LA CHUTE DE L'EMPIRE AMERICAIN           

27 avril 2018

Fin de l'ère des empires maritimes

https://echelledejacob.blogspot.com.co/2018/04/fin-de-lere-des-empires-maritimes.html

de Gravelines - 1588

Au cours des 500 dernières années, les nations européennes − le Portugal, les Pays-Bas, l'Espagne, la Grande-Bretagne, la France et, brièvement, l'Allemagne − ont été capables de piller la planète en projetant leur puissance navale à l'étranger. Comme une grande partie de la population mondiale vit le long des côtes et que la plus grande partie de cette population commerce par voie maritime, les navires armés arrivés soudainement de nulle part ont pu mettre les populations locales à leur merci. Les armadas pouvaient piller, imposer un tribut, punir les désobéissants, puis utiliser ce pillage et ces rançons pour construire plus de navires, élargissant la portée de leurs empires navals. Cela a permis à une petite région avec peu de ressources naturelles et peu d'avantages concurrentiels au-delà d'une extrême pauvreté et d'une multitude de maladies transmissibles, de dominer le globe pendant un demi-millénaire.Les héritiers ultimes de ce projet naval impérial sont les États-Unis, qui, avec la puissance aérienne additionnelle, leur flotte de porte-avions et leur vaste réseau de bases militaires à travers la planète, sont supposés pouvoir imposer la Pax Americana sur l'ensemble de la planète. Ou, plutôt, ont été en mesure de le faire − pendant la brève période entre l'effondrement de l'URSS et l'émergence de la Russie et de la Chine en tant que nouvelles puissances mondiales et leur développement de nouvelles technologies anti-navires et anti-aériens. 

Mais maintenant ce projet impérial touche à sa fin.Avant l'effondrement soviétique, l'armée américaine n'osait pas menacer directement les pays auxquels l'URSS avait étendu sa protection. Néanmoins, en utilisant sa puissance navale pour dominer les voies maritimes qui transportaient du pétrole brut, et en exigeant que le pétrole soit échangé en dollars américains, les USA ont pu vivre au-dessus de leurs moyens en émettant des instruments de dette libellés en dollars et en forçant les pays du monde entier à y investir. Les Américains ont pu importer tout ce qu'ils voulaient en utilisant de l'argent emprunté tout en exportant de l'inflation, et en expropriant l'épargne des gens à travers le monde. Dans le processus, les États-Unis ont accumulé des niveaux absolument stupéfiants de dette nationale − au-delà de tout ce qui a été vu auparavant en termes absolus ou relatifs. Lorsque cette bombe de dette explosera finalement, elle va propager la dévastation économique bien au-delà des frontières américaines. Et elle explosera, une fois que la pompe à richesse qu'est le pétro-dollar, imposée au monde par la supériorité navale et aérienne américaine, cessera de fonctionner.Une nouvelle technologie de missiles permet maintenant, à un coût très raisonnable, de vaincre un empire naval. Auparavant, pour mener une bataille navale, il fallait avoir des navires qui surpassaient ceux de l'ennemi en vitesse et en puissance de feu. L'Armada espagnole a été coulée par l'armada britannique ( Note : faux, c'est la tempête qui l'a vaincu !). 

Plus récemment, cela a signifié que seuls les pays dont la puissance industrielle correspondait à celle des États-Unis pouvaient rêver de s'y opposer militairement. Mais cela a maintenant changé : les nouveaux missiles russes peuvent être lancés à des milliers de kilomètres, ne peuvent être arrêtés, et il en suffit d'un seul pour couler un destroyer et seulement deux pour couler un porte-avions. L'armada américaine peut maintenant être coulée sans avoir une contre-armada en opposition. La taille relative des économies américaine et russe ou des budgets de la défense devient sans importance : les Russes peuvent construire des missiles hypersoniques beaucoup plus rapidement et à moindre coût que les Américains seraient en mesure de construire plus de porte-avions.Tout aussi important est le développement de nouvelles capacités de défense anti-aérienne en Russie : les systèmes S-300 et S-400, qui peuvent largement protéger l'espace aérien d'un pays. Partout où ces systèmes sont déployés, comme en Syrie, les forces américaines sont maintenant contraintes de rester hors de portée. Avec leur supériorité navale et aérienne qui s'évapore rapidement, tout ce que les États-Unis peuvent tenter militairement est d'utiliser de grandes forces terrestres − une option politiquement désagréable qui s'est avérée inefficace en Irak et en Afghanistan. Il y a aussi l'option nucléaire, et bien que leur arsenal nucléaire ne soit pas susceptible d'être neutralisé de sitôt, les armes nucléaires ne sont utiles qu'en tant que moyens de dissuasion. 

Leur valeur particulière est d'empêcher les guerres d'escalader au-delà d'un certain point, mais ce point d'inflexion ne concerne pas la neutralisation de leur domination navale et aérienne mondiale. Les armes nucléaires sont bien pires qu'inutiles pour augmenter un comportement agressif contre un adversaire doté aussi de l'arme nucléaire ; invariablement, ce serait un mouvement suicidaire. Ce à quoi les États-Unis sont maintenant confrontés est essentiellement un problème financier de dette irrécouvrable et une pompe à richesse défaillante, et il devrait être étonnamment évident que déclencher des explosions nucléaires partout dans le monde ne résoudra pas les problèmes d'un empire qui se délite.Les événements qui signalent de vastes changements d'époque dans le monde semblent souvent mineurs lorsqu'ils sont considérés isolément. La traversée du Rubicon par Jules César n'était que la traversée d'une rivière ; les troupes soviétiques et américaines se rencontrant et fraternisant sur l'Elbe étaient, relativement parlant, un événement mineur, loin de l'échelle du siège de Leningrad, de la bataille de Stalingrad ou de la chute de Berlin. Pourtant, ils ont signalé un changement tectonique dans le paysage historique. Et peut-être que nous venons d'assister à quelque chose de similaire avec la récente et minuscule bataille de la Ghouta orientale en Syrie, où les États-Unis ont utilisé un simulacre d'armes chimiques comme prétexte pour lancer une attaque tout aussi symbolique sur certains aérodromes et bâtiments en Syrie. 

L'establishment de la politique étrangère des États-Unis a voulu montrer qu'il a toujours de l'importance et a un rôle à jouer, mais ce qui s'est réellement passé, c'est que la puissance navale et aérienne américaine a été mise presque totalement hors jeu.Bien sûr, tout cela est une terrible nouvelle pour l'armée américaine et la politique étrangère de l'establishment, ainsi que pour les nombreux membres du Congrès américain dans les districts où le complexe militaro-industriel opère et là ou les bases militaires sont situées. De toute évidence, c'est aussi une mauvaise nouvelle pour le business de la défense, pour le personnel des bases militaires et pour beaucoup d'autres. C'est aussi une mauvaise nouvelle sur le plan économique, puisque les dépenses de défense sont à peu près le seul moyen efficace de relance économique dont le gouvernement américain est politiquement capable. Si vous vous en souvenez, les « emplois à la pelle » d'Obama n'ont rien fait pour prévenir la chute spectaculaire du taux d'activité, qui est un euphémisme pour ne pas parler du taux de chômage réel. Il y a aussi le merveilleux plan pour dépenser beaucoup d'argent avec le projet SpaceX d'Elon Musk (tout en continuant d'acheter des moteurs de fusée d'importance vitale aux Russes qui discutent actuellement de bloquer leur exportation vers les États-Unis en représailles aux sanctions américaines). En bref, enlevez le stimulus de la défense, et l'économie américaine fera un fort bruit d'éclatement suivi d'un bruit de sifflement diminuant graduellement.Inutile de dire que tous ceux qui sont impliqués feront de leur mieux pour nier ou cacher le plus longtemps possible que la politique étrangère américaine et le complexe militaro-industriel sont maintenant neutralisés. Ma prédiction est que l'empire naval et aérien de l'Amérique n'échouera pas parce qu'il sera vaincu militairement, ni ne sera démantelé une fois que l'information de son inutilité se diffusera ; au lieu de cela, il sera forcé de réduire ses opérations pour cause de manque de fonds. Il y aura peut-être encore quelques grosses frictions avant qu'il n'abandonne, mais surtout ce que nous entendrons, c'est beaucoup de gémissements. C'est ainsi que l'URSS a trépassé ; c'est aussi comme ça que s'effacera l'Empire américain.

Dmitry Orlov

La chute de l'empire américain

Alexandre Adler  -  essai

« L'élection de Donald Trump envoie un message définitif à l'establishment américain. L'expulsion des loyalistes en 1780 avait signifié le caractère irréconciliable de la rupture définitive avec la métropole britannique. La violence sanguinaire de la guerre de Sécession avait rendu définitivement inacceptable la poursuite de l'esclavage. Le reste mit un bon siècle à accoucher mais, dès cette époque, la citoyenneté était ouverte à tous les habitants noirs et, plus tard, indiens et asiatiques du pays. « Your huddled masses yearning to breathe free » (Vos masses en rang serrés aspirant à vivre libres), proclame fièrement la Statue de la Liberté du frère franc-maçon et français Bartholdi dans les vers magnifiques de la poétesse juive new-yorkaise Emma Lazarus. Aujourd'hui, malheureusement, la leçon joue dans l'autre sens : n'abandonnez pas le peuple au profit d'une culture que nous rejetons, disent les électeurs de Donald Trump. Mais que s'est-il passé au cœur de la société américaine pour que nous en soyons là ? Stupéfait moi aussi de cette élection, je questionne ici l'Empire américain, l'histoire de ses héros, réels ou symboliques ; les racines de la contre-révolution ; et bien sûr les inquiétantes relations internationales... »

https://www.grasset.fr/la-chute-de-lempire-americain-9782246813040

Hier soir, avant de laisser mon site se reposer, j ai regarde les nouvelles sur youtube. J ai trouve une info sur les préparatifs de USA pour l invasion de Venezuela. Immédiatement j ai pensé a la campagne de D. Trump pour son élection comme président. Je me rappelle très bien des affirmations qu il a fait sur le rol de l Amérique dans le monde. Il a dit, que l Amérique devais plus être le gendarme du monde. Qu elle devais arrêter de renverser des gouvernements. J ai beaucoup défendu Monsieur Trump, car j ai cru, comme un imbesil, les discours de campagne. Mais il se trouve, que ce monsieur, est passe d un monde a un autre le jours de son investiture. Là, il a connu les vrais rouages de notre existence. Il a du avaler ces beaux propos, il a du se faire a l idée que sa danse dorénavant devais la danser avec la bête. Il l a très bien prouvé avec les actions en Syrie. Avant lui, Obama n avais pas osé bombarde ce pays comme Trump l a fait. La soixantaine de missiles don une grande majorité n ont pas touché cible ?. Est ce cela un signe divin ? Non, c est la Russie qui dispose d armes dont les Américains ont la trouille. A se croire les « meilleurs » du monde, ils n ont pas vu venir le pouvoir de défense qu un nation, avec des gens intelligents, compétent, donnés a leurs patrie et non a la fabrications d armes pour répandre la guerre par tout. Nous avons donc un président plus guerrier que ceux d avant. Ses maîtres, qui sont bien connus actuellement, sont désespérés car leurs actions visant a déclencher une guerre majeur, n a pas marché avec les Russes. Il se dissent, peut être, que le Venezuela étant a plus de 12000 kilométrés de russes, le boulot serait plus facile. Ci dessous une vidéo édifiant sur les méthode de l empire pour arriver a ses fins. Les révolutions (soulèvements populaires) ne sont pas toujours ce que l on nous dit.

