la Nouvelle Inquisition

Notre monde évolue suivant des « principes » établis par des pensées bien arrêtées. Notre existence doit suivre un schemá qui ne permet pas de libertés autre que de le rendre redundante. Des lois et des principes sont annoncés pour encadrer la pensée et les populations en les faisant imaginer que cela est fait pour leurs bien. La liberté dont on nous badigeonne la conscience, n est autre chose qu une autre corde pour ficeler notre champs d action. Comme se fait il que cela soit une ligne extrêmement cohérente depuis des siècles. Que les mêmes libertés trop abusées ont la même façon de coercition. Des limiteurs d âmes s est sont constitués comme des rempart contre la démesure, l hérésie, la folie, l impensable, etc. Des lignes rouges se sont dessinées entre les domaines privés et secrets des faiseurs de vérités et les autres, qui ont le malheur d'exister et demander des faveurs que la nature donne aux animaux, aux plantes, à l'air ; mais pas aux humains. Découvrir des faits qui sont en dehors de la réalité consensuelle était puni de mort au moyen age. Léonard devait se cacher dans des souterrains humides et obscures pour comprendre comme fonctionne la machine humaine. Des livres contenant le savoir le plus précieux de la nature et de l'homme, devaient être cachés et entreposés dans des endroits interdits. Comme cela s est fait que la vérité est si répudie ? Qu une pensée éclairée fasse autant peur et esclandre ? Pourquoi notre monde est si fragile aux causes qui le constituent, aux raisons qui le déterminent, aux lois qui le font évoluer. Peut être qu'un aspect de lui est privilégié et les autres ne font pas l affaire. Morceler l existence en la faisant indigeste, incompréhensible, invivable, irréalisable. Faire pousser son aspect ou nous ne nous sentons pas en vie. Carrousel de folie ou notre rôle de hamster a assez duré. Pourquoi sommes nous aussi fragiles ; notre peur de mourir nous fait vivre emprisonnés ; changer notre pain de chaque jours pour de barreaux plus épais, plus haut, plus performants.

Le monde change mais dans les aspect matériels. Le révolution de la pensé avec les lumières a scindé l âme de la nature. Un écrivain français décrivais ce changement déjà avec Descartes, René Guénon.


René Guénon - Orient et Occident

1924

CIVILISATION ET PROGRÈS

La civilisation occidentale moderne apparaît dans l'histoire comme une véritable anomalie : parmi toutes celles qui nous sont connues plus ou moins complètement, cette civilisation est la seule qui se soit développée dans un sens purement matériel, et ce développement monstrueux, dont le début coïncide avec ce qu'on est convenu d'appeler la Renaissance, a été accompagné, comme il devait l'être fatalement, d'une régression intellectuelle correspondante ; nous ne disons pas équivalente, car il s'agit là de deux ordres de choses entre lesquels il ne saurait y avoir aucune commune mesure. Cette régression en est arrivée à un tel point que les Occidentaux d'aujourd'hui ne savent plus ce que peut être l'intellectualité pure, qu'ils ne soupçonnent même pas que rien de tel puisse exister ; de là leur dédain, non seulement pour les civilisations orientales, mais même pour le moyen âge européen, dont l'esprit ne leur échappe guère moins complètement. Comment faire comprendre l'intérêt d'une connaissance toute spéculative à des gens pour qui l'intelligence n'est qu'un moyen d'agir sur la matière et de la plier à des fins pratiques, et pour qui la science, dans le sens restreint où ils l'entendent, vaut surtout dans la mesure où elle est susceptible d'aboutir à des applications industrielles ? Nous n'exagérons rien ; il n'y a qu'à regarder autour de soi pour se rendre compte que telle est bien la mentalité de l'immense majorité de nos contemporains ; et l'examen de la philosophie, à partir de Bacon et de Descartes, ne pourrait que confirmer encore ces constatations. 

Nous rappellerons seulement que Descartes a limité l'intelligence à la raison, qu'il a assigné pour unique rôle à ce qu'il croyait pouvoir appeler métaphysique de servir de fondement à la physique, et que cette physique elle-même était essentiellement destinée, dans sa pensée, à préparer la constitution des sciences appliquées, mécanique, médecine et morale, dernier terme du savoir humain tel qu'il le concevait ; les tendances qu'il affirmait ainsi ne sont-elles pas déjà celles-là mêmes qui caractérisent à première vue tout le développement du monde moderne ? Nier ou ignorer toute connaissance pure et supra-rationnelle, c'était ouvrir la voie qui devait mener logiquement, d'une part, au positivisme et à l'agnosticisme, qui prennent leur parti des plus étroites limitations de l'intelligence et de son objet, et, d'autre part, à toutes les théories sentimentalistes et volontaristes, qui s'efforcent de chercher dans l'infra-rationnel ce que la raison ne peut leur donner. En effet, ceux qui, de nos jours, veulent réagir contre le rationalisme, n'en acceptent pas moins l'identification de l'intelligence tout entière avec la seule raison, et ils croient que celle-ci n'est qu'une faculté toute pratique, incapable de sortir du domaine de la matière ; Bergson a écrit 9 textuellement ceci : « L'intelligence, envisagée dans ce qui en paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils (sic), et d'en varier indéfiniment la fabrication »1 . 

