. L espace public est l droit du consensus. La langue, le savoir, l'intégration dans des paramétrés appelés lois. Nous voyons donc, que l espace public, c est comme un endroit ou le mouvement est tracé et déterminé d avance. Mais l espace privé, ou les seules lois nous sont donnés par la conscience, possède la capacité de se régénérer en restant dans ses paramètres purement psychiques ou intellectuels. Les notions, les concepts, les savoirs personnels qui ne doivent être confrontés qu'avec eux mêmes. Cela est la richesse de notre monde intérieur. Nous pourrions dire aussi que si il y a une vrais liberté dans notre monde, elle se trouve là. Sa vérité á soi, personne ne la convoite.
Le monde intérieur, grâce a sa plasticité, a toujours été visé. Les phénomènes qui peuvent se manifester en lui, ont fait peur. Beaucoup d activités dans l inconscient ou dans l espace intérieur, ont été catalogues de malsaines. L'incompréhension de cela pousse a trouver des façons d'en remédier de la manière la plus expéditive. Le monde extérieur avec ses lois restrictives, ne peut pas supporter les « mises a jours » que la nature humaine peut comporter a niveau individuelle. L'évolution se fait plutôt dans l'individu que dans les masses. Un exemple de cela est décrit dans la théorie du centième singe.
Le centième singe ou comment va se jouer l'avenir de l'Humanité
https://fr.linkedin.com/pulse/le-centi%C3%A8me-singe-ou-comment-va-se-jouer-l-avenir-de-l-humanit%C3%A9-dionne
Ken Keyes Jr est l'auteur de « The Hundredth Monkey », « Le centième singe »,(1) l'histoire vraie d'une fable extraordinaire qui aujourd'hui résonne avec notre destin en tant qu'Humanité. Une espèce de singe japonais, le macaque japonais ( macaca fuscata ), a été observée à l'état sauvage sur une période de 30 ans. En 1952, sur l'ile de Koshima, des scientifiques nourrissaient les singes avec des patates douces crues en les jetant sur le sable. Les singes aimaient le goût des patates douces, mais trouvaient leur saleté déplaisante. Une femelle âgée de 18 mois, appelée Imo, pensait qu'elle pouvait solutionner le problème en lavant les patates dans un ruisseau tout près. Elle enseigna ce truc à sa mère. Leurs compagnes de jeu apprirent aussi cette nouvelle façon de faire et l'enseignèrent aussi à leurs mères. Cette innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents singes devant les yeux des scientifiques. Entre 1952 et 1958, tous les jeunes singes apprirent à laver les patates douces remplies de sable pour les rendre plus agréables au goût. Seuls les singes adultes qui imitèrent leurs enfants apprirent cette amélioration sociale. Les autres singes adultes conservèrent leur habitude de manger des patates douces sales.
À l'automne de 1958, un certain nombre de singes de Koshima lavaient leurs patates douces - leur nombre exact demeure inconnu. Supposons que lorsque le soleil se leva un matin, il y avait 99 singes sur l'île de Koshima qui avaient appris à laver leurs patates douces. Supposons encore qu'un peu plus tard ce-matin là, un centième singe appris à laver les patates. Alors quelque chose d'étonnant se produisit ! Ce soir-là presque tous les singes de la tribu se mirent à laver leurs patates douces avant de les manger. Un peu comme si l'énergie additionnelle de ce centième singe créa une sorte « de percée scientifique » ! Mais ce n'est pas tout : la chose la plus surprenante observée par ces scientifiques fut le fait que l'habitude de laver les patates douces se transmit de façon inexpliquée et simultanée à des colonies de singes habitant d'autres îles ainsi qu'à la troupe de singesde Takasakiyama sur le continent qui commencèrent aussi à laver leurs patates douces. C'est ainsi que le macaque japonais fut surnommé le « laveur de patates ».