De l'importance d'avoir l'air dangereux 

"C'est un travail difficile d'être un hégémon mondial et la seule superpuissance du monde. Vous devez garder la planète entière bien alignée. Chaque pays a besoin d'être renseigné sur sa place et gardé là, par la force si besoin est. De temps en temps un pays ou deux doit être conquis ou détruit, juste pour donner une leçon aux autres. De plus, vous devez vous mêler sans relâche de la politique des autres pays, truquer les élections afin que seuls les candidats favorables aux États-Unis puissent gagner, mener des opérations de changement de régime et organiser des révolutions colorées. Si vous cessez de le faire, certains pays vont commencer à vous ignorer. Et le reste réalisera rapidement que vous perdez le contrôle et ils commenceront à s'émanciper.

Les États-Unis sont-ils toujours la plus grande puissance du monde, contrôlant toute la planète, ou ce moment de l'histoire est-il déjà en train de passer ? Nous entendons constamment parler de la situation géopolitique : les relations entre les États-Unis et les pays de l'OTAN d'un côté et la Russie de l'autre vont de mal en pis ; il y a une guerre commerciale en cours avec la Chine ; La Corée du Nord reste un problème insoluble et un embarras. Beaucoup de gens soutiennent que nous sommes très proches d'une guerre mondiale. Mais « très proche » signifie-t-il réellement quelque chose ? Il est tout à fait possible de rester des heures avec ses orteils suspendus au bord d'une falaise et de ne jamais sauter. Le suicide est une grande décision : même pour une personne et encore plus pour un grand pays.

Le 1er mars 2018, le président Poutine a dévoilé les nouveaux systèmes d'armement de la Russie contre lesquels les États-Unis sont sans défense et le resteront dans un avenir prévisible. Auparavant, le plan était de cerner la Russie par des bases militaires et des batteries de missiles, puis de lancer une première frappe préventive, détruisant sa capacité à riposter et l'obligeant à capituler. Ce plan a maintenant échoué de manière évidente et une attaque des États-Unis et de l'OTAN contre la Russie est de nouveau une garantie de suicide. Pire encore, même des affrontements militaires limités sont maintenant impensables car la Russie peut désormais infliger des dommages inacceptables aux forces américaines et de l'OTAN, à distance et sans mettre en danger ses propres biens. Si la Russie n'attaque pas et si les États-Unis et l'OTAN ne peuvent pas attaquer, quelle est la probabilité d'une guerre ?

Les nouveaux systèmes d'armes ont permis à la Russie de commencer à ignorer les États-Unis. Il est toujours important de maintenir une posture militaire crédible, mais politiquement, les États-Unis ne contrôlent déjà plus le monde, pas plus que les institutions mondiales sur lesquelles ils se sont appuyés. Au lieu de cela, ce que nous voyons est la réapparition des États-nations et même des empires. L'avenir politique de la Syrie est décidé par la Russie, la Turquie et l'Iran, sans aucune contribution utile des États-Unis. De manière significative, alors que la Russie et l'Iran sont déjà indépendants des États-Unis, la Turquie a été un de leurs alliés et elle est la deuxième force armée de l'OTAN. Le fait que la Turquie ne soit plus désireuse de plaire aux Américains est assez révélateur.

Sauf pendant l'étrange et tumultueux XXe siècle au cours duquel les États-Unis ont brièvement dominé la scène mondiale, ces trois pays ont suivi différents chemins, dont au moins une des dénomination contenait le mot « empire » : l'Empire russe, l'Empire ottoman et l'Empire perse. Des trois, les empires russe et ottoman furent les héritiers du Saint Empire romain germanique, dont la moitié orientale − avec Constantinople, sa capitale − continua à exister pendant des siècles après que Rome fut devenue une ruine dépeuplée et qu'un âge sombre tombait sur l'Europe. Après, Constantinople est tombée aux mains des Turcs et l'islam a pris le contrôle de la région, le centre du christianisme orthodoxe a, lui, migré vers le nord à Moscou. Maintenant, ajoutez la Chine ou l'Empire chinois si vous voulez, qui est maintenant aligné avec la Russie et complétez le tableau : tous les plus grands et les plus anciens empires eurasiens sont revenus sur le devant de la scène, se parlent et coopèrent, tandis que le parvenu de l'autre côté de la planète n'est même plus invité.

Compte tenu de cette situation, que doivent faire les États-Unis ? Ils ont trois choix. Le premier est de déclencher une guerre majeure, commettant ainsi un suicide national (tout en emportant d'autres pays avec eux). Ils n'ont pas la volonté politique de prendre cette décision, bien qu'ils puissent lancer une guerre majeure par accident. Le deuxième choix consiste simplement à se coucher : renoncer à essayer de projeter leur pouvoir autour du monde, se retirer dans leurs propres frontières et lécher leurs blessures. Ils n'ont pas la volonté politique de le faire également ; tout ce qui reste comme possibilité est de prétendre que tout va toujours bien aussi longtemps que possible.

Mais comment est-il possible de prétendre que tout va toujours bien alors que tout s'effondre ? La réponse est de commencer à faire semblant. Si les États-Unis réussissent à convaincre suffisamment de gens, ici et ailleurs dans le monde, qu'ils sont encore dangereux, ils pourront cacher leur affaiblissement croissant pendant un certain temps. Ils ne sont peut-être plus capables de réaliser aucun de leurs objectifs, mais encore très capables de meurtres de masse, comme l'ont récemment démontré les bombardements « de la coalition » américaine à Mossoul et à Raqqa, qui sont maintenant en ruines. Des actes similaires de meurtres de masse ont été commis au Yémen par le proxy arabo-saoudien de l'Amérique, ainsi que par leur proxy ukrainien dans le Donbass.

Mais même les occasions de commettre impunément des meurtres de masse aveugles sont de moins en moins nombreuses, forçant les États-Unis à recourir à plus d'actes de violence de seconde zone. Pour justifier ces actes, les États-Unis (et une grande partie de l'Europe) se ridiculisent aux yeux du reste du monde en utilisant un mur élaboré de non-sens complet. Une des histoires préférées a à voir avec les armes chimiques rêvées comme source d'un effroi primordial. Jetez un coup d'œil à la récente attaque à la roquette des israéliens contre la Syrie. Elle était justifiée par l'utilisation, de toute évidence, de fausses séquences vidéo produites par les Casques blancs, un groupe connu pour avoir organisé de faux événements terroristes. À ce stade, ils ne se soucient même plus de l'apparence de leur produit : cette fois-ci, ils n'ont pas pris la peine d'expurger le clap initial (utilisé pour synchroniser la vidéo avec le son). Le décor était évidemment celui d'un décor de cinéma mais la qualité de la production manquait vraiment à l'appel. Au lieu de cela, nous avions des acteurs, certains portant des casques blancs, mais aucun équipement de protection, déversant des seaux d'eau sur des enfants frissonnants.

Comment cela est-il censé avoir un sens ?

Et puis notez que les roquettes (cinq ont été abattues par les Syriens, seulement trois sont passées) sont venues d'Israël. Pourquoi Israël ? Parce que les Russes avaient averti les États-Unis qu'ils savaient que la provocation par de fausses armes chimiques était organisée comme prétexte pour lancer une attaque à la roquette et qu'ils allaient tirer non seulement sur les roquettes mais aussi sur ceux qui les lancent. Par conséquent, les Américains ont décidé qu'il serait trop risqué de lancer l'attaque depuis des navires de la marine et ont demandé aux Israéliens de lancer eux-mêmes quelques missiles sur une base aérienne éloignée en Syrie, pensant à juste titre que les Russes ne riposteraient pas immédiatement contre Israël si aucun Russe n'était touché, sachant qu'il n'y aurait pas de Russes sur cette base aérienne pendant leur attaque. Ceci est, d'une part, assez pathétique mais d'autre part, cela montre que les Américains sont encore capables d'un minimum de pensée rationnelle.

C'est une étrange période de l'histoire que nous traversons. Les États-Unis mentent sans arrêt (puisque la vérité n'est pas de leur côté) tout en prétendant être encore dangereux en commettant des meurtres de masse (à petite échelle, qu'ils peuvent être sûrs de mener en toute impunité). Pendant ce temps, le suicide national (via une guerre à grande échelle) et la décision de terminer tout le projet impérial restent politiquement impossibles. Combien de temps cette période étrange et instable de non-sens meurtrier peut-elle persister ? Difficile à dire, votre estimation est aussi bonne que la mienne. Mais elle ne peut évidemment pas durer longtemps. Donnez-lui quelques années, ou moins."

Dmitry Orlov

https://echelledejacob.blogspot.com.co/2018/04/de-limportance-davoir-lair-dangereux.html


                        https://www.bibliotecapleyades.net/sociopolitica/sociopol_americanempire133.htm

Depuis le 11 septembre 2001 , il est évident que l '« Empire américain » vit en empruntant du temps.

Ces dernières années, l'inévitable effondrement de l'hégémonie mondiale des États-Unis et du monde unipolaire est un phénomène que peu d'observateurs informés peuvent continuer à ignorer.

En proie à un chômage massif, à une armée surdimensionnée, à un État policier retranché, à la détérioration des infrastructures et à la menace toujours présente pour le dollar, il est clair que les États-Unis ne sont que l'ombre de ce qu'ils étaient.

En fait, en 2014, le concept de primauté américaine à long terme n'est qu'un fantasme entretenu par les médias avec sa répétition constante d'idées insensées et absurdes sur les récupérations, les interventions humanitaires et la sécurité nationale. Des enquêteurs plus crédibles, cependant, sont bien conscients du fait que les États-Unis, comme un empire, ainsi que d'une nation, suit la voie de tous les empires avant lui.

Il ne fait aucun doute que les États-Unis vont bientôt manquer de carburant dans leur marche à travers le monde et dans la répression dans le pays alors que la politique économique irresponsable continue d'être dictée par les couloirs de Wall Street.