Et encore : « L'intelligence, même quand elle n'opère plus sur la matière brute, suit les habitudes qu'elle a contractées dans cette opération : elle applique des formes qui sont celles mêmes de la matière inorganisée. Elle est faite pour ce genre de travail. Seul, ce genre de travail la satisfait pleinement. Et c'est ce qu'elle exprime en disant qu'ainsi seulement elle arrive à la distinction et à la clarté »2 . A ces derniers traits, on reconnaît sans peine que ce n'est point l'intelligence elle-même qui est en cause, mais tout simplement la conception cartésienne de l'intelligence, ce qui est bien différent ; et, à la superstition de la raison, la « philosophie nouvelle », comme disent ses adhérents, en substitue une autre, plus grossière encore par certains côtés, la superstition de la vie. Le rationalisme, impuissant à s'élever jusqu'à la vérité absolue, laissait du moins subsister la vérité relative ; l'intuitionnisme contemporain rabaisse cette vérité à n'être plus qu'une représentation de la réalité sensible, dans tout ce qu'elle a d'inconsistant et de incessamment changeant ; enfin, le pragmatisme achève de faire évanouir la notion même de vérité en l'identifiant à celle d'utilité, ce qui revient à la supprimer purement et simplement. 

Si nous avons un peu schématisée les choses, nous ne les avons nullement défigurées, et, quelles qu'aient pu être les phases intermédiaires, les tendances fondamentales sont bien celles que nous venons de dire ; les pragmatistes, en allant jusqu'au bout, se montrent les plus authentiques représentants de la pensée occidentale moderne : qu'importe la vérité dans un monde dont les aspirations, étant uniquement matérielles et sentimentales, et non intellectuelles, trouvent toute satisfaction dans l'industrie et dans la morale, deux domaines où l'on se passe fort bien, en effet, de concevoir la vérité ? Sans doute, on n'en est pas arrivé d'un seul coup à cette extrémité, et bien des Européens protesteront qu'ils n'en sont point encore là ; mais nous pensons surtout ici aux Américains, qui en sont à une phase plus « avancée », si l'on peut dire, de la même civilisation : mentalement aussi bien que géographiquement, l'Amérique actuelle est vraiment l'Extrême-Occident » ; et l'Europe suivra, sans aucun doute, si rien ne vient arrêter le déroulement des conséquences impliquées dans le présent état des choses.

Mais ce qu'il y a peut-être de plus extraordinaire, c'est la prétention de faire de cette civilisation anormale le type même de toute civilisation, de la regarder comme « la civilisation » par excellence, voire même comme la seule qui mérite ce nom. C'est aussi, comme complément de cette illusion, la croyance au « progrès », envisagé d'une façon non moins absolue, et identifié naturellement, dans son essence, avec ce développement matériel qui absorbe toute l'activité de l'Occidental moderne. Il est curieux de constater combien certaines idées arrivent promptement à se répandre et à s'imposer, pour peu, évidemment, qu'elles répondent aux tendances générales d'un milieu et d'une époque ; c'est le cas de ces idées de « civilisation » et 1 L'Évolution créatrice, p. 151. 2 Ibid., p. 174. 10 de « progrès », que tant de gens croient volontiers universelles et nécessaires, alors qu'elles sont en réalité d'invention toute récente, et que, aujourd'hui encore, les trois quarts au moins de l'humanité persistent à les ignorer ou à n'en tenir aucun compte. Jacques Bainville a fait remarquer que, « si le verbe civiliser se trouve déjà avec la signification que nous lui prêtons chez les bons auteurs du XVIIIe siècle, le substantif civilisation ne se rencontre que chez les économistes de l'époque qui a précédé immédiatement la Révolution. Littré cite un exemple pris chez Turgot. 

Littré, qui avait dépouillé toute notre littérature, n'a pas pu remonter plus loin. Ainsi le mot civilisation n'a pas plus d'un siècle et demi d'existence. Il n'a fini par entrer dans le dictionnaire de l'Académie qu'en 1835, il y a un peu moins de cent ans... L'antiquité, dont nous vivons encore, n'avait pas non plus de terme pour rendre ce que nous entendons par civilisation. Si l'on donnait ce mot-là à traduire dans un thème latin, le jeune élève serait bien embarrassé... La vie des mots n'est pas indépendante de la vie des idées. Le mot de civilisation, dont nos ancêtres se passaient fort bien, peut-être parce qu'ils avaient la chose, s'est répandu au XIXe siècle sous l'influence d'idées nouvelles. Les découvertes scientifiques, le développement de l'industrie, du commerce, de la prospérité et du bien-être, avaient créé une sorte d'enthousiasme et même de prophétisme. La conception du progrès indéfini, apparue dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, concouru à convaincre l'espèce humaine qu'elle était entrée dans une ère nouvelle, celle de la civilisation absolue. C'est à un prodigieux utopiste, bien oublié aujourd'hui, Fourier, que l'on doit d'appeler la période contemporaine celle de la civilisation et de confondre la civilisation avec l'âge moderne... La civilisation, c'était donc le degré de développement et de perfectionnement auquel les nations européennes étaient parvenues au XIXe siècle. Ce terme, compris par tous, bien qu'il ne fût défini par personne, embrassait à la fois le progrès matériel et le progrès moral, l'un portant l'autre, l'un uni à l'autre, inséparables tous deux. La civilisation, c'était en somme l'Europe elle-même, c'était un brevet que se décernait le monde européen » 3 . C'est là exactement ce que nous pensons nous-même ; et nous avons tenu à faire cette citation, bien qu'elle soit un peu longue, pour montrer que nous ne sommes pas seul à le penser.