Conscience et masse critique:
Cette histoire est remarquable car elle souligne deux points capitaux qu'il nous serait utile de retenir pour notre avenir à court et moyen terme. Tout d'abord, pour qu'un tel changement soit possible, il ne suffit pas qu'un petit groupe adopte une attitude différente. Il ne s'agit pas ici de la domination exercée par une minorité utilisant la force et la cohercition mais au contraire de l'accession d'un groupe a un niveau de conscience plus élevée (2). C'est ici la première clé. Et voici la seconde. Bien que le nombre exact peut varier, ce « Phénomène du Centième Singe »(3) signifie que lorsque seulement un nombre restreint de personnes apprend une nouvelle façon de faire, celle-ci peut devenir partie intégrante de la conscience de toute la communauté. En effet, à un moment donné, si seulement une personne de plus se met à adopter cette nouvelle prise de conscience, son champ d'action s'étend de telle sorte que cette prise de conscience est adoptée par presque tout le monde ! C'est le miracle des deux clés réunies.
Notre avenir
Il est naturel de penser que pour changer le monde, il faut qu'au moins la moitié de la population plus une personne y consente. Après tout, nous sommes en démocratie. Mais, et le centième singe est là pour nous le rappeler, les choses ne fonctionnent pas tout à fait ainsi. En vérité, il n'est pas nécessaire que la moitié des gens soit prête. Ce qui est important, c'est que la nécessité d'un changement fasse l'objet d'une prise de conscience d'un nombre suffisant de personnes. Aujourd'hui, nous sommes engagés dans une course contre la montre. Certains d'entre nous sont prêts à tout au nom de Dieu, du profit, du pouvoir ou pour conserver leur mode de vie aussi inadapté que gaspilleur, même si cela conduit à la fin du monde. A l'opposé, d'autres cherchent avec sincérité des solutions valables aux problèmes humains, sociaux, économiques et politiques de notre planète. Ces derniers incarnent une conscience supérieure de ce qu'est la Vie. A mesure qu'un nombre de plus en plus grand d'entre nous intégrera cette conscience, nous nous rapprocherons de la masse critique. Voilà l'essentiel. C'est une condition que l'humanité peut maîtriser. Pour cela, nous devons nous rassembler et choisir d'évoluer consciemment, dans la co-création, vers un nouveau monde. Lorsque cette masse critique sera atteinte, les choses changeront de façon soudaine et irréversible et l'Humanité dans son ensemble basculera dans un nouveau paradigme.
Nous avons largement les moyens, depuis quelques décennies, de mettre fin à toute vie humaine sur Terre. Or la coexistence d'une technologie avancée avec une conscience limitée est un mélange dangereux. Sans une prise de conscience planétaire, tôt ou tard la première croisera la deuxième et ce sera probablement le début de la fin. Notre avenir est entre nos mains à tous, bien plus que nous ne le pensions. Dans un monde où les trois quarts des habitants sont encore confrontés à des problèmes de survie quotidienne et où presque le quart restant s'accroche à ses acquis et ses intérêts propres, il aurait été illusoire de penser rallier la majorité à une prise de conscience plus vaste en conquérant les âmes une à une. Mais avec « le phénomène du centième singe », cela n'est plus impossible. Au niveau individuel, c'est la prise de conscience qui est la clé. Au niveau collectif, c'est notre nombre. Entre les deux, la masse critique est la solution. Le reste se fera naturellement. Mais nous n'avons pas tout notre temps. La Terre souffre, les humains souffrent et d'autres sont prêts à utiliser notre technologie mortelle pour asseoir définitivement leur domination."
Dans cet exemple, un seul individu définit le comportement évolutif du groupe. Ce seule représentant peut a lui seule encaisser des informations supplémentaires pour donner un saut quantique à l'espèce. Cela ne peut se passer qu a l intérieur de l individu. Les paramétrés nouveaux sont de l ordre du psychisme, du conceptuel. La matière ne peut s'adapter a cela qu'en le convertissant en compréhension. Depuis l'antiquité, l'espace intérieur a été influencé ; les religions ont placé à l'intérieur des paramètres restrictifs pour le contrôler. Pendant des siècles cela a fonctionné a merveille. Cela a permis d exercer une pression psychologique sur l'éventuelle apparition de « centième singe ». Le centième singe apparaît chaque mil ans. Certains l'ont appelé le messie, Salvator Mundi comme Léonard Da Vinci, le prophète. L homme appelé Jésus, c'est le centième singe qui revient dans l'humanité. Il a este ici il y a deux mille ans, mais aussi ver l'année mille de notre époque. Cela n'est pas connu car l'image que l'on a construit de lui ne lui fait pas honneur.