Cependant, le déclin des États-Unis n'est pas simplement le résultat de quelques années d'erreurs stupides commises par la classe dirigeante.

La vérité est que la fin des États-Unis n'est rien de plus qu'un point de référence dans un scénario qui a été écrit il y a longtemps.

Afin d'obtenir une meilleure compréhension du niveau auquel la chute des États-Unis est un développement orchestré, il convient de vérifier le travail de Zbigniew Brzezinski, le stratège géopolitique notoire, architecte d'Al-Qaïda , un ancien fonctionnaire du gouvernement des Etats-Unis et conseiller actuel de Barack Obama. [1]

En particulier, il est important de consulter le livre de Brzezinski, Le Grand Echiquier - Primauté américaine et ses impératifs géostratégiques .

Vous devez vous rappeler que c'était dans ce même livre où Brzezinski a prononcé la célèbre phrase:

"Les Etats-Unis sont trop démocratiques chez eux pour être autocratiques à l'étranger.

Cela limite l'utilisation du pouvoir américain, en particulier sa capacité d'intimidation militaire. Jamais auparavant une démocratie populiste n'a atteint la suprématie internationale.

Mais la poursuite du pouvoir n'est pas un objectif qui suscite la passion populaire, sauf dans les conditions d'une menace soudaine ou d'un défi au sentiment du public sur le bien-être de la nation. " [2]

En outre, Zbigniew Brzezinski a également écrit que

«À mesure que les États-Unis deviennent une société de plus en plus multiculturelle, il leur sera peut-être plus difficile de parvenir à un consensus sur les questions de politique étrangère, sauf dans le cas d'une menace externe directe réellement massive et largement perçue. [3]

Le livre, écrit en 1997, semblait déplorer le fait que le public ne soutiendrait pas un impérialisme aussi effronté à moins de vraiment voir la croisade dirigée dans son propre intérêt immédiat.

Seulement quatre ans plus tard, le public recevrait une «menace ou un défi soudain» visant leur «sentiment de bien-être intérieur», ainsi qu'une «menace externe directe largement perçue» sous la forme des attentats du 11 septembre ( Traverser le Rubicon - Le déclin de l'Empire américain à la fin de l'âge du pétrole ).

La chute finale des États-Unis est toutefois abordée dans la section des conclusions du livre de Brzezinski, qui est révélatrice, intitulée «Au-delà de la dernière superpuissance mondiale - Au - delà de la dernière superpuissance mondiale ».

Ici, Brzezinski s'ouvre sur l'annonce que non seulement l'hégémonie américaine prendra fin, mais qu'il n'y aura jamais d'autre superpuissance aussi puissante que les États-Unis; rappelez-vous que l'époque de l'écriture du livre était en 1997.

Il écrit aussi:

À long terme, la politique mondiale est obligée de s'éloigner de plus en plus du concept de concentration du pouvoir hégémonique entre les mains d'un seul État.

Par conséquent, l'Amérique (USA) n'a pas été la première, mais elle sera la seule superpuissance mondiale car elle sera probablement la dernière .

Cela est vrai non seulement parce que les États-nations deviennent de plus en plus perméables, mais aussi parce que la connaissance [information] et le pouvoir sont de plus en plus diffusés, plus communs et moins limités par les frontières nationales.

Le pouvoir économique est également susceptible de se disperser.

Dans les années à venir, aucune puissance n'atteindra vraisemblablement le niveau de 30% ou moins du PIB mondial que les États-Unis ont maintenu pendant la plus grande partie de ce siècle, sans parler des 50% atteints en 1945 [4].

Notez que la nature perméable des États-nations à laquelle Brzezinski fait référence est le résultat du processus de mondialisation des économies et l'harmonisation des lois dans le monde et la mondialisation de la culture.

A noter également que Brzezinski souligne que la « concentration du pouvoir hégémonique » sera pas concentrée dans les mains d'un seul État. En fait, tout comme une puissance mondiale passera des mains d'une entité nationale perçue à une institution internationale et mondiale.

Brzezinski souligne que la chute de l'Empire américain sera due à des raisons internes et externes, à savoir le pessimisme et la dépendance au divertissement à domicile et l'expansion à l'étranger.

Et elle continue:

D'un autre côté, à mesure que les États-Unis deviennent une société de plus en plus multiculturelle, il leur sera peut-être plus difficile de parvenir à un consensus sur les questions de politique étrangère, sauf dans une situation de menace extérieure directe massive et largement perçue.

Ce consensus général existait tout au long de la Seconde Guerre mondiale et même pendant la guerre froide.

En l'absence d'un défi extérieur, il peut être beaucoup plus difficile que la société américaine parvenir à un accord sur la politique étrangère qui ne sont pas directement liés aux croyances fondamentales et des sympathies cultures ethniques largement partagées, et exigent toujours un engagement impérial durable et parfois cher.

En tout cas, deux points de vue très différents sur les implications de la victoire historique des États-Unis dans la guerre froide sont susceptibles d'être politiquement plus attrayants:

D'une part, l'opinion selon laquelle la fin de la guerre froide justifie une réduction significative de l'engagement global des États-Unis, indépendamment des conséquences sur la position globale des États-Unis.

de l'autre, la perception que le temps est venu pour un multilatéralisme international authentique, pour lequel les Américains devraient même abandonner une partie de leur souveraineté. [5]

Ainsi , Brzezinski décrit une société qui perd son goût pour la guerre avec d' autres cultures comme une conséquence de la diversité accrue dans la composition de l' opinion publique américaine et le manque de cohésion qui a été la culture américaine depuis le début du pays.

Le fait que les États-Unis aient gagné la même étiquette de «totalitarisme hostile» qui était autrefois imposé aux autres pays et gouvernements est finalement devenu extrêmement évident à cacher à de nombreux Américains.

Brzezinski identifie également la chute de l'Union soviétique et la fin de la guerre froide comme un obstacle potentiel à l'unité pour combattre et conquérir la planète entière. En d'autres termes, le manque de perception des résultats de la «menace externe directe» se traduit par un manque de volonté dans l'esprit du grand public.

Après tout, la personne moyenne ne veut pas la guerre ou la gloire de l'empire, mais simplement la capacité de se débrouiller tout seul et de vivre dans un certain niveau de confort. [6]

L'Empire est la cible des psychopathes .

Pourtant, Brzezinski considère le manque de présence de la guerre froide comme une excuse potentielle pour le sacrifice de la souveraineté sous l'apparence du «multilatéralisme international authentique» et, bien sûr, de la mondialisation .

Malheureusement pour ceux qui vont être la chair à canon dans une aventure à l'étranger, à condition que cette menace extérieure directe afin que le terrorisme avait besoin d'eux fondamentaliste musulman radical en 2001 a été perçue et en 2014 la résurgence de la propagande Guerre froide entre les États-Unis, la Russie et, dans une moindre mesure, la Chine.

En ce sens, Brzezinski semble éviter la question de la confrontation directe uniquement pour présenter la possibilité en termes apocalyptiques.

Il écrit:

Les nations les plus douées sont limitées par leur propre capacité technologique d'autodestruction, ainsi que par leurs propres intérêts; la guerre est peut-être devenue un luxe que seuls les pauvres du monde peuvent se permettre.

Dans un avenir prévisible, les deux tiers appauvris de l'humanité ne peuvent pas être motivés par la restriction des [nations] privilégiées. [7]

Il convient également de noter que les conflits internationaux et les actes de terrorisme ont jusqu'ici été dépourvus de toute utilisation d'armes de destruction massive (...)

Mais la disponibilité croissante, non seulement des Etats mais aussi des groupes organisés, des moyens d'infliger des pertes massives - par l'utilisation d'armes nucléaires ou bactériologiques - augmente également inévitablement la probabilité de leur utilisation. [8]

Cependant, alors que la perspective d'une guerre mondiale et l'utilisation d'armes nucléaires existe clairement, une autre menace, peut-être encore plus dangereuse, pour l'empire américain est la culture qui a été délibérément créée pour le bénéfice de la classe dirigeante .

Alors que Brzezinski présente la crise culturelle des Etats-Unis comme une menace du simple fait de son hédonisme et de son égoïsme et qui s'oppose à la volonté de faire la guerre à l'étranger, sa reconnaissance de l'existence de cette crise est révélatrice de la La culture américaine a été manipulée, orientée vers l'égocentrisme et l'addiction du divertissement pour créer des gens qui évitent le sacrifice, la synthèse culturelle et l'identité.

Et elle continue...

Plus généralement, le changement culturel en Amérique peut aussi être désagréable pour l'exercice d'une énergie véritablement impériale à l'étranger.

Cet exercice requiert un haut degré de motivation doctrinale, un engagement intellectuel et une gratification patriotique. Cependant, la culture dominante du pays est devenue de plus en plus obsédée par les divertissements de masse qui ont été largement dominés par des problèmes d'hédonisme personnel et d'évasion sociale.

L'effet cumulatif a rendu de plus en plus difficile la mobilisation du consensus politique nécessaire au nom d'une direction américaine continue, et parfois coûteuse, à l'étranger.

La communication de masse a joué un rôle particulièrement important dans ce sens, ce qui génère une forte répulsion contre tout recours sélectif à la force qui implique même un faible niveau de victimes.

En outre, les Etats-Unis et l'Europe occidentale ont rencontré des difficultés pour faire face aux conséquences culturelles de l'hédonisme social et au déclin drastique de la centralité des valeurs religieuses dans la société ...

La crise culturelle qui en résulte a été aggravée par la propagation de la drogue et, surtout aux Etats-Unis, par son lien avec la question raciale.

Enfin, le taux de croissance économique n'est plus à même de répondre aux attentes matérielles croissantes, stimulées par une culture qui met l'accent sur la consommation.

Il n'est pas exagéré de dire qu'un sentiment d'anxiété historique, peut-être même de pessimisme, devient palpable dans les secteurs les plus éloquents de la société occidentale. [9]

Et, qu'est-ce que ça veut vraiment dire?

Après des décennies de décadence incessante, de divertissement démoralisant et déshumanisant, de brutalisation délibérée de chaque génération et de destruction délibérée de structures sociales et culturelles de cohésion, l'Américain moyen n'a sans doute pas la capacité de participer à des entreprises ils exigent l'engagement intellectuel ou la cohésion du groupe qui arrive dans toutes les divisions raciales, sociales, de genre ou autres.

La nature égocentrique croissante de la culture américaine rend la plupart des gens dans une empathie nécessaire pour interagir avec les autres d'une manière positive et productive.

De plus, ce type de culture nie la valeur du sacrifice nécessaire à la réalisation d'un projet pour le bien commun, surtout si le projet nécessite une planification et d'efforts à long terme où les effets finaux qui ne peuvent pas être vu dans la vie de la personne en question.