Ainsi, ces deux idées de « civilisation » et de « progrès », qui sont fort étroitement associées, ne datent l'une et l'autre que de la seconde moitié du XVIIIe siècle, c'est-à-dire de l'époque qui, entre autres choses, vit naître aussi le matérialisme ; et elles furent surtout propagées et popularisées par les rêveurs socialistes du début du XIXe siècle. Il faut convenir que l'histoire des idées permet de faire parfois des constatations assez surprenantes, et de réduire certaines imaginations à leur juste valeur ; elle le permettrait surtout si elle était faite et étudiée comme elle devrait l'être, si elle n'était, comme l'histoire ordinaire d'ailleurs, falsifiée par des interprétations tendancieuses, ou bornée à des travaux de simple érudition, à d'insignifiantes recherches sur des points de détail. L'histoire vraie peut être dangereuse pour certains intérêts politiques ; et on est en droit de se demander si ce n est pas pour cette raison que certaines méthodes, en ce domaine, sont imposées officiellement à l'exclusion de toutes les autres : consciemment ou non, on écarte a priori tout ce qui permettrait de voir clair en bien des choses, et c'est ainsi que se forme l'« opinion publique ». 

Mais revenons aux deux idées dont nous venons de parler, et précisons que, en leur assignant une origine aussi rapprochée, nous avons uniquement en vue cette acception absolue, et illusoire selon nous, qui est celle qu'on leur donne le plus communément aujourd'hui. Pour le sens relatif dont les mêmes mots sont susceptibles, c'est autre chose, et, comme ce sens est très légitime, on ne peut dire qu'il s'agisse en ce cas d'idées ayant pris naissance à un moment déterminé ; peu importe qu'elles aient été exprimées d'une façon ou d'une autre, et, si un terme est commode, ce n'est pas parce qu'il est de création récente que nous voyons des inconvénients à son emploi. Ainsi, nous disons nous-même très volontiers qu'il existe « des civilisations » multiples et diverses ; il serait assez difficile de définir exactement cet ensemble complexe d'éléments de différents ordres qui constitue ce qu'on appelle une civilisation, mais néanmoins chacun sait assez bien ce qu'on doit entendre par là. Nous ne pensons même pas qu'il soit nécessaire d'essayer de renfermer dans une formule rigide les caractères généraux de toute civilisation, ou les caractères particuliers de telle civilisation déterminée ; c'est là un procédé quelque peu artificiel, et nous nous défions grandement de ces cadres étroits où se complaît l'esprit systématique. 

De même qu'il y a « des civilisations », il y a aussi, au cours du développement de chacune d'elles, ou de certaines périodes plus ou moins restreintes de ce développement, « des progrès » portant, non point sur tout indistinctement, mais sur tel ou tel domaine défini ; ce n'est là, en somme, qu'une autre façon de dire qu'une civilisation se développe dans un certain sens, dans une certaine direction ; mais, comme il y a des progrès, il y a aussi des régressions, et parfois même les deux choses se produisent simultanément dans des domaines différents. Donc, nous y insistons, tout cela est éminemment relatif ; si l'on veut prendre les mêmes mots dans un sens absolu, ils ne correspondent plus à aucune réalité, et c'est justement alors qu'ils représentent ces idées nouvelles qui n'ont cours que moins de deux siècles, et dans le seul Occident. Certes, « le Progrès » et « la Civilisation », avec des majuscules, cela peut faire un excellent effet dans certaines phrases aussi creuses que déclamatoires, très propres à impressionner la foule pour qui la parole sert moins à exprimer la pensée qu'à suppléer à son absence ; à ce titre, cela joue un rôle des plus importants dans l'arsenal de formules dont les « dirigeants » contemporains se servent pour accomplir la singulière œuvre de suggestion collective sans laquelle la mentalité spécifiquement moderne ne saurait subsister bien longtemps. 

A cet égard, nous ne croyons pas qu'on ait jamais remarqué suffisamment l'analogie, pourtant frappante, que l'action de l'orateur, notamment, présente avec celle de l'hypnotiseur (et celle du dompteur est également du même ordre) ; nous signalons en passant ce sujet d'études à l'attention des psychologues. Sans doute, le pouvoir des mots s'est déjà exercé plus ou moins en d'autres temps que le nôtre ; mais ce dont on n'a pas d'exemple, c'est cette gigantesque hallucination collective par laquelle toute une partie de l'humanité en est arrivée à prendre les plus vaines chimères pour 12 d'incontestables réalités ; et, parmi ces idoles de l'esprit moderne, celles que nous dénonçons présentement sont peut-être les plus pernicieuses de toutes. Il nous faut revenir encore sur la genèse de l'idée de progrès ; disons, si l'on veut, l'idée de progrès indéfini, pour mettre hors de cause ces progrès spéciaux et limités dont nous n'entendons aucunement contester l'existence. C'est probablement chez Pascal qu'on peut trouver la première trace de cette idée, appliquée d'ailleurs à un seul point de vue : on connaît le passage où il compare l'humanité à « un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement pendant le cours des siècles », et où il fait preuve de cet esprit anti traditionnel qui est une des particularités de l'Occident moderne, déclarant que « ceux que nous appelons anciens étaient véritablement nouveaux en toutes choses », et qu'ainsi leurs opinions ont fort peu de poids ; et, sous ce rapport, Pascal avait eu au moins un précurseur, puisque Bacon avait dit déjà avec la même intention : Antiquitas sœculi, juventus mundi. 