Salvator Mundi (Royal Collection)
La religion, ayant perdu force au sein de l espèce humaine, ou la période d information que nous vivons pouvant affaiblir la pression intérieur sus les masses, une autre stratégie a été établie. Pour le contrôle exercé par nos sociétés sur les individus, une méthode s est construite de façon a exposer le contenu de l espace intérieur de tous. Cela s appelle l ère de l information. Des dispositifs comme facebook, twitter, etc ; donnent l occasion aux utilisateurs d'exprimer leurs âmes. Le terrain d exploitation est absolument public ; les opinions sur des sujets d'actualité sont encadrés par une mentalité établie par le consensus. L expositions aux interdits somme le racisme, l'antisémitisme, l'anti blanc, l anti noir, l homophobie, l Homo eterosexuel, l anti musulman, le politiquement correct, etc. sont des façons de fixer un cadre restrictif de la même façon que le dogme des religions faisaient autrefois. Cela a crée l e sentiment que, en s exposant sur les réseaux sociaux, son image va prendre la dimension d'une stars. La starification de tout un chacun rend les gens plus susceptible d être exposé donc juges. L autocensure est visée ici. La technologie s'auto alimentant a chaque instant, met les usagers dans un carrousel sans sens réel. Le monde artificiel bat son plan car il coupe les individus du monde manifesté.
Je vais prendre un extrait du livre d Eric Julien, La Science des Extraterrestres, pour illustrer un autre uppercut de la nature humaine.
La Science des Extraterrestres.(extraits)
La conscience crée le monde.
Page 379
"Nous croyons, dans cet ouvrage, que lʹespace et le temps sont ce dont la Conscience a besoin pour se trouver. Mais en se trouvant elle comprend quʹelle peut sʹen passer. Cʹest le mouvement de la conscience, de lʹabsence vers la présence dʹelle‐même, qui bâtit lʹE‐T pour le détruire. Elle a besoin du chemin pour créer une destination. Elle nʹest autre que lʹabsence de chemin puisquʹil est sa création. La conscience se traduit par la quantité et la qualité des informations quʹelle reçoit. La qualité des informations nʹest autre que le système proprement dit (le soft). La conscience entre donc dans un système. Plus il est complexe, plus la quantité dʹinformations augmente. Notons que notre corps est un exemple de système complexe dans lequel nous logeons. Mais il est loin dʹêtre le seul. Lʹentité « je » est aussi un système, plus complexe encore. Mais « je » ne doit pas être confondu avec la conscience elle‐même. Lorsque « je » s'attribue d'autorité ce que la conscience lui octroie, « je » est alors l'ego. Lorsque « je » voyage dans la conscience (niveaux successifs d'informations) alors il choisit son identité. C'est en cela que nous pouvons nous en détacher. La quantité dʹinformations crée de la qualité dʹinformation à travers le système quʹelle peut produire. Ainsi, plus il y a de temps granulaire, plus il y a de conscience du tout. La conscience voyage donc du particulier vers lʹuniversel. Cʹest pourquoi lʹidentité de la conscience est fonction de la quantité dʹinformations elle‐même. Nous ne sommes pas ce que nous croyons être. Cʹest donc à nous de choisir ce que nous sommes !