Alors que le manque de motivation pour mener une guerre à l'étranger au nom de la classe dirigeante, il est quelque chose qui devrait être encouragée et nourrie parce que le manque de motivation et le désir de participer à une activité en dehors de soi-même ou des avantages immédiats de cette l'activité produit la mort de toute culture à court terme.

Une telle culture engendre l' ignorance , l' apathie , le manque d'empathie et de cruauté , ainsi que la destruction du potentiel de progrès humain. Ce dernier, cependant, n'a pas vraiment d'importance pour la classe dirigeante.

Brzezinski note également l'omniprésence des médicaments dans une culture qui est déjà obsédés par la satisfaction et l'évasion immédiate.

Mélangé à l'absurde « guerre contre la drogue » qui viole les droits de tous les Américains démesurément, la propagation persistante de la consommation de drogues continue au point de représenter une partie importante de la population des États - Unis sans emploi et totalement déconnecté de la difficile état de la nation dans son ensemble ou tout simplement incapable de prendre des mesures efficaces pour changer leur propre situation misérable.

Une culture de l'hédonisme, associée à une dépression économique et à un état policier retranché, a indubitablement produit ce que Brzezinski considère comme un

"sens de l'anxiété historique" et "pessimisme" à l'ordre du jour, du moins parmi "les secteurs les plus éloquents de la société occidentale". [10]

Brzezinski écrit que ce pessimisme ou "manque de confiance",

"Il a été intensifié par une désillusion généralisée avec les conséquences de la fin de la guerre froide". [11]

"Au lieu d' un nouvel ordre mondial fondé sur le consensus et l'harmonie", écrit-il, "les choses qui semblaient appartenir au passé deviennent soudainement l'avenir". [12]

Et que comprend Brzezinski des "choses qui semblaient appartenir au passé"?

C'est une référence de l'historien Hans Kohn , qui les a définis,

"des choses qui semblaient appartenir au passé", telles que "le fanatisme, les dirigeants infaillibles, l'esclavage et les massacres, le déracinement de populations entières, la cruauté et la barbarie". [13]

Gardez à l'esprit, cependant, que l'analyse de Brzezinski ne prévoit pas un empire américain indéfini. Les États-Unis vont perdre leur empire, ainsi que la petite richesse interne dont il dispose.

Par conséquent, quel que soit l'optimisme qui est offert au public, vous pouvez être sûr qu'il sera faux et temporaire ..."

https://www.bibliotecapleyades.net/sociopolitica/sociopol_americanempire133.htm

Les méthodes éprouvées ailleurs vont être a l œuvre au Venezuela ? La diplomatie américaine a fait ce qu il faut pour amener d autres pays latino-américains dans leur projet. La campagne d information ont finit par faire apparaître le président Maduró comme un monstre. De la même façon que le président de la Syrie et avant, L ancien président de la Libye. 

Mais encore! 

Le 14 janvier de cette année, il a prononcé le texte qui sera lu ci-dessous.

Il a lui-même publié sur son site la transcription de ce qu'il a verbalisé, et nous l'avons mis en espagnol.

Sauf pour quelques concepts, nous croyons que ce qu'il dit est absolument vrai et raisonnable, une analyse historique et une signification très bonnes et lucides, et donc nous le présentons avec plaisir à nos lecteurs.

L'Américain Michael Rivero, qui est le site d'information quotidien bien connu et visité whatreallyhappened.com, diffuse également ses opinions sur les programmes de radio.

Le 14 janvier de cette année, il a prononcé le texte qui sera lu ci-dessous.

Il a lui-même publié sur son site la transcription de ce qu'il a verbalisé, et nous l'avons mis en espagnol.

Sauf pour quelques concepts, nous croyons que ce qu'il dit est absolument vrai et raisonnable, une analyse historique et une signification très bonnes et lucides, et donc nous le présentons avec plaisir à nos lecteurs.

Toutes les guerres sont ...Guerres des banques

Je sais que beaucoup de gens ont beaucoup de mal à comprendre combien de guerres ont été lancées dans le seul but d'imposer des banques centrales privées aux nations, alors laissez-moi partager quelques exemples, afin que vous compreniez pourquoi le gouvernement américain est embourbé dans tant de guerres contre tant de nations étrangères.

Il y a un long précédent pour cela.

États-Unis ont mené la Révolution américaine principalement à cause de la loi de l' argent ( Loi sur la monnaie ) du roi George III, qui a forcé les colons à exploiter leur entreprise en utilisant des billets de banque uniquement fournis par la Banque d'Angleterre en échange d'intérêt.

Après la révolution, les nouveaux États-Unis ont adopté un système économique radicalement différent dans lequel le gouvernement émettait son propre argent basé sur la valeur, de sorte que les banques privées, comme la Banque d'Angleterre, ne siphonnaient pas la richesse du pays. personnes à travers des billets de banque portant intérêt.

« Le refus du roi George III pour permettre aux colonies de fonctionner un système d'argent honnête, qui a libéré l'homme ordinaire des griffes des manipulateurs d'argent était probablement la cause principale de la révolution. »

(Benjamin Franklin, l'un des pères fondateurs

Mais les banquiers ne se consacrent qu'à leurs artifices pour acquérir votre richesse, et ils savent très bien à quel point il est facile de corrompre les dirigeants des nations.

Seulement un an après Mayer Amschel Rothschild avait prononcé son infamie,

"Laisse-moi délivrer et contrôler l'argent d'une nation et peu importe qui fait ses lois",

les banquiers ont réussi à établir une nouvelle banque centrale privée appelée la First Bank of les États - Unis (First Bank des États-Unis), en grande partie grâce aux efforts des principaux partisans américains de Rothschild, Alexander Hamilton .

Fondée en 1791, vers la fin de sa concession de vingt ans, la première banque des États-Unis avait presque ruiné l'économie nationale, tout en enrichissant les banquiers. Le Congrès a refusé de renouveler la concession et a signalé son intention de retourner à une monnaie basée sur la valeur émise par l'Etat pour laquelle les gens ne paieraient aucun intérêt à aucun banquier.

Cela a provoqué une menace de Nathan Mayer Rothschild contre le gouvernement américain:

"Soit le renouvellement de la concession est accordé, soit les Etats-Unis se trouveront impliqués dans une guerre désastreuse."

Le Congrès a toujours refusé de renouveler la concession pour la première banque des États-Unis, sur quoi Nathan Mayer Rothschild a mis le cri dans le ciel:

"Enseignez une leçon à ces insolents Américains, ramenez-les au statut colonial!"

Financé contrôlée par les Rothschilds , la Banque d'Angleterre, la Grande - Bretagne , puis a commencé la guerre de 1812 pour régler revenir à l' États-Unis et mettre ce retour en esclavage sous la Banque d'Angleterre, ou submergeant les Etats-Unis en tant que dette qu'ils ils seraient forcés d'accepter une nouvelle banque centrale privée.

Et le plan a fonctionné.

Même si la guerre de 1812 a été remportée par les Etats-Unis, le Congrès a été contraint d'accorder une nouvelle concession pour une nouvelle banque privée émettrait des fonds publics sous forme de prêts contre l' intérêt, la deuxième banque des les États-Unis (deuxième banque des États-Unis) .

Encore une fois, les banquiers privés ont le contrôle de la masse monétaire de la nation et ne se soucient pas qui font les lois ou combien de soldats britanniques et américains ont dû mourir pour elle.

Encore une fois la nation a été submergée par la dette, le chômage et la pauvreté par les déprédations de la banque centrale privée, et en 1832 Andrew Jackson a fait une campagne réussie pour un second mandat en tant que président sous le slogan « Jackson et aucune banque ! "

Fidèle à sa parole, Jackson a réussi à bloquer le renouvellement de la concession de la deuxième banque des États-Unis.

"Messieurs!

J'ai également été un observateur attentif des faits de la Banque des États-Unis. J'ai eu des hommes qui vous observaient depuis longtemps, et je suis convaincu que vous avez utilisé les fonds de la banque pour spéculer avec les produits alimentaires du pays.

Quand vous avez gagné, vous avez divisé les profits entre vous, et quand vous avez perdu, vous l'avez chargé à la banque. Vous me dites que si je prends les dépôts bancaires et que j'annule votre concession, je ruinerai dix mille familles.

C'est peut-être vrai, messieurs, mais c'est de votre faute! Si je vous laisse continuer, vous ruinerez cinquante mille familles, et ce serait de ma faute! Vous êtes un repaire de vipères et de voleurs.

J'ai décidé de t'expulser, et pour l'Éternel, (frappant ton poing sur la table) je t'expulserai!

Andrew Jackson,

peu avant la fin de la concession de la deuxième banque des États-Unis, selon le procès-verbal original du comité des citoyens de Philadelphie envoyé pour rencontrer le président Jackson (février 1834), selon "Andrew Jackson et la Banque des États-Unis" ( 1928) écrit par Stan V. Henkels

Peu de temps après que le président Jackson (le seul président américain à payer réellement la dette publique) se soit retrouvé avec la deuxième banque des États-Unis, une tentative d'assassinat échoua lorsque les deux armes utilisées par le meurtrier Richard Lawrence ne furent pas renvoyées .

Lawrence a dit plus tard qu'avec Jackson mort, «l'argent serait plus abondant».

Bien sûr, le système scolaire public est donc subordonnée à la volonté des banquiers cacher une histoire à vous, que les médias sociaux sont subordonnés aux souhaits de Monsanto à vous cacher les dangers des organismes génétiquement modifiés ( OGM ) et les voeux du culte du réchauffement climatique pour vous cacher que la Terre s'est vraiment refroidie au cours des 16 dernières années.

De cette façon, il ne devrait pas être si surprenant que beaucoup de vraies raisons pour les événements de la guerre civile ne sont pas connues par l'Américain ordinaire.

Lorsque la Confédération s'est détachée des États-Unis, les banquiers ont une fois de plus vu l'occasion de récolter une grosse dette et ont offert de financer les efforts de Lincoln pour ramener le Sud à l'Union, mais avec un intérêt de 30%. Lincoln a commenté qu'il ne libérerait pas les noirs en asservissant le blanc aux banquiers, et en utilisant son autorité en tant que président, il a émis de l'argent de nouveau gouvernement, le dollar.

C'était une menace directe pour la richesse et le pouvoir des banquiers centraux, qui ont rapidement réagi.

"Si cette politique financière néfaste, qui a pris naissance aux États-Unis, sera établie jusqu'à ce qu'elle devienne une norme, alors ce gouvernement fournira son propre argent gratuit.

Payer vos dettes en se débarrassant d'eux. Vous aurez tout l'argent nécessaire pour continuer votre commerce. Il deviendra prospère d'une manière sans précédent dans l'histoire du monde.