Il est facile de voir le sophisme inconscient sur lequel se base une telle conception : ce sophisme consiste à supposer que l'humanité, dans son ensemble, suit un développement continu et unilinéaire ; c'est là une vue éminemment « simpliste », qui est en contradiction avec tous les faits connus. L'histoire nous montra en effet, à toute époque, des civilisations indépendantes les unes des autres, souvent même divergentes, dont certaines naissent et se développent pendant que d'autres tombent en décadence et meurent, ou sont anéanties brusquement dans quelque cataclysme ; et les civilisations nouvelles ne recueillent point toujours l'héritage des anciennes. Qui oserait soutenir sérieusement, par exemple, que les Occidentaux modernes ont profité, si indirectement que ce soit, de la plupart des connaissances qu'avaient accumulées les Chaldéens ou les Égyptiens, sans parler des civilisations dont le nom même n'est pas parvenu jusqu'à nous ? Du reste, il n'y a pas besoin de remonter si loin dans le passé, puisqu'il est des sciences qui étaient cultivées dans le moyen âge européen, et dont on n'a plus de nos jours la moindre idée. Si l'on veut conserver la représentation de l'« homme collectif » qu'envisage Pascal (qui l'appelle très improprement « homme universel »), il faudra donc dire que, s'il est des périodes où il apprend, il en est d'autres où il oublie, ou bien que, tandis qu'il apprend certaines choses, il en oublie d'autres ; mais la réalité est encore plus complexe, puisqu'il y a simultanément, comme il y en a toujours eu, des civilisations qui ne se pénètrent pas, qui s'ignorent mutuellement : telle est bien, aujourd'hui plus que jamais, la situation de la civilisation occidentale par rapport aux civilisations orientales. 

Au fond, l'origine de l'illusion qui s'est exprimée chez Pascal est tout simplement celle-ci : les Occidentaux, à partir de la Renaissance, ont pris l'habitude de se considérer exclusivement comme les héritiers et les continuateurs de l'antiquité gréco-romaine, et de méconnaître ou d'ignorer systématiquement tout le reste ; c'est ce que nous appelons le « préjugé classique ». L'humanité dont parle Pascal commence aux Grecs, elle se continue avec les Romains, puis il y a dans son existence une discontinuité correspondant au moyen âge, dans lequel il ne peut voir, comme tous les gens du XVIIe siècle, qu'une période de sommeil ; enfin vient la Renaissance, c'est-à-dire le réveil de cette humanité, qui, à partir de ce moment, sera composée de l'ensemble des peuples européens. C'est une bizarre erreur, et qui dénote un horizon mental singulièrement borné, que celle qui consiste à prendre ainsi la partie pour le tout ; on pourrait en découvrir l'influence en plus d'un domaine : les psychologues, par exemple, limitent ordinairement leurs observations à un seul type d'humanité, l'Occidental moderne, et ils étendent abusivement les résultats ainsi obtenus jusqu'à prétendre en faire, sans exception, des caractères de l'homme en général.

Il est essentiel de noter que Pascal n'envisageait encore qu'un progrès intellectuel, dans les limites où lui-même et son époque concevaient l'intellectualité ; c'est bien vers la fin du XVIIIe siècle qu'apparut, avec Turgot et Condorcet, l'idée de progrès étendue à tous les ordres d'activité ; et cette idée était alors si loin d'être généralement acceptée que Voltaire s'empressa de la tourner en ridicule. Nous ne pouvons songer à faire ici l'histoire complète des diverses modifications que cette même idée subit au cours du XIXe siècle, et des complications pseudo-scientifiques qui y furent apportées lorsque, sous le nom d'« évolution », on voulut l'appliquer, non plus seulement à l'humanité, mais à tout l'ensemble des êtres vivants. L'évolutionnisme, en dépit de multiples divergences plus ou moins importantes, est devenu un véritable dogme officiel : on enseigne comme une loi, qu'il est interdit de discuter, ce qui n'est en réalité que la plus gratuite et la plus mal fondée de toutes les hypothèses ; à plus forte raison en est-il ainsi de la conception du progrès humain, qui n'apparaît plus là-dedans que comme un simple cas particulier. 

Mais, avant d'en arriver là, il y a eu bien des vicissitudes, et, parmi les partisans mêmes du progrès, il en est qui n'ont pu s'empêcher de formuler des réserves assez graves : Auguste Comte, qui avait commencé par être disciple de Saint-Simon, admettait un progrès indéfini en durée, mais non en étendue ; pour lui, la marche de l'humanité pouvait être représentée par une courbe qui a une asymptote, dont elle se rapproche indéfiniment sans jamais l'atteindre, de telle façon que l'amplitude du progrès possible, c'est-à-dire la distance de l'état actuel à l'état idéal, représentée par celle de la courbe à l'asymptote, va sans cesse en décroissant. Rien n'est plus facile que de montrer les confusions sur lesquelles repose la théorie fantaisiste à laquelle Comte a donné le nom de « loi des trois états », et dont la principale consiste à supposer que l'unique objet de toute connaissance possible est l'explication des phénomènes naturels ; comme Bacon et Pascal, il comparait les anciens à des enfants, tandis que d'autres, à une époque plus récente, ont cru mieux faire en les assimilant aux sauvages, qu'ils appellent des « primitifs », alors que, pour notre part, nous les regardons au contraire comme des dégénérés . D'un autre côté, certains, ne pouvant faire autrement que de constater qu'il y a des hauts et des bas dans ce qu'ils connaissent de l'histoire de l'humanité, en sont venus à parler d'un « rythme du progrès » ; il serait peut-être plus simple et plus logique, dans ces conditions, de ne plus parler de progrès du tout, mais, comme il faut sauvegarder à tout prix le dogme moderne, on suppose que « le progrès » existe quand même comme résultante finale de tous les progrès partiels et de toutes les régressions. Ces restrictions et ces discordances devraient donner à réfléchir, mais bien peu semblent s'en apercevoir ; les différentes écoles ne peuvent se mettre d'accord entre elles, mais il demeure entendu qu'on doit admettre le progrès et l'évolution, sans quoi on ne saurait probablement avoir droit à la qualité de « civilisé ». 