A la question « qui sommes‐nous ? » nous pouvons répondre que lʹidentité de la conscience se transforme avec la quantité et la qualité dʹinformations des espaces temps. Mais à la question « où allons‐nous ? » nous pouvons répondre « ici et maintenant », cʹest‐à‐dire vers des espaces temps supérieurs où se trouvent lʹunité et la liberté. Le terme « où » de cette question nous suppose séparés géographiquement dʹun point de départ alors que nous le sommes temporellement. On peut alors comprendre que lʹintérêt de lʹidentité progresse de la survie (= rétention des informations existantes) à la coopération (échange des informations disponibles). Ce partage augmente sa liberté de recevoir dʹautres formes dʹidentités. Les créatures ET spirituellement évoluées nʹont pas dʹidentité au sens où nous lʹentendons habituellement et peuvent même changer de forme ! Encore faut‐il exercer sa volonté pour y parvenir. Imaginons un instant quel type de psychologie nous aurions si nous avions la capacité de changer de visage aussi souvent que nous le voudrions. En atteignant cette compréhension, nous nous approchons de la psyché ET. Nous nous trompons souvent sur notre propre capacité à dire « je veux ». Se sortir dʹune situation périlleuse lors dʹun rêve lucide nʹest pas à la portée de tous. Cʹest cette faiblesse que des ET hostiles exploitent. Dites aussi souvent « je veux » pour vous prémunir de la peur. Celui qui veut obtient, mais vouloir nécessite une grande énergie et une technique ad hoc (l'Incantation : « que ceci ou cela soit ainsi ! »). Cette liberté concourre à changer sa propre identité particulière en une autre identité qui est supérieure, en qualité, à la somme des identités de la réincarnation. Ainsi, le « veux » croit tandis que le « je » mute. Tous les systèmes quantitatifs et qualitatifs dʹinformations sont alors en interaction. Les consciences de qualité supérieure peuvent donc supprimer ou ajouter tout système utile à leurs interactions. Cʹest ce que reflètent les phénomènes paranormaux.
Lorsque les Extra Terrestres « jouent » avec les humains, ils jouent avec la peur qu'engendre l'identité à laquelle nous croyons. Celui qui s'accroche à son identité produit en même temps les motivations de sa peur. La réincarnation est une croyance strictement inutile si celui qui l'admet n'amorce pas un détachement intérieur de ce qu'il croit être. Il est essentiel d'assimiler le lien entre adaptation continuelle et éternité de l'âme. On approchera alors un peu plus l'extratemporalité dont sont faites les créatures extraterrestres qui nous visitent. Les degrés d'adaptation et d'éternité différencient ces créatures entre elles. La différence entre une attitude négative et une attitude positive vient, pour une créature, de lʹadoption dʹun processus dʹévolution ou dʹinvolution. Soit on se tourne vers la maîtrise des espaces temps inférieurs, il sʹagit alors dʹasservir les créatures de ces espaces temps à sa volonté puisque la leur est déficiente ; soit on se tourne vers la maîtrise des espaces temps supérieurs, et on sʹadapte à une nouvelle identité plus large et coopérative. Entités négatives et positives sont donc différenciées par la direction que prend la conscience. A noter quʹil ne faut pas nécessairement mettre une charge morale au terme ʺnégatifʺ. Nous sommes souvent ambivalents par lʹadoption simultanée des deux mouvements : le sens de lʹintérêt (survie) ou le sens de la gratitude (coopération). Matérialisme et spiritualisme sont les noms de ces deux attitudes.