Les cerveaux et la richesse de tous les pays iront aux États-Unis. Ce pays doit être détruit ou il détruira toutes les monarchies du monde "

(Le London Times réagit à la décision de Lincoln d'émettre des Dollars gouvernementaux pour financer la guerre civile, au lieu d'accepter des prêts de banquiers privés à 30% d'intérêt).

En 1872, les banquiers de New York envoyèrent une lettre à chaque banque des États-Unis, les exhortant à financer les journaux qui s'opposaient à l'argent émis par le gouvernement (les dollars de Lincoln):

"Cher Monsieur:

Il est conseillé de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour soutenir des journaux quotidiens et hebdomadaires aussi importants ... parce qu'ils s'opposeront à l'émission de papier-monnaie, et que vous détenez également un parrainage ou que vous favorisez tous les candidats qui ne le font pas. ils veulent s'opposer à la question de l'argent du gouvernement.

Laissez le gouvernement émettre les pièces de monnaie et les banques émettent le papier-monnaie du pays ...

Pour rétablir la circulation de l'argent du gouvernement, les gens doivent recevoir de l'argent, ce qui affectera gravement votre gain personnel en tant que banquiers et prêteurs.

(Plutocratie triomphante, Histoire de la vie publique américaine de 1870 à 1920, par Lynn Wheeler)

"L'esclavage sera probablement aboli par le pouvoir de la guerre, et le mobilier de l'esclavage détruit.

Mes amis européens et moi sommes en faveur de cela, car l'esclavage n'est que la possession du travail et porte avec lui le soin du travailleur, tandis que le plan européen, dirigé par l'Angleterre, est la capitale pour contrôler le travail par le contrôle. des salaires.

Cela peut être fait en surveillant l'argent "

(Plutocratie triomphante, Histoire de la vie publique américaine de 1870 à 1920, par Lynn Wheeler).

Encouragée par les banquiers privés, la plupart de l'Europe a soutenu la Confédération contre l'Union, avec l'espoir que la victoire sur Lincoln signifierait la fin du dollar.

La France et la Grande-Bretagne considéraient une attaque directe contre les États-Unis pour aider la Confédération, mais elles étaient tenues à l'écart par la Russie qui venait de mettre fin au système de servitude et avait une banque centrale d'État semblable au système américain. fondé. Sans intervention européenne, l'Union a gagné la guerre, et Lincoln a annoncé son intention de continuer à émettre des dollars.

Après l'assassinat de Lincoln, les Dollars ont été retirés de la circulation et le peuple américain a été contraint de revenir à une économie basée sur des billets de banque empruntés dans l'intérêt des banquiers privés.

Enfin, en 1913 , les banques centrales privées de l' Europe, en particulier les Rothschilds de la Grande - Bretagne et de l' Allemagne Warburg, ont rencontré des partenaires financiers des États - Unis à Jekyll Island, en Géorgie, pour former une nouvelle entente bancaire dans le but exprès de former le Troisième banque des États-Unis , afin de remettre le contrôle total de la masse monétaire des États-Unis entre les mains des banquiers privés.

En raison de l'hostilité aux anciens banques, le nom a été changé pour système de la « Réserve fédérale » afin de donner à la nouvelle banque l'image d'un gouvernement quasi, mais en fait, il était une banque privée, pas plus « fédéral "que la compagnie Federal Express.

En effet, en 2012 la Réserve fédérale a rejeté avec succès une action en justice déposée par Bloomberg Nouvelles sur la liberté d'information Parce que une société de banque privée et pas vraiment une partie du gouvernement, la liberté d'information ne s'appliquait pas les opérations de la Réserve fédérale.

1913 a prouvé à une année de transformation pour l'économie nationale, d' abord avec l'approbation du seizième amendement à la « impôt sur le revenu » et la fausse affirmation que cela avait été ratifié.

« Je pense que si vous revenez en arrière et essayer de trouver et d'examiner la ratification du seizième amendement, qui était sur l'impôt interne, impôt sur le revenu, je pense que si vous deviez examiner attentivement, vous constaterez qu'un nombre suffisant d'Etats jamais ratifié cet amendement. "

(Juge du tribunal de district américain James C. Fox, affaire Sullivan c. États-Unis, 2003)

Plus tard cette année, et apparemment ne voulant pas risquer un autre amendement discutable, le Congrès a adopté la Federal Reserve Act pendant Noël 1913, tandis que les membres du Congrès qui s'opposaient à la mesure étaient chez eux.

C'était une action très sournoise, puisque la Constitution accorde explicitement au Congrès le pouvoir d'émettre des fonds publics, mais n'autorise pas sa délégation, et de cette manière un nouvel amendement aurait dû être requis pour transférer cette autorité à une banque privée.

Mais il a été approuvé par le Congrès, et le président Woodrow Wilson l'a signé comme il l'avait promis aux banquiers en échange de ses généreuses contributions à la campagne.

Wilson a plus tard regretté cette décision :

"Je suis l'homme le plus malheureux, sans le savoir, j'ai ruiné mon pays, une grande nation industrielle est maintenant contrôlée par son système de crédit, nous ne sommes plus un gouvernement d'opinion libre, plus un gouvernement par conviction et par le vote du majorité, mais un gouvernement dominé par l'opinion et la coercition d'un petit groupe d'hommes dominants. "

(Woodrow Wilson, 1919)

L'année suivante a commencé la Première Guerre mondiale, et il est important de se rappeler qu'avant la création de la Réserve fédérale, il n'y avait pas de guerre mondiale.

La Première Guerre mondiale a commencé entre l'Autriche-Hongrie et la Serbie, mais a rapidement changé pour se concentrer sur l'Allemagne, dont la capacité industrielle était considérée comme une menace économique pour la Grande-Bretagne, qui a vu le recul de la livre sterling l'activité financière et l'abandon de l'agriculture, du développement industriel et de l'infrastructure (pas très différent des États-Unis aujourd'hui).

Bien que l'Allemagne d'avant-guerre disposait d'une banque centrale privée, elle était fortement restreinte et l'inflation maintenue à des niveaux raisonnables.

Sous le contrôle du gouvernement, l'investissement était garanti pour le développement économique national, et l'Allemagne était considérée comme une puissance majeure. Ainsi, dans les médias de l'époque, l'Allemagne était présentée comme le principal adversaire de la Première Guerre mondiale, et non seulement elle a été vaincue, mais sa base industrielle a été écrasée.

Après le traité de Versailles, l'Allemagne a été condamnée à payer les frais de guerre de toutes les nations participantes, bien que l'Allemagne n'ait pas vraiment commencé la guerre. Ces sommes représentaient trois fois la valeur de toute l'Allemagne elle-même.

La banque centrale privée d'Allemagne, avec laquelle l'Allemagne avait été fortement endettée pour payer les frais de la guerre, se libéra du contrôle du gouvernement et une inflation massive commença (principalement provoquée par des spéculateurs monétaires), piégeant le peuple allemand de façon permanente. dans une dette sans fin.

Lorsque la République de Weimar s'effondra économiquement, la porte s'ouvrit aux national-socialistes pour prendre le pouvoir.

Son premier geste financier a été d'émettre son propre argent d'État qui n'a pas été emprunté à des banquiers centraux privés. Libéré de la nécessité de payer des intérêts sur l'argent en circulation, l'Allemagne a prospéré et a rapidement commencé à reconstruire son industrie. Les médias l'ont appelé "le miracle allemand".

Le magazine Time accordait une grande importance sociale à Hitler pour l'amélioration extraordinaire de la vie du peuple allemand et pour le développement soudain et fulgurant de l'industrie allemande, et le nomma même l' homme de l'année en 1938.

Une fois de plus, la production industrielle allemande est devenue une menace pour la Grande-Bretagne.

"Si l'Allemagne est revenue au commerce dans les 50 prochaines années, nous avons mené cette guerre (1er GM) en vain."

(Winston Churchill dans The Times, 1919)

"Nous allons forcer cette guerre contre Hitler, qu'il le veuille ou non."

(Winston Churchill, 1936)

"L'Allemagne devient trop puissante, nous devons l'écraser."

(Winston Churchill, novembre 1936, parlant aux Etats-Unis, selon le général Robert E. Wood)

"Cette guerre est une guerre anglaise et son objectif est la destruction de l'Allemagne."

(Winston Churchill, diffusion de l'automne 1939)

L'argent de l'Allemagne basé sur la valeur, émis par l'Etat, était également une menace directe pour la richesse et le pouvoir des banques centrales privées, et dès 1933, ils ont commencé à organiser un boycott mondial contre l'Allemagne pour étrangler cette un souverain arriviste qui pensait pouvoir se libérer des banquiers centraux privés!

Comme lors de la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne et d'autres pays menacés par le pouvoir économique de l'Allemagne cherchaient une excuse pour aller à la guerre, et comme la colère publique augmentait en Allemagne après le boycott, Hitler leur donna bêtement excuse

Des années plus tard, dans un esprit de sincérité, les vraies raisons de cette guerre sont devenues claires.

« La guerre était non seulement la suppression du fascisme, mais pour conquérir les marchés où faire des ventes. Nous aurions pu, si nous avions voulu, arrêter cette guerre a éclaté et qu'il y avait eu un seul coup de feu, mais ne voulait pas lui. »

Winston Churchill Truman, Fultun, États - Unis, Mars 1946« Le crime impardonnable de l' Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale était sa tentative de libérer son économie du système commercial mondial et de construire un système d'échange indépendant, la Les finances mondiales ne pouvaient plus faire plus de profit ... Nous avons tué le mauvais cochon. "

Winston Churchill, Seconde Guerre mondiale, Berne, 1960

En guise de remarque, nous devons revenir avant la Seconde Guerre mondiale et se souvenir du major-général de la marine Smedley Butler .

En 1933, les banquiers et les financiers de Wall Street avaient financé la prise de pouvoir réussie par Mussolini et Hitler . Brown Brothers Harriman & Co. à New York finançait Hitler jusqu'au jour même où la guerre contre l'Allemagne était déclarée.

Et ils ont décidé qu'une dictature fasciste aux Etats-Unis, basée sur celle de l'Italie, serait bien meilleure pour leurs intérêts commerciaux que le "New Deal" (Roosevelt New Deal), qui menaçait la redistribution de la richesse massive par la recapitalisation des classes moyennes et ouvrières des États-Unis.

Puis les magnats de Wall Street ont recruté le général Butler pour diriger le renversement du gouvernement américain et installer un «secrétaire des affaires générales» qui serait responsable envers Wall Street et non envers le peuple, écrasant les troubles sociaux et fermant tous les syndicats.

Général Butler fait semblant d'être d'accord avec le plan, mais ensuite exposé l'intrigue avant le Congrès.