Un autre point est encore digne de remarque : si l'on recherche quelles sont les branches du prétendu progrès dont il est le plus souvent question aujourd'hui, celles auxquelles toutes les autres semblent se ramener dans la pensée de nos contemporains, on s'aperçoit qu'elles se réduisent à deux, le « progrès matériel » et le « progrès moral » ; ce sont les seules que Jacques Bainville ait mentionnées comme comprises dans l'idée courante de « civilisation », et nous pensons que c'est avec raison. Sans doute, certains parlent bien encore de « progrès intellectuel », mais cette expression, pour eux, est essentiellement synonyme de « progrès scientifique », et elle s'applique surtout au développement des sciences expérimentales et de leurs applications. On voit donc reparaître ici cette dégradation de l'intelligence qui aboutit à l'identifier avec le plus restreint et le plus inférieur de tous ses usages, l'action sur la matière en vue de la seule utilité pratique ; le soi-disant « progrès intellectuel » n'est plus ainsi, en définitive, que le « progrès matériel » lui-même, et, si l'intelligence n'était que cela, il faudrait accepter la définition qu'en donne Bergson. A la vérité, la plupart des Occidentaux actuels ne conçoivent pas que l'intelligence soit autre chose ; elle se réduit pour eux, non plus même à la raison au sens cartésien, mais à la plus infime partie de cette raison, à ses opérations les plus élémentaires, à ce qui demeure toujours en étroite liaison avec ce monde sensible dont ils ont fait le champ unique et exclusif de leur activité. 

Pour ceux qui savent qu'il y a autre chose et qui persistent à donner aux mots leur vraie signification, ce n'est point de « progrès intellectuel » qu'il peut s'agir à notre époque, mais bien au contraire de décadence, ou mieux encore de déchéance intellectuelle ; et, parce qu'il est des voies de développement qui sont incompatibles, c'est là précisément la rançon du « progrès matériel », le seul dont l'existence au cours des derniers siècles soit un fait réel : progrès scientifique si l'on veut, mais dans une acception extrêmement limitée, et progrès industriel bien plus encore que scientifique. Développement matériel et intellectualité pure sont vraiment en sens inverse ; qui s'enfonce dans l'un s'éloigne nécessairement de l'autre ; que l'on remarque bien, d'ailleurs, que nous dirons ici intellectualité, non rationalité, car le domaine de la raison n'est qu'intermédiaire, en quelque façon, entre celui des sens et celui de l'intellect supérieur : si la raison reçoit un reflet de ce dernier, alors même qu'elle le nie et se croit la plus haute faculté de l'être humain, c'est toujours des données sensibles que sont tirées les notions qu'elle élabore. Nous voulons dire que le général, objet propre de la raison, et par suite de la science qui est l'œuvre de celle-ci, s'il n'est pas de l'ordre sensible, procède cependant de l'individuel, qui est perçu par les sens ; on peut dire qu'il est au delà du sensible, mais non au-dessus ; il n'est de transcendant que l'universel, objet de 15 l'intellect pur, au regard duquel le général lui-même rentre purement et simplement dans l'individuel. C'est là la distinction fondamentale de la connaissance métaphysique et de la connaissance scientifique, telle que nous l'avons exposée plus amplement ailleurs ; et, si nous la rappelons ici, c'est que l'absence totale de la première et le déploiement désordonné de la seconde constituent les caractères les plus frappants de la civilisation occidentale dans son état actuel. 

Pour ce qui est de la conception du « progrès moral », elle représente l'autre élément prédominant de la mentalité moderne, nous voulons dire la sentimentalité ; et la présence de cet élément n'est point pour nous faire modifier le jugement que nous avons formulé en disant que la civilisation occidentale est toute matérielle. Nous savons bien que certains veulent opposer le domaine du sentiment à celui de la matière, faire du développement de l'un une sorte de contrepoids à l'envahissement de l'autre, et prendre pour idéal un équilibre aussi stable que possible entre ces deux éléments complémentaires. Telle est peut-être, au fond, la pensée des intuitionnistes qui, associant indissolublement l'intelligence à la matière, tentent de s'en affranchir à l'aide d'un instinct assez mal défini ; telle est plus sûrement encore celle des pragmatistes, pour qui la notion d'utilité, destinée à remplacer celle de vérité, se présente à la fois sous l'aspect matériel et sous l'aspect moral ; et nous voyons encore ici à quel point le pragmatisme exprime les tendances spéciales du monde moderne, et surtout du monde anglo-saxon qui en est la fraction la plus typique. En fait, matérialité et sentimentalité, bien loin de s'opposer, ne peuvent guère aller l'une sans l'autre, et toutes deux acquièrent ensemble leur développement le plus extrême ; nous en avons la preuve en Amérique, où, comme nous avons eu l'occasion de le faire remarquer dans nos études sur le théosophisme et le spiritisme, les pires extravagances « pseudo-mystiques » naissent et se répandent avec une incroyable facilité, en même temps que l'industrialisme et sa passion des « affaires » sont poussés à un degré qui confine à la folie ; quand les choses en sont là, ce n'est plus un équilibre qui s'établit entre les deux tendances, ce sont deux déséquilibres qui s'ajoutent l'un à l'autre et, au lieu de se compenser, s'aggravent mutuellement. 