Dire « je veux », c'est adresser à l'univers l'information que nous voulons ceci ou cela. C'est tout. Quelqu'un sait que nous voulons. Et après ? Nous faisons une prière (il existe quantité de formes de prières) auprès de telle ou telle entité invisible pour intercéder en notre faveur. Ce qu'elle fait parfois. Et après ? Allons‐nous dépendre constamment de la volonté d'autrui ? L'interaction bien comprise n'est pas soumission mais coopération ! Celui qui entend nos prières, s'il est spirituellement élevé, est devant un dilemme. Soit il nous affaiblit en nous donnant l'habitude d'agir à notre place, auquel cas nous perdons notre statut de créature consciente, mais sa compassion l'incline à nous aider. Il espère aussi que nous suivrons son exemple auprès des nôtres. Soit il ne répond pas à nos sollicitations pour que nous comprenions par nous‐mêmes les pouvoirs co‐créateurs que nous avons en nous. Cette seconde solution est probablement la forme d'amour la plus élevée puisque nous pouvons ainsi accéder au statut de volonté consciente au même titre que celui dont nous espérons quelque chose. Corrélativement à cette seconde option, ce dernier fournira des pistes de recherche, parfois des solutions, vers plus de liberté. L'amour authentique consiste à élever l'autre pour en faire un égal. A la question « pourquoi Dieu, s'il existe, ne fait‐il rien pour ce monde ? », la réponse est : « IL nous aime d'un amour si grand qu'IL a choisi de partager Ses Pouvoirs ». Sa Volonté en fait partie... Mais alors comment vouloir ? Tout est dans la force de l'Incantation et l'absence de doute. Cette fois, il s'agira d'une incantation décidée, plutôt qu'imposée ! Les Ecrits Sacrés nous ont montré cette technique du Verbe. Que la Lumière Soit ! Et la Lumière fut ! Que Ta Volonté soit faite...à travers Nous ! Sinon, pourquoi serions‐nous là ?
https://www.fichier-pdf.fr/2010/12/01/la-science-des-extraterrestres/preview/page/1/
Vos enfants sont fichés dès la maternelle
"Au même titre que les services publics postaux nationaux déroulent le tapis rouge à Amazon et aux géants américains du numérique pour concurrencer de façon déloyale les commerces locaux, les écoles et les enseignants doivent instruire un livret d'évaluation des compétences, le LSUN (livret scolaire unique numérique), pour chaque élève en complète violation des droits de l'enfant. C'est du moins ce que le Comité de l'Enfant (ONU) a déclaré en réitérant ses préoccupations en 2016 vis-à-vis du stockage massif et à durée indéterminée de données personnelles en France; une traçabilité numérique obligatoire des élèves et apprentis et ce, jusqu'à... leur mort à l'insu même des enfants et de leurs parents et donc au mépris de leur droit les modifier et de les supprimer. Même la CNIL, à ce jour n'informe pas sur leurs droits à ce sujet et cache ainsi aux parents ce fichage national de ces données extrêmement sensibles.
Les enfants non scolarisés n'échappent pas à l'obligation car ils se voient imposé, depuis un décret du 28 octobre 2016 (n° 2016-1452), une évaluation annuelle des compétences fixées dans les programmes et par décret.
Traçabilité à vie, en effet, car le livret scolaire LSUN disposerait d'une passerelle « orientation » permettant la communication entre le LSUN et le CPA (compte personnel d'activité) dont chaque citoyen est également doté à son insu depuis 2016 (2018 pour les professions libérales); y sont consignées par les organismes concernés (sécu, employeurs, Pole Emploi, organisme de formation ou de bilan,...) toutes les activités (salaires numérisés, formation, arrêt maladie,..) y compris bénévoles donc même après la retraite.
Quelles données personnelles dans le livret scolaire numérique ?
Adresse, profession des parents, téléphone, mail, absences, retards, activités périscolaires,... sont déjà renseignées depuis la mise en place du fichier Base Elève qui avait motivé le premier avertissement du comité de l'enfant de l'ONU en 2009 et qui est, il faut le souligner, à disposition également des maires de la commune pour le suivi des effectifs et des activités périscolaires.
Malgré ces recommandations d'anonymisation des données personnelles, depuis 2016, la violation de la vie privée des enfants a été renforcée par la mise en place du LSUN (livret scolaire unique numérique) qui effectue un fichage numérique généralisé de l'évaluation de leurs compétences de nature confidentielle et ce depuis le primaire.
... mais, sans rire le moindre du monde, les compétences ne seraient pas des données personnelles selon le porte-parole du gouvernement français !