Le Congrès, qui était alors et maintenant dans la poche des banquiers de Wall Street , a refusé d'agir. Quand Roosevelt savait au sujet du coup d' Etat prévu, il a demandé l'arrestation des conspirateurs, mais ils ont rappelé simplement Roosevelt que si l' un d'entre eux a été envoyé en prison, ses amis sur Wall Street s'effondrer délibérément l'économie encore fragile et se blâmer Roosevelt il.

Roosevelt fut donc incapable d'agir jusqu'au début de la guerre, période au cours de laquelle il poursuivit de nombreux conspirateurs en vertu de la loi sur le commerce avec l'ennemi.

Les documents du Congrès concernant le coup d'État ont finalement été mis à la disposition du public en 1967, et ils sont devenus l'inspiration pour le film " Sept jours en mai ", mais avec les vrais bandits financiers effacés du script.

"J'ai passé 33 ans et quatre mois dans le service militaire actif en tant que membre de la force militaire la plus agile de notre pays: le Corps des Marines.

J'ai servi dans tous les rangs commandés, de sous-lieutenant à major général. Et pendant cette période, j'ai passé une grande partie de mon temps à être un homme de muscle de première classe pour les grandes entreprises, pour Wall Street et pour les banquiers. Bref, j'étais un extorqueur, un gangster pour le capitalisme. Je soupçonnais à l'époque que je faisais juste partie d'une sale affaire. Maintenant j'en suis sûr.

Comme tous les membres de la profession militaire, je n'ai jamais eu de pensée originale avant de quitter le service. Mes facultés mentales restaient en animation suspendue pendant que j'obéissais aux ordres des supérieurs.

C'est typique avec tout le monde dans le service militaire. De cette façon, j'ai contribué à faire du Mexique et surtout de Tampico un endroit sûr pour les intérêts pétroliers américains en 1914. J'ai contribué à faire d'Haïti et de Cuba des endroits décents pour que les garçons de la National City Bank puissent percevoir des impôts.

J'ai aidé à violer une demi-douzaine de républiques d'Amérique centrale au profit de Wall Street. Le dossier du crime organisé est long. J'ai aidé à purifier le Nicaragua pour la banque internationale de Brown Brothers en 1909-12. J'ai apporté la lumière à la République dominicaine pour les intérêts sucriers américains en 1916.

En Chine, en 1927, j'ai aidé à faire en sorte que Standard Oil passe son chemin sans souffrir d'inconfort. Pendant ces années, j'avais, comme diraient les garçons dans l'arrière-boutique, une excellente «affaire». J'ai été récompensé par des honneurs, des médailles et des promotions.

Avec le recul, je pense que j'aurais pu donner quelques conseils à Al Capone. La meilleure chose qu'il pouvait faire était de gérer son «entreprise» dans trois quartiers de la ville. Je l'ai fait fonctionner sur trois continents. "

Général Smedley Butler,

Ancien commandant du Corps des Marines des États-Unis, 1935

En tant que président, John F. Kennedy a compris la nature prédatrice de la banque centrale privée.

Il a compris pourquoi Andrew Jackson s'est battu si fort pour mettre fin à la Deuxième Banque des États-Unis. Puis Kennedy a écrit et signé l' Executive Order 11110 qui a ordonné au Trésor américain d'émettre de nouveaux fonds publics, le United States Note. 

Les notes des États - Unis Kennedy n'a pas été emprunté à la Réserve fédérale, mais créé par le gouvernement américain et soutenu par les réserves d'argent.

Cela représentait un retour au système économique sous lequel les États-Unis avaient été fondés, et il était tout à fait légal que Kennedy le fasse.

Au total, environ 4,5 milliards de dollars ont été mis en circulation, érodant les paiements d'intérêts à la Réserve fédérale et relâchant son contrôle sur la nation.

Cinq mois plus tard, John F. Kennedy a été assassiné à Dallas, au Texas, et les États-Unis ont été retirés de la circulation et détruits (à l'exception des échantillons conservés par les collectionneurs).John J. McCloy , président de Chase Manhattan Bank, et président de la Banque mondiale, a été appelé devant la Commission Warren, probablement pour s'assurer que les dimensions bancaires derrière le meurtre étaient cachées au public. Quand nous entrerons dans la onzième année de ce que l'histoire future décrira le plus certainement comme la Troisième Guerre mondiale, nous devons examiner les dimensions financières derrière les guerres. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'il devint évident que les Alliés allaient conquérir et imposer l'environnement d'après-guerre, les principales puissances économiques mondiales se réunirent à Bretton Woods, une station balnéaire de luxe du New Hampshire, en juillet. 1944, et a élaboré l' accord de Bretton Woods pour la finance internationale.

La livre britannique a perdu sa position de la monnaie du commerce mondial et des réserves en faveur du dollar américain (dans le cadre du prix demandé par Roosevelt en échange d'entrée des États-Unis dans la guerre).

En l'absence des avantages économiques d'être l'argent dans le monde, la Grande-Bretagne a été contraint de nationaliser la Banque d'Angleterre en 1946. L'accord de Bretton Woods, ratifié en 1945, en plus du commerce mondial du dollar et la monnaie de réserve, Il a forcé les nations signataires à lier étroitement leurs devises au dollar.

Les nations qui ont ratifié Bretton Woods l'ont fait sous deux conditions:

La première était que la Réserve fédérale s'abstiendrait d'imprimer trop de dollars pour piller de vrais produits d'autres nations en échange de papier et d'encre, ce qui aurait été essentiellement une taxe impériale.

Cette garantie était appuyée par la deuxième exigence, à savoir que le dollar américain serait toujours convertible en or, à un taux de change de 35 $ l'once.

Bien sûr, la Réserve fédérale, étant une banque privée et ne relevant pas du gouvernement américain , a commencé à surimprimer les dollars en papier, et la plus grande partie de la prospérité perçue des années 1950 et 1960 était le résultat des obligations de la les pays étrangers acceptent les billets de papier comme des équivalents-or à un taux de 35 $ l'once.

Puis, en 1970, la France a regardé l'énorme pile de billets de papier accumulés dans ses coffres, par lesquels les vrais produits français comme le vin et le fromage avaient été changés, et a informé le gouvernement américain qu'ils exerceraient leur option selon Bretton Woods pour retourner les billets de papier et les échanger contre de l'or à 35 $ l'once.

Bien sûr, les États-Unis n'avaient pas d'or près pour racheter les billets de papier, et ainsi, le 15 août 1971, Richard Nixon a «temporairement» suspendu la convertibilité de l'or des billets de la Réserve fédérale de USA

Ce "choc Nixon" a effectivement pris fin avec Bretton Woods, et de nombreuses devises mondiales ont commencé à se détacher du dollar américain.

Pire encore, puisque les États-Unis avaient garanti leurs prêts avec des réserves d'or nationales, il est vite devenu évident que le gouvernement américain n'avait pas assez d'or pour couvrir les dettes en souffrance. Les pays étrangers ont commencé à être très nerveux au sujet de leurs prêts aux États-Unis. et naturellement, ils ne voulaient pas prêter de l'argent supplémentaire aux États-Unis sans une forme de garantie subsidiaire.

Puis Richard Nixon a lancé le mouvement environnemental, avec l' Environmental Protection Agency ( EPA ) et ses divers programmes comme «zones sauvages», «zones sans route», «rivières du patrimoine», «marécages», etc., qui ont saisi de vastes zones des terres publiques et les mettre hors de portée du peuple américain, qui étaient techniquement les propriétaires de ces terres.

Mais Nixon avait peu d'intérêt pour l'environnement, et le but réel de cette confiscation des terres sous l'apparence de l'environnement était de promettre ces terres vierges et leurs vastes ressources minérales comme une garantie subsidiaire de la dette publique.

L'abondance des différents programmes consistait simplement à cacher l'ampleur réelle de la promesse faite aux prêteurs étrangers de la terre américaine en tant que garantie subsidiaire des dettes gouvernementales; finalement, près de 25% de la nation elle-même.

Avec la terre comme garantie subsidiaire déjà rare dans son offre, le gouvernement américain a entrepris un nouveau programme pour soutenir la demande internationale décroissante pour le dollar.

Les États-Unis ont approché les pays producteurs de pétrole, en particulier au Moyen-Orient, et leur ont offert un accord:

En échange de la vente de son pétrole uniquement pour des dollars, les États-Unis garantiraient la sécurité militaire de ces pays riches en pétrole.

Ces nations accepteraient de dépenser et d'investir leurs dollars américains en papier aux États-Unis, en particulier dans les obligations du Trésor, rachetables pour les générations futures de contribuables américains.

Le concept a été étiqueté comme le "pétrodollar".

En effet, les Etats-Unis, désormais incapables de soutenir le dollar avec de l'or, le soutenaient désormais avec du pétrole. L'huile des autres peuples. Et ce besoin de maintenir le contrôle de ces pays pétroliers pour soutenir le dollar a façonné la politique étrangère des États-Unis dans la région depuis lors.

Mais comme l'industrie américaine et l'agriculture avait décliné, les pays producteurs de pétrole ont fait face à un dilemme. Ces groupes de billets de la Réserve fédérale américaine n'étaient pas en mesure d'acheter beaucoup aux États-Unis parce que les États-Unis avaient peu à offrir (autre que l'immobilier) à quelqu'un qui voulait acheter.

Les voitures et les avions européens étaient supérieurs et moins chers, tandis que les expériences sur les cultures vivrières issues d' organismes génétiquement modifiés (OGM) ont conduit les pays à refuser d'acheter des produits alimentaires américains. La belligérance constante d'Israël contre ses voisins a fait les États - Unis se demandent si Vous pourriez vraiment remplir votre partie de l'accord de pétrodollars.

Les pays producteurs de pétrole ont commencé à parler de la vente de leur pétrole dans la monnaie que les acheteurs ont décidé d'utiliser. L'Irak, déjà hostile aux Etats-Unis après la «Tempête du Désert», a revendiqué le droit de vendre son pétrole en euros en 2000 et en 2002.

Les Nations Unies ont accepté de l'autoriser dans le cadre du programme «Pétrole contre nourriture» institué après la guerre de 1991. Un an plus tard, en 2003, les États-Unis ont de nouveau envahi l'Irak, lynché Saddam Hussein (2006) et mis du pétrole. de l'Irak sur le marché mondial seulement pour les dollars américains.

Le changement évident de la politique américaine après le 11 septembre , d'être un agent impartial de la paix au Moyen-Orient et d'être un soutien inconditionnel à l'agression d'Israël, n'a fait qu'affaiblir la confiance dans l'accord Petrodollars, et dans Chaque fois plus de pays producteurs de pétrole ont commencé ouvertement à parler du commerce du pétrole pour d'autres monnaies mondiales.