La raison de ce phénomène est facile à apercevoir : là où l'intellectualité est réduite au minimum, il est tout naturel que la sentimentalité prenne le dessus ; et d'ailleurs celle-ci, en elle-même, est fort proche de l'ordre matériel : il n'y a rien, dans tout le domaine psychologique, qui soit plus étroitement dépendant de l'organisme, et, en dépit de Bergson, c'est le sentiment, et non l'intelligence, qui nous apparaît comme lié à la matière. Nous savons bien ce que peuvent répondre à cela les intuitionnistes : l'intelligence, telle qu'ils la conçoivent, est liée à la matière inorganique (c'est toujours le mécanisme cartésien et ses dérivés qu'ils ont en vue) ; le sentiment l'est à la matière vivante, qui leur paraît occuper un degré plus élevé dans l'échelle des existences. Mais, inorganique ou vivante, c'est toujours de la matière, et il ne s'agit jamais là-dedans que des choses sensibles ; il est décidément impossible à la mentalité moderne, et aux philosophies qui la représentent, de se dégager de cette limitation. A la rigueur, si l'on tient à ce qu'il y ait là une dualité de tendances, il faudra rattacher l'une à la matière, l'autre à la vie, et cette distinction peut effectivement servir à classer, d'une manière assez satisfaisante, les grandes superstitions de notre époque ; mais, nous le répétons, tout cela est du même ordre et ne peut se dissocier réellement ; ces choses sont situées sur un même plan, et non superposées hiérarchiquement. Ainsi, le « moralisme » de nos contemporains n'est bien que le complément nécessaire de leur matérialisme pratique : et il serait parfaitement illusoire de vouloir exalter l'un au détriment de l'autre, puisque, étant nécessairement solidaires, ils se développent tous deux simultanément et dans le même sens, qui est celui de ce qu'on est convenu d'appeler la « civilisation ». 

Nous venons de voir pourquoi les conceptions du « progrès matériel » et du « progrès moral » sont inséparables, et pourquoi la seconde tient, de façon à peu près aussi constante que la première, une place si considérable dans les préoccupations de nos contemporains. Nous n'avons nullement contesté l'existence du « progrès matériel », mais seulement son importance : ce que nous soutenons, c'est qu'il ne vaut pas ce qu'il fait perdre du côté intellectuel, et que, pour être d'un autre avis, il faut tout ignorer de l'intellectualité vraie ; maintenant, que faut-il penser de la réalité du « progrès moral » ? C'est là une question qu'il n'est guère possible de discuter sérieusement, parce que, dans ce domaine sentimental, tout n'est qu'affaire d'appréciation et de préférences individuelles ; chacun appellera « progrès » ce qui sera en conformité avec ses propres dispositions, et, en somme, il n'y a pas à donner raison à l'un plutôt qu'à l'autre. Ceux dont les tendances sont en harmonie avec celles de leur époque ne peuvent faire autrement que d'être satisfaits du présent état des choses, et c'est ce qu'ils traduisent à leur manière en disant que telle époque est en progrès sur celles qui l'ont précédée ; mais souvent cette satisfaction de leurs aspirations sentimentales n'est encore que relative, parce que les événements ne se déroulent pas toujours au gré de leurs désirs et c'est pourquoi ils supposent que le progrès se continuera au cours des époques futures. 

Les faits viennent parfois apporter un démenti à ceux qui sont persuadés de la réalité actuelle du « progrès moral », suivant les conceptions qu'on s'en fait le plus habituellement ; mais ceux-là en sont quittes pour modifier quelque peu leurs idées à cet égard, ou pour reporter dans un avenir plus ou moins lointain la réalisation de leur idéal, et ils pourraient se tirer d'embarras, eux aussi, en parlant d'un « rythme du progrès ». D'ailleurs, ce qui est encore beaucoup plus simple, ils s'empressent ordinairement d'oublier la leçon de l'expérience ; tels sont ces rêveurs incorrigibles qui, à chaque nouvelle guerre, ne manquent pas de prophétiser qu'elle sera la dernière. Au fond, la croyance au progrès indéfini n'est que la plus naïve et la plus grossière de toutes les formes de l'« optimisme » ; quelles que soient ses modalités, elle est donc toujours d'essence sentimentale, même lorsqu'il s'agit du « progrès matériel ». Si l'on nous objecte que nous avons reconnu nous-même l'existence de celui-ci, nous répondrons que nous ne l'avons reconnue que dans les limites où les faits nous la montrent, et que nous n'accordons aucunement pour cela qu'il doive ni même qu'il puisse se poursuivre indéfiniment ; du reste, comme il ne nous paraît point être ce qu'il y a de mieux au monde, au lieu de l'appeler progrès, nous préférerions l'appeler tout simplement développement ; ce n'est pas par lui-même que ce mot de progrès est gênant, mais c'est en raison de l'idée de « valeur » qui a fini par s'y attacher presque invariablement. 

Cette remarque en amène une autre : c'est qu'il y a bien aussi une réalité qui se dissimule sous le prétendu « progrès moral », ou qui, si l'on préfère, en entretient l'illusion ; cette réalité, c'est le développement de la sentimentalité, qui, toute question d'appréciation à part, existe en effet dans le monde moderne, aussi incontestablement que celui de l'industrie et du commerce (et nous avons dit pourquoi l'un ne va pas sans l'autre). Ce développement, excessif et anormal selon nous, ne peut manquer d'apparaître comme un progrès à ceux qui mettent la sentimentalité au-dessus de tout ; et peut-être dira-t-on que, en parlant de simples préférences comme nous le faisions tout à l'heure, nous nous sommes enlevé par avance le droit de leur donner tort. Mais il n'en est rien : ce que nous disions alors s'applique au sentiment, et au sentiment seul, dans ses variations d'un individu à un autre ; s'il s'agit de mettre le sentiment, considéré en général, à sa juste place par rapport à l'intelligence, il en va tout autrement, parce qu'il y a là une hiérarchie nécessaire à observer. Le monde moderne a proprement renversé les rapports naturels des divers ordres ; encore une fois, amoindrissement de l'ordre intellectuel (et même absence de l'intellectualité pure), exagération de l'ordre matériel et de l'ordre sentimental, tout cela se tient, et c'est tout cela qui fait de la civilisation occidentale actuelle une anomalie, pour ne pas dire une monstruosité. 