« Non, le livret numérique n'a pas du tout le même objectif. Le livret numérique permet de voir, de suivre la scolarité de l'élève sur la maîtrise des compétences par rapport au socle commun. Mais ce n'est pas du tout un livret avec des données personnelles, c'est simplement sur la maîtrise des compétences. » [...] Réponse de Mme P., représentante du ministère de l'Education Nationale, aux objections du comité des droits de l'enfant - enregistrement du 14 janvier 2016 à 11:15:24.
La plupart des données hautement sensibles personnelles qui avaient été retirées du fichier Base élèves suite aux mobilisations de 2007 et 2008, réapparaissent en catimini dans le LSUN (acquis du socle commun, appréciations, difficultés, comportement, suivis particuliers, problèmes médicaux..).
Il devient la seule source prise en compte (contrôle continu) pour l'obtention de brevet des collèges (Diplôme National du Brevet en fin de 3°) et pour l'affectation totalement automatisée (logiciel Affelnet post 3ème) afin de décider de son orientation.
L'argument pédagogique de ce livret numérique est de plus, un leurre complet car c'est la négation même du droit à l'oubli et il permet ladépossession de son propre parcours qui appartient dorénavant à l'Etat.
Une des conséquences majeures est la transformation du livret scolaire personnel, propriété de l'enfant et de sa famille, en un livret électronique qui ne leur appartient plus et constitue la première brique d'un CV électronique, normé et de fait obligatoire, qui nous échappe également.
C'est ni plus ni moins, le retour du livret ouvrier (1803-1890) en vigueur sous Napoléon 1° : ce livret papier était bien dans l'esprit du législateur «un moyen de contrôle des déplacements des ouvriers, un moyen d'imposer la discipline et de lutte contre le vagabondage. Cependant il deviendra aussi un « brevet de capacité » attestant de la qualité et des compétences des ouvriers. »
Ainsi, dans sa droite ligne politique de formation et d'orientation tout au long de la vie, le Conseil de l'Union Européenne en 2012recommande l'utilisation de l'Europass pourvalider les acquis d'apprentissages officiels ou informels. Il s'agit d'harmoniser les pratiques entre États européens, la plupart ne disposant pas encore de « système de validation élaboré », afin que les compétences acquises hors du système éducatif puissent « profiter » aux individus comme à la compétitivité de l'Europe. Outil pour l'une des 4 libertés de l'UE « la libre circulation des personnes » et donc faciliter la réalisation de la politique des travailleurs détachés et du dumping social engendré.
C'est une étape clef vers un fichage des compétences européennes que préconise l'ERT (European Round table) depuis 1989 dans son rapport « Education et compétence en Europe », le plus grand lobby européen constitué de 47 des plus grandes sociétés (Renault, Nestlé, Volvo, Philips,..) ; recommandations copiées/collées dans le livre blanc de la Commission européenne « Enseigner et apprendre : vers la société cognitive » préfacé par Edith Cresson en 1995 qui annonçait un « système permettant de valider les compétences techniques et professionnelles, (...) « cartes personnelles ». Ce système permettrait d'évaluer les qualifications de chacun tout au long de sa vie.
Un milliard de budget (2016/2018) pour la transformation numérique de l'éducation nationale et renforcer donc l'addiction des enfants aux écrans alors même que l'introduction de matériel numérique à l'école est au mieux insignifiant sur les résultats scolaires, et même significativement nuisible comme en Espagne ou en Pologne. Ces derniers ont ainsi vu le niveau de leurs élèves baisser après avoir introduit des outils numériques dans les classes selon l'étude européenne PISA « Connectés pour apprendre? » (2015).
La connaissance de cet impact social nul voire négatif ne peut qu'éclaircir les réelles motivations de cet investissement financier énorme qui est une charge colossale pour la dette nationale et par conséquent, au service de qui sont réellement les gouvernements membres de l'UE. D'autant plus que l'influence néfaste des écrans sur le cerveau humain est connue depuis les débuts de la télévision. Non point le contenu lui-même mais bien le bombardement d'électrons qui met le cerveau en état d'hypnose (ondes alpha) et le rend ainsi très malléable comme Herbert Krugman, professionnel de la publicité et au service du renseignement américain, en témoigne.