En Libye, Mouammar Kadhafiil avait institué une banque centrale d'État et une monnaie commerciale basée sur la valeur, le dinar d'or. Kadhafi a annoncé que le pétrole de la Libye était à vendre, mais seulement par dinars d'or. D'autres pays africains, voyant la hausse du dinar d'or et de l'euro, tandis que le dollar américain a continué son déclin entraîné par l'inflation, ont versé dans la nouvelle monnaie libyenne pour le commerce.

Ce mouvement avait le potentiel de miner sérieusement l'hégémonie mondiale du dollar.

Le président français Nicolas Sarkozy serait allé jusqu'à appeler la Libye,

"une menace à la sécurité financière du monde."

Ainsi, les États-Unis ont envahi la Libye, tué dans une manière brutale à Kadhafi (ne pas être leçon pratique lynchage de Saddam un message suffisant, apparemment), a imposé une banque centrale de production pétrolière privée, et est retourné en Libye seulement dollars.

L'emplacement de l'or qui aurait dû devenir le dinar d'or, selon les derniers rapports, est inconnu.

Selon le général Wesley Clark , le plan directeur pour la «dollarisation» des pays pétroliers du monde comportait sept objectifs:

L'Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et l'Iran (le Venezuela, qui a osé vendre son pétrole à la Chine pour le yuan, est un ajout tardif).

Ce qui est remarquable à ce sujet, ce sont les sept nations originales visées par les États-Unis. est qu'aucun d'entre eux n'est membre de la Banque des règlements internationaux ( BRI ), la banque centrale privée des banquiers centraux privés, située en Suisse.

Cela signifiait que ces nations décidaient elles-mêmes comment diriger les économies de leurs nations, plutôt que de se rendre aux banques privées internationales.

Maintenant les téléspectateurs des bras des banquiers se concentrent sur l'Iran, qui ose avoir une banque centrale du gouvernement et vendre son pétrole pour l'argent qu'ils choisissent.

L'agenda de la guerre est, comme toujours, de forcer le pétrole iranien à être vendu uniquement pour des dollars et de les forcer à accepter une banque centrale privée .

Le gouvernement allemand a récemment demandé le remboursement de certains de ses lingots auprès de la Banque de France et de la Réserve fédérale de New York. La France a déclaré qu'il faudra 5 ans pour retourner l'or de l'Allemagne. Les Etats-Unis ont déclaré qu'il leur faudrait 8 ans pour restituer l'or à l'Allemagne.

Ceci suggère fortement que la Banque de France et la Réserve Fédérale de New York ont ​​utilisé l'or déposé à d'autres fins, et qu'ils se déplacent rapidement pour trouver le nouvel or pour couvrir le déficit et éviter une ruée vers l'or.

Alors il est inévitable que la France envahisse soudainement le Mali , ostensiblement pour combattre Al-Qaïda, avec les Américains les rejoignant.

Le Mali est justement l'un des plus grands producteurs d'or au monde, dont les exportations représentent 80% des exportations totales du Mali. La guerre au profit des banquiers est impossible, ce qui pourrait être plus évident!

Vous avez été éduqué par un système scolaire public et par les médias qui vous assurent constamment que les raisons de toutes ces guerres et meurtres sont nombreuses et variées.

Les États-Unis prétendent apporter la démocratie aux pays conquis qui ne le font pas; Le résultat habituel d'un renversement fait par les Américains est l'imposition d'une dictature, comme,

le renversement par la CIA en 1953 du gouvernement démocratiquement élu de l'Iran par Mohammad Mosaddegh et l'imposition de Sha Reza Pahlevi

le renversement par la CIA en 1973 du gouvernement démocratiquement élu du Chili du président Salvador Allende et l'imposition d' Augusto Pinochet

sauver un peuple d'un oppresseur cruel

revanche pour le 11 septembre

l'excuse usée et polyvalente pour toute invasion, la possession d'armes de destruction massive

Ils passent leurs meurtres toujours comme des œuvres de solitaires fous pour obscurcir le véritable ordre du jour.

Le vrai programme est très simple:

C'est l'asservissement des gens en créant un faux sens de l'obligation.

Cette obligation est fausse parce que le système des Banques Centrales Privées, par sa conception intrinsèque, crée toujours plus de dettes que l'argent avec lequel cette dette est payée.

Central Private Banking n'est pas une science, c'est une religion; c'est un ensemble de règles arbitraires créées au profit du sacerdoce, c'est-à-dire les propriétaires de la banque centrale privée.

La fraude persiste, avec des résultats souvent létaux, parce que les gens sont amenés à croire que c'est la façon dont la vie est supposée être et qu'aucune autre alternative n'existe ou devrait être rêvée. La même chose était vraie appliquée à deux anciens systèmes d'esclavage,

le gouvernement par la loi divine

l'esclavage,

... les deux systèmes construits pour tromper les gens et les soumettre à l'obéissance, et tous deux maintenant reconnus par la civilisation moderne comme illégitimes.

Nous entrons maintenant dans un temps dans l'histoire humaine où nous reconnaissons que la règle par la dette, les banques centrales du gouvernement ou privés qui émettent des fonds publics comme un prêt avec intérêt, est tout aussi illégitime.

Cela ne fonctionne que tant que les gens continuent à croire que c'est la façon dont la vie est censée

Mais comprenez cela avant tout:

Les banques centrales privées n'existent pas pour servir le peuple, la communauté ou la nation.

Les banques centrales privées existent pour servir leurs propriétaires , pour les rendre riches au-delà des rêves de Midas, et tout cela pour le coût total de l'encre, du papier et de la corruption appropriée pour le fonctionnaire indiqué.

Derrière toutes ces guerres, tous ces meurtres, les cent millions d'horribles morts de toutes les guerres, se trouve une politique dictatoriale unique.

Les banquiers centraux privés ne permettent aux gouvernants de gouverner qu'à la condition que les gens d'une nation soient asservis par des banques centrales privées. S'ils échouent en cela, ce dirigeant sera assassiné et sa nation envahie par ces autres nations asservies par les banques centrales privées.

Le « choc des civilisations » supposé dont nous lisons dans les médias d' entreprise est vraiment une guerre entre les systèmes bancaires, avec des banques centrales privées qui veulent à imposer au reste du monde, peu importe combien de millions doit mourir pour elle.

En effet, l'agitation constante de la haine contre les musulmans repose sur un simple fait:

Comme les premiers chrétiens (avant que le système bancaire privé des Templiers ), les musulmans interdisent ou l' usure prêter de l' argent avec intérêt.

Et c'est la raison pour laquelle notre gouvernement et les médias insistent sur le fait que les musulmans doivent être tués ou convertis.

Ils refusent de se rendre aux pièces qui sont émises uniquement pour recueillir des intérêts. Ils refusent d'être esclaves de dettes. Donc, à la guerre, vos enfants doivent aller verser leur sang pour l'or des toxicomanes.

Nous avons à peine survécu aux deux dernières guerres mondiales.

À l'ère du nucléaire et des armes biologiques, les banquiers centraux privés sont-ils prêts à risquer d'incinérer toute la planète pour alimenter leur avidité?

Apparemment, c'est comme ça .

Et alors que nous continuons notre tour des mondes morts, nous arrivons à celui-ci, que les anciens habitants appelaient "Terre", ce qui est assez bizarre parce que quand il était encore vivant, la surface était principalement de l'eau. Allez comprendre

De toute façon, ils ne peuvent pas le dire, ils ont brûlé leur propre monde à cause d'une guerre religieuse contre un dieu nommé 'Dol-Arh'.

Mais heureusement, il n'y avait pas de vie intelligente sur cette planète,

Donc, pas de véritable perte.

Tu sais ce que je veux dire?

Et alors que nous continuons notre voyage à travers des mondes morts, nous arrivons à ce que les anciens habitants appelés « Terre », ce qui est un peu bizarre parce que quand j'étais encore en vie, était toute l' eau de surface. Va savoir.

Quoi qu'il en soit, pour autant que nous sachions, ils ont brûlé leur propre monde en cendres à cause d'une guerre religieuse menée par un dieu appelé 'Dol-Arh'.

Mais, heureusement, il n'y avait pas de vie intelligente sur cette planète,

ce n'est donc pas une grosse perte.

Comprenez-vous ce que je veux dire?

En laissant de côté les bannières d'agitation et de propagande, toutes les guerres modernes sont des guerres menées par et pour les banquiers privés , se sont battus et saignés par des tiers, ignorant la vraie raison qu'ils attendent d' être tués et estropiés gracieusement.

Le processus est assez simple:

Dès que la Banque centrale privée émet son argent sous forme de prêt avec intérêt, le public est de plus en plus contraint de s'endetter.

Quand les gens ne veulent pas emprunter plus, c'est quand les économistes keynésiens exigent que le gouvernement emprunte davantage pour maintenir le fonctionnement du système pyramidal.

Quand le peuple et le gouvernement refusent d'emprunter davantage, c'est au début des guerres que tout le monde s'endette encore plus pour payer la guerre, et après la guerre, emprunter davantage pour la reconstruction."

 Voir plus claire. Quelle meilleur façon de savoir a qui nous devons affronter . Tout au long de l histoire, les catastrophes comme les guerres, ont modelées notre existence. Combien des grands esprits ont périt en nom de la liberté. De la liberté des banques pour continuer a remodeler l espace de vie en un espace de domination. De la chère a cannons ; des outils pour faire fonctionner les armes et machines de mort. Les généraux, les hauts gradés, les politiciens, les industriels, les penseurs qui attisent les conflits, les moyens de communications qui, aveuglés par les jetteurs de sable aux yeux de tout le monde, répandent la peur et préparent le grand public a leurs propre mort. J étais en France en 2014, en voyant les nouvelles sur la Syrie et le tracas médiatique venter des situations prévisibles. Un amis, que sur ment avait fait le service militaire me dit: HO, on nous prépare pour la guerre. Il a dit aussi une phrase qui m a scotche: Quand on est dans l armé, comprendre c'est déjà une trahison. Les occidentaux ont pris l habitude de voir les guerres se passer ailleurs. Ils se dissent, quelle chance !. Cela a deux buts : le première c est de faire penser que la ou ils se trouvent c est le peru. L autre, c est d être rassurés de que la démocratie, la lutte contre les dictateurs, les droits de l homme il faut les respecter et faire appliquer par tout. C'est du sable bien fin jeté dans yeux inexpert de la bêtisé humaine. 