Voilà comment les choses apparaissent lorsqu'on les envisage en dehors de tout préjugé ; et c'est ainsi que les voient les représentants les plus qualifiés des civilisations orientales, qui n'y apportent aucun parti pris, car le parti pris est toujours chose sentimentale, non intellectuelle, et leur point de vue est purement intellectuel. Si les Occidentaux ont quelque peine à comprendre cette attitude, c'est qu'ils sont invinciblement portés à juger les autres d'après ce qu'ils sont eux-mêmes et à leur prêter leurs propres préoccupations, comme ils leur prêtent leurs façons de penser et ne se rendent même pas compte qu'il puisse en exister d'autres, tant leur horizon mental est étroit ; de là vient leur complète incompréhension de toutes les conceptions orientales. La réciproque n'est point vraie : les Orientaux, quand ils en ont l'occasion et quand ils veulent s'en donner la peine, n'éprouvent guère de difficulté à pénétrer et à comprendre les connaissances spéciales de l'Occident, car ils sont habitués à des spéculations autrement vastes et profondes, et qui peut le plus peut le moins ; mais, en général, ils ne sont guère tentés de se livrer à ce travail, qui risquerait de leur faire perdre de vue ou tout au moins négliger, pour des choses qu'ils estiment insignifiantes, ce qui est pour eux l'essentiel. 

La science occidentale est analyse et dispersion ; la connaissance orientale est synthèse et concentration ; mais nous aurons l'occasion de revenir là-dessus. Quoi qu'il en soit, ce que les Occidentaux appellent civilisation, les autres l'appelleraient plutôt barbarie, parce qu'il y manque précisément l'essentiel, c'est-à-dire un principe d'ordre supérieur ; de quel droit les Occidentaux prétendraient-ils imposer à tous leur propre appréciation ? Ils ne devraient pas oublier, d'ailleurs, qu'ils ne sont qu'une minorité dans l'ensemble de l'humanité terrestre ; évidemment, cette considération de nombre ne prouve rien à nos yeux, mais elle devrait faire quelque impression sur des gens qui ont inventé le « suffrage universel » et qui croient à sa vertu. Si encore ils ne faisaient que se complaire dans l'affirmation de la supériorité imaginaire qu'ils s'attribuent, cette illusion ne ferait de tort qu'à eux-mêmes ; mais ce qui est le plus terrible, c'est leur fureur de prosélytisme : chez eux, l'esprit de conquête se déguise sous des prétextes « moralistes », et c'est au nom de la « liberté » qu'ils veulent contraindre le monde entier à les imiter ! Le plus étonnant, c'est que, dans leur infatuation, ils s'imaginent de bonne foi qu'ils ont du « prestige » auprès de tous les autres peuples : parce qu'on les redoute comme on redoute une force brutale, ils croient qu'on les admire ; l'homme qui est menacé d'être écrasé par une avalanche est-il pour cela frappé de respect et d'admiration ? 

La seule impression que les inventions mécaniques, par exemple, produisent sur la généralité des Orientaux, c'est une impression de profonde répulsion ; tout cela leur paraît assurément plus gênant qu'avantageux, et, s'ils se trouvent obligés d'accepter certaines nécessités de l'époque actuelle, c'est avec l'espoir de s'en débarrasser un jour ou l'autre ; cela ne les intéresse pas et ne les intéressera jamais véritablement. Ce que les Occidentaux appellent progrès, ce n'est pour les Orientaux que changement et instabilité ; et le besoin de changement, si caractéristique de l'époque moderne, est à leurs yeux une marque d'infériorité manifeste : celui qui est parvenu à un état d'équilibre n'éprouve plus ce besoin, de même que celui qui sait ne cherche plus. Dans ces conditions, il est assurément difficile de s'entendre, puisque les mêmes faits donnent lieu, de part et d'autre, à des interprétations diamétralement opposées ; que serait-ce si les Orientaux voulaient aussi, à l'instar des Occidentaux, et par les mêmes moyens qu'eux, imposer leur manière de voir ? Mais qu'on se rassure : rien n'est plus contraire à leur nature que la propagande, et ce sont là des soucis qui leur sont parfaitement étrangers ; sans prêcher la « liberté », ils laissent les autres penser ce qu'ils veulent, et même ce qu'on pense d'eux leur est fort indifférent. Tout ce qu'ils demandent, au fond, c'est qu'on les laisse tranquilles ; mais c'est ce que refusent d'admettre les Occidentaux, qui sont allés les trouver chez eux, il ne faut pas l'oublier, et qui s'y sont comportés de telle façon que les hommes les plus paisibles peuvent à bon droit en être exaspérés. Nous nous trouvons ainsi en présence d'une situation de fait qui ne saurait durer indéfiniment ; il n'est qu'un moyen pour les Occidentaux de se rendre supportables : c'est, pour employer le langage habituel de la politique coloniale, qu'ils renoncent à l'« assimilation » pour pratiquer l'« association », et cela dans tous les domaines ; mais cela seul exige déjà une certaine modification de leur mentalité, et la compréhension de quelques-unes au moins des idées que nous exposons ici."