On peut souligner également le cout réel engendré en matières premières utilisées pour des produits aussi rapidement obsolètes et autant de pollution de déchets. S'y rajoute, le gouffre énergétique que constitue l'économie numérique ... En effet, selon l'ADEME, l'envoi d'un mail avec une PJ représente l'équivalent des 25 kWh soit une heure de consommation d'une ampoule... Et en une heure, plus de dix milliards de courriels sont envoyés, soit l'équivalent de 4 000 tonnes de pétrole. Un volume de données (stockage dans le cloud, consultation internet,..) qui double tous les 2 ans. A ce niveau, on peut parler d'un clair désastre écologique et environnemental et donc de santé publique prévisible pour les générations futures.
D'autant plus que Les consignes du ministère ouvrent clairement la porte aux GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et incitent les professionnels de l'éducation à utiliser leurs logiciels. Il y a 2 ans, Microsoft s'est d'ailleurs offert 850 000 enseignants et plus de 12 millions d'élèves pour 13 millions d'euros.
A partir de là, ce sont toutes les données relatives à l'utilisation du service par les élèves et les étudiants (blog et photos de classe, manuels et exercices numériques, réseau social pédagogique,...) qui sont collectées par eux. Pourtant, le LSUN est vendu comme « pratique » aux parents car il leur donne accès aux notes et aux absences de leurs enfants sur internet ; discours tenu par les écoles elles-mêmes et les Associations de parents d'élèves. C'est en effet, le gouvernement français grâce à des subventions achète la paix sociale notamment 150 000 euros en 2013 pour la FCPE -confédération des parents d'élèves du public. Ainsi, aucun débat démocratique n'est rendu possible à propos les menaces, nuisances et l'impact réel de cet outil sur nos droits et libertés."
Notre espace intérieur est donc bombardé par des information sans portée. Le cadre extérieur est miné par des explosifs invisibles; par des piégés ou l émotion est le déclencheur. Notre besoin d exister au moyen des nos opinions et inquiétudes, nous place dans la mire des faiseurs de nullité. La démocratie ne peut pas exister sans avoir l esprit disponible. La séparation de l électorat en participants des idées politiques contradictoires est un moyen de scinder la cohérence des vrais besoins. Penser gauche, droite ou centre, c est se détacher des idées qui peuvent faire avancer la perception des vrais enjeux de politiques. Si les politiciens s intéressent vraiment aux autres, ils feraient un seul mouvement pour rendre cohérente leurs actions. La politique ne devrais pas être un métier ; L humain est trop différent pour avoir de lui une perception aussi réductrice.
Ci dessus quelques idees d un ecrivain Francais. Je l ai lu en france, rien est pareil, seul l esprit peut faire de contenus avec tant de substance. Il y a del espoir? Non, il faut avoir des projets!