 Alors, est ce que monsieur Trump va envahir le Venezuela ? Ils ont bien préparé le terrain depuis bien long temps pour que l opinion publique trouve cet acte normal et en accord aux lois. Ils n ont pas pu faire partir Le président Chavez avec les méthodes qu ils utilisent actuellement contre le président Maduro. Monsieur Chavez est mort d un cancer. Comme monsieur Yasser Arafat, comme tant d autres qui ont fait face au barbare. Il va y avoir un moment, ou ces choses ignobles vont devoir s arrêter. Alors, monsieur le tout puissant ; si vous ne pouvez pas respecter la vie et paix des autres, des forces majeurs sont la, pour vous rappeler l intouchabilité aux valeurs de la vie que dorénavant vont se verser sur terre. N oubliez pas L aras San Juan, je dis cela parce que vous étés déjà au courant.

Le triomphe des Fake News

24 avril 2018

Le 14 avril 2018, les États-Unis ont tiré une salve de 103 missiles de croisière sur des cibles en Syrie ; 71 ont été interceptés ; seulement 32 ont atteint leurs cibles et n'ont causé que des dommages sans conséquence. Le coût des missiles était d'environ 185 millions de dollars. Les États-Unis ont affirmé qu'ils punissaient ainsi le gouvernement syrien pour avoir attaqué des civils avec des armes chimiques, sur la base de vidéos manifestement truquées et de preuves médico-légales inexistantes tout en ignorant que la Syrie [en tant qu'État, NdT] était certifiée internationalement comme exempte d'armes chimiques.

Le 7 avril 2017, les États-Unis ont tiré une salve de 59 missiles de croisière sur des cibles en Syrie ; 36 ont été interceptés ; seulement 23 ont atteint leurs cibles et n'ont causé que des dommages sans conséquence. Le coût seul des missiles était d'environ 100 millions de dollars. Les États-Unis ont affirmé qu'ils punissaient le gouvernement syrien pour avoir attaqué des civils avec des armes chimiques, sur la base de vidéos manifestement truquées et de preuves médico-légales inexistantes tout en ignorant que la Syrie était certifiée internationalement comme exempte d'armes chimiques.

Sur la base de ces deux frappes pouvant signifier qu'elles vont maintenant devenir un rituel annuel, ces deux informations nous permettent de faire les projections suivantes basées sur l'augmentation chaque année du nombre de missiles lancés en Syrie et l'amélioration annuelle des systèmes de défense aérienne syrienne pour les abattre.

En avril 2019, les États-Unis vont tirer une salve de 180 missiles sur des cibles en Syrie ; 140 seront abattus ; 40 passeront mais ne causeront que des dommages sans conséquence. Coût : 324 millions de dollars.

En avril 2020, les États-Unis vont tirer une salve de 314 missiles sur des cibles en Syrie ; 276 seront abattus ; 38 passeront mais ne causeront que des dommages sans conséquence. Coût : 565 millions de dollars.

En avril 2021 (si on imagine que le président Trump est toujours au pouvoir ou si son successeur choisit de poursuivre ce rituel annuel), les États-Unis lanceront une salve de 548 missiles sur des cibles en Syrie ; les 548 seront abattus ; aucun d'eux ne passera. Coût : 986 millions de dollars.

C'est une projection linéaire plutôt naïve. Je suppose une amélioration progressive [des systèmes de défense, NdT], alors que la vente des nouveaux systèmes S-300 de la Russie à la Syrie, qui avait été bloquée en raison des objections occidentales mais qui est de nouveau activement envisagée, scellerait efficacement l'espace aérien syrien contre toute incursion américaine.

Vous pourriez vous demander: « Quel pourrait être le but de cet exercice futile ? ». Eh bien, il y a plusieurs raisons pour lesquelles cet exercice pourrait être utile :

C'est un stimulant moral pour les Syriens, dont les systèmes de défense anti-aérien se sont avérés capables de contrecarrer avec succès l'armée américaine. Ils se sont extrêmement bien débrouillés avec des vieux systèmes fabriqués à l'époque soviétique ; ils feront encore mieux s'ils les mettent à niveau avec du matériel russe plus moderne. À ce stade, la Syrie, toujours dirigée par Bachar al-Assad, progresse bien vers la victoire complète sur les djihadistes. ISIS a été vaincu. Il y a quelques milliers de soldats américains échoués dans des bases dans le désert, mais ils sont sans conséquence. Ce qui est important, c'est que la guerre « civile » syrienne se termine, en grande partie grâce aux efforts diplomatiques de la Russie, de l'Iran et de la Turquie. Les États-Unis ne sont pas concernés par ce processus, et les attaques de missiles − aussi bien celle de l'an dernier que cette dernière − n'ont eu aucune incidence sur le résultat final.

C'est un stimulant moral pour le président américain et pour tous les Américains. Le taux d'approbation de Trump parmi l'électorat américain a grimpé d'un énorme 1% : encore 6000 Tomahawks, et il sera à 100% d'approbation ! Les présidents américains attaquent d'autres pays pour toutes sortes de raisons personnelles. Par exemple, Bill Clinton a bombardé une usine d'aspirine au Soudan, puis a bombardé la Serbie, à cause de problèmes avec une stagiaire de la Maison Blanche, Monica Lewinsky. Et maintenant, Donald Trump bombarde la Syrie à cause de problèmes avec la star du porno Stormy Daniels. Pour paraphraser Sigmund Freud, parfois un missile de croisière n'est qu'un missile de croisière ; mais parfois ce n'est pas le cas. Mais la raison pour bombarder est sans importance. En général, lorsque les présidents américains bombardent d'autres pays, les Américains applaudissent et agitent leurs petits drapeaux criards.

Il donne aux pays de l'OTAN − dans ce cas, la France et la Grande-Bretagne − l'occasion de prétendre que l'alliance occidentale a toujours un sens et qu'elle a encore des objectifs communs. Bien sûr, dans ce cas, les Britanniques n'ont fait que survoler la Méditerranée mais, selon le ministère de la Défense russe, ils n'ont pas été vus déployant ces missiles, alors que les avions français ne se sont même pas approchés de la Syrie. Mais seule la pensée compte et cette pensée semble être : « Quand les Américains disent aux Européens de sauter, ils sautent » − de pas très haut, remarquez, ou leurs genoux se briseraient. En prime, le gouvernement de Theresa May a dû gérer une distraction bienvenue avec l'affaire d'empoisonnement Skripal, qui se dégonfle assez maladroitement.

L'utilisation de beaucoup de missiles de croisière nécessite d'en commander davantage, ce qui crée des emplois et aide l'économie. Oui, cela s'ajoute également à la dette fédérale, qui dépasse déjà les 20 000 milliards de dollars, mais qu'est-ce qu'un autre milliard de dollars en missiles de croisière noyé dans le tas ? Et si les dépenses de défense prodigues poussent les États-Unis vers une faillite nationale, cela ne serait-il pas un pas positif vers la paix mondiale, étant donné que ce pays est enclin à bombarder d'autres pays sans raison valable ?

Vu l'excellente performance des systèmes de défense anti-aérien russes, beaucoup de pays dans le monde vont leur passer des commandes, aidant l'industrie russe de la défense à gagner encore plus d'argent. À son tour, plus les pays acquièrent des systèmes de défense aérienne russes, moins ils deviendront sensibles aux attaques américaines, faisant aussi faire un pas en avant vers la paix mondiale. Et ce ne sont pas seulement les ventes d'armes russes qui vont sûrement prendre de l'ampleur : Bachar al-Assad, qui a rencontré des parlementaires russes après l'attaque, était d'excellente humeur, très satisfait du soutien de la Russie et a déclaré pour la première fois que les contrats de la reconstruction syrienne iraient aux entreprises russes.

Ceux qui sont en faveur du changement de paradigme allant de la « nation indispensable » vers un monde multipolaire de nations souveraines ont une raison de se réjouir : en Syrie, un genre de Rubicon a été franchi en ce sens que, pour la première fois, les États-Unis ont été contraints de traiter avec la Fédération de Russie comme un égal sur un champ de bataille réel. Ce fait est obscurci par un barrage virtuel de propagande et de désinformation, mais au-dessous de tout cela, le véritable barrage de missiles de croisière physiques était largement conforme aux spécifications russes, ne donnant à la Russie aucune raison de se plaindre de l'attaque, si ce n'est qu'elle a eu lieu.

Mais peut-être le plus significatif, cet événement a été un triomphe majeur pour l'une des industries clés aux États-Unis qui montre une croissance très significative : l'industrie des « fake news ». Grâce à la nouvelle technologie d'information de masse, les États-Unis sont maintenant capables de créer leur propre réalité, complètement séparée des faits sur le terrain, en particulier dans les pays que la plupart des Américains ne peuvent même pas situer sur une carte. Des attaques d'armes chimiques ont lieu si les responsables américains le disent, sans tenir compte de ce que ces experts internationaux en armes chimiques ont à dire. Tout ce qui est important est que les vidéos de mises en scène de fausses attaques d'armes chimiques semblent assez réalistes pour un œil non averti. Dans le monde des « fake news » tous les missiles de croisière américains atteignent toujours leurs cibles, peu importe que l'on apporte la preuve qu'ils ne l'ont pas fait − des séquences vidéo d'interceptions, des données radar et des témoignages oculaires d'une demi-tonne de TNT explosant en plein ciel, générant un son beaucoup plus puissant qu'un missile qui explose au sol.

Vous pourriez penser que se cacher derrière un mur d'irréalité est un signe de faiblesse, et vous auriez raison. Mais si vous êtes une ancienne superpuissance qui se dirige vers une faillite nationale, l'inadéquation internationale et l'effondrement total, alors se livrer au jeu de faire semblant peut être très utile pour soulager la douleur, surtout si vous arrosez le tout avec une dose de fentanyl. Et alors, en plein « trip », pendant un bref moment de révélation, vous pourrez vous prélasser dans la lueur chaude de la connaissance parfaite que l'Amérique est en effet redevenue grande, tout comme le président l'a promis.

Il est également significatif que la fausse nature de l'événement n'a pas entravé la planification militaire réelle et très prudente qui en a fait le non-événement qu'il est de facto. Le Pentagone a pris soin de choisir des cibles afin que les dégâts soient complètement sans conséquence. En fait, il semble que la salve de cette année n'ait détruit qu'un seul bâtiment − un institut de recherche à côté d'un hôpital et un jardin d'enfants dépourvu d'armes chimiques. (La salve de l'année dernière a fait exploser des vieux avions à réaction stockés à l'extrémité inutilisée d'un aérodrome). Les autorités américaines ont également veillé à ne pas harceler ou bousculer les Russes, par crainte de représailles rapides et meurtrières. Cela montre que les planificateurs de guerre américains sont rationnels, prudents et non suicidaires. Ils savent qu'ils doivent bombarder quelque chose de temps en temps, pour des raisons de libido présidentielle ou quoi que ce soit d'autre, mais ils ne sont pas sur le point de faire sauter le monde par accident. Et ceci, j'espère que vous êtes d'accord, est un signe très prometteur.

Dmitry Orlov

Miyoceleste, 2018-03-25  -  9 h 16

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