Christian Bobin1951
Qu'est-ce que c'est, apprendre. Apprendre à jouer, apprendre à vivre.Qu'est-ce que c'est , sinon ça: toucher au plus élémentaire de soi. Au plus vifet rebelle. (Une petite robe de fête, coll. folio p. 45)
C'est difficile d'aller de l'inutile, la lecture, à l'utile, le mensonge. (Une petiterobe de fête, coll. folio p. 54)
À quoi ça sert de lire. À rien ou presque. C'est comme aimer, comme jouer.C'est comme prier. Les livres sont des chapelets d'encre noire, chaque grainroulant entre les doigts, mot après mot. Et c'est quoi, au juste, prier. C'estfaire silence. C'est s'éloigner de soi dans le silence. (Une petite robe de fête,coll. folio p. 55)
Devant les livres, la nature ou l'amour, vous êtes comme à vingt ans: au toutdébut du monde et de vous. (Une petite robe de fête, coll. folio p. 56)
Il y a besoin de si peu, pour écrire. Il n'y a besoin que d'une vie pauvre, sipauvre que personne n'en veut et qu'elle trouve asile en dieu, ou dans leschoses. Une abondance de rien. Une vie à l'inverse de celles qui sont perduesdans leur propre rumeur, pleines de bruits et de portes. (Une petite robe defête, coll. folio p. 64)
On lit comme on aime, on entre en lecture comme on tombe amoureux: parespérance, par impatience. [...] trouver le sommeil dans un seul corps,toucher au silence dans une seule phrase.(Une petite robe de fête, coll. folio p. 76)
Un homme sain d'esprit c'est un fou qui tient sa folie dans une poche de sangnoir - entre le cerveau et le crâne, entre sa famille et son métier. C'est un foufurieux qui ne saura jamais guérir, n'étant jamais malade. Un fou c'est unhomme sain d'esprit, qui n'a plus les moyens de sa folie, qui perd les eaux desa folie, d'un seul coup. (Une petite robe de fête, coll. folio p. 77)
Il n'y a pas de connaissance en dehors de l'amour. Il n'y a dans l'amour quede l'inconnaissable. (Une petite robe de fête, coll. folio p. 86)
Qui n'a pas connu l'absence ne sait rien de l'amour. Qui a connu l'absence apris connaissance de son néant - de cette connaissance lointaine qui faittrembler les bêtes à l'approche de leur mort. (Une petite robe de fête, coll.folio p. 89)
Avec la fin de l'amour, apparaissent les rois mages: la mélancolie, le silenceet la joie. (Une petite robe de fête, coll. folio p. 91)
Si on devait dessiner l'intelligence, la plus fine fleur de la pensée, onprendrait le visage d'une jeune mère, n'importe laquelle. De même si ondevait dire la part souffrante de tout amour, la part manquante, arrachée.(La part manquante, coll. folio p. 14)
Pour s'éprendre d'une femme, il faut qu'il y ait en elle un désert, uneabsence, quelque chose qui appelle la tourmente, la jouissance. Une zone devie non entamée dans sa vie, une terre non brûlée, ignorée d'elle-mêmecomme de vous. (La part manquante, coll. folio p. 17)
La lecture c'est la vie sans contraire, c'est la vie épargnée. (La partmanquante, coll. folio p. 22)
Les enfants sont comme les marins: où que se portent leurs yeux, partoutc'est l'immense. (La part manquante, coll. folio p. 22)
Ce qu'on apprend dans les livres, c'est la grammaire du silence, la leçon delumière. Il faut du temps pour apprendre. Il faut tellement plus de tempspour s'atteindre. (La part manquante, coll. folio p. 24)[...]
tout se donne à voir, sur le ciel d'un visage. (La part manquante, coll.folio p. 32)
[...] le travail c'est d'être où l'on n'a pas choisi d'être, où l'on est contraintde demeurer - loin de soi et de tout. (La part manquante, coll. folio p. 33)
On pourrait recenser les livres suivant l'embarras d'en parler. (La partmanquante, coll. folio p. 41)
Celui qui commande aux autres se met en position de Dieu. Celui quicommande et rit de ses commandements se met en position de diable. (Lapart manquante, coll. folio p. 51)
Il y a une beauté qui n'est atteinte que là, dans cette grande intelligenceproposée à l'esprit par le temps vide et le ciel pur. (La part manquante, coll.folio p. 55)
Ce qui ne sert à rien sert à tellement de choses. (La part manquante, coll.folio p. 58)
On n'apprend que d'une femme. On n'apprend que de l'ignorance où ellenous met quant à nos jours, quant à nos nuits. (La part manquante, coll.folio p. 64)
Aimer c'est aimer ce qui est simple, et donc mystérieux. Ce qui est compliquén'est jamais mystérieux. (La part manquante, coll. folio p. 74)
Vous
mélangez tout. C'est votre façon à vous d'y voir clair: mélanger
toutessortes
de lumières. (La part manquante, coll. folio p. 75)
Miyoceleste, 2018-03-18 - 14 h 03