Les penseurs qui avec leurs travaux ont aidé au « développement » du monde des idées, sont choisi par le Maître a penser ou les limiteurs d âme. Ils ont bien prit position aux endroits ou le savoir se enseigne. Les grandes universités européenne et puis celles du reste du monde, sont les centres ou lignes rouges sont dessinées entre les domaines privés et secrets des faiseurs de vérités et les autres. Les prémisses qui constituent le monde sont suivies sans s'écarter d'un millième. C est ainsi que CH : Darwin a été promu pour dire au monde sa théorie sur les espèces. C est ainsi que Freud a été sélectionné pour construire une psyché humaine qui arrangeait bien a ceux qui ne veulent pas que les phénomènes paranormaux chez l'individu soient vus comme quelque chose faisant partie de l âme. Et puis tout ce que cela comporte. 

Deuxième protocole

Fonctionnaires serviles

https://bibliothequedecombat.files.wordpress.com/2013/02/protocoles-des-sages-de-sion-daprc3a8s-nilus.pdf

"Nous choisirons parmi le public des administrateurs aux tendances serviles. Ils serontin expérimentés dans l'art de gouverner: Nous les transformerons facilement en pions surnotre échiquier où ils seront mus par nos savants et sages conseillers, tout spécialementformés dés la plus tendre enfance pour le gouvernement du monde. Ainsi que vous le savezdéjà, ces hommes ont étudié cette science de gouverner d'après nos plans, politiques,l'expérience de l'Histoire et l'observation des événements actuels.. Les Gentils ne profitentpas des observations continuellement fournies par l'Histoire, mais ils s'en tiennent à uneroutine de théorie, sans se préoccuper des résultats qu'elle ne peut donner. Nousn'accorderons donc aucune importance aux Gentils. Qu'ils s'amusent jusqu'à ce que lestemps soient accomplis ; qu'ils vivent dans l'espérance de nouveaux plaisirs, ou dans lesouvenir des joies passées, Qu'ils croient que ces lois théoriques que nous leur avonsinspirées sont d'une suprême importance. Avec cette idée en perspective et le concours denotre presse, nous augmenterons sans cesse leur confiance aveugle en ces lois. L'éliteintellectuelle des Gentils s'enorgueillit de sa science et, sans la vérifier, la mettra enpratique telle que la lui auront présentée nos agents, pour former leurs esprits dans le sensvoulu par nous.Darwin, Marx, Nietzsche exploités par les JuifsNe croyez pas que nos assertions sont des mots en l'air. Considérez le succès deDarwin, Marx et Nietzsche, préparé par nous. L'effet démoralisant des tendances de ces doctrines sur l'esprit des Gentils ne devrait certes pas nous échapper." 

Protection aux communistes

Nous tenons à passer pour les libérateurs du travailleur, venus pour le délivrer de cette oppression en lui suggérant d'entrer dans les rangs de nos armées de socialistes, d'anarchistes et de communistes. Nous: protégerons toujours ces derniers, feignant de les aider par principe de fraternité et d'intérêt général pour l'humanité, évoqué par notre Maçonnerie socialiste. La noblesse qui, de droit, partageait le travail des classes laborieuses, avait tout intérêt à ce qu'elles fussent bien nourries, saines et fortes."

La nouvelle inquisition est repartie de celle de l'an 1200 . Cela ne fut plus que l'établissement de méthodes brutaux pour que le fils rouge soit assez visible. Le fait que cela soit fait par l église n est pas un accident ou le produit du hasard. Qu elle meilleure façon de faire accepter l indicible que si c est de dieu que cela vient. C est comme nos guerres actuelles contre le terrorisme et la barbarie. Quelqu'un a dit vers les années 2014 que les guerres en orient avaient remplacées les chambres a gaz. Le premier cadre conceptuel et camisole de force furent les 10 commandements. Suivis par des des siècles plus tard par la déclaration des droits de l homme. Cela c est le fruit du travail maçonnique durant les siècles. Déjà Hiram était le modèle a suivre. Tout le rituel d'initiation actuel vient de sa tragédie. 


Livre de l'Exode 20, 1-18 : dans la Bible et la foi chrétienne, l'Exode désigne la libération des tribus israélites de l'esclavage d'Egypte et le don de la Loi au Sinaï.

Et Dieu prononça toutes les paroles que voici : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison d'esclavage.

Tu n'auras pas d'autres dieux que moi. Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces images, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu'à la troisième et la quatrième génération ; mais ceux qui m'aiment et observent mes commandements, je leur garde ma fidélité jusqu'à la millième génération.

Tu n'invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque son nom pour le mal.

Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l'honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l'immigré qui réside dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu'ils contiennent, mais il s'est reposé le septième jour. C'est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l'a consacré.

Honore ton père et ta mère, afin d'avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.

Tu ne commettras pas de meurtre.

Tu ne commettras pas d'adultère.

Tu ne commettras pas de vol.

Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.

Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. »

Nous allons voir maintenant des informations sur celui qui apporta ces dix lois aux hommes, Moises. 

Transcriptions de session Cassiopéenne

https://es.cassiopaea.org/

Session 5 octobre 1994

Q: (L) était le dieu qui a communiqué avec Abraham l' un des Lézards?

Un: Oui. Q: (L) Le pacte qu'Abraham a fait avec les Lizzies? Un: Oui. Pas directement.

Q: (L) Quelle était la véritable identité du serpent en Eden? 

A: Lézards.

Session 7 octobre 1994

Q: (L) Qui étaient les créateurs originaux de la race humaine? 

A: Nous. Q: (L) Les Cassiopéens, n'est-ce pas? Un: Oui. 

Q: (L) Dans quel but nous avez-vous créé? Était-ce un mandat de Dieu? 

A: Développement ou avancement de l'âme. 

Q: (L) L'histoire sumérienne de la création des êtres humains implique une histoire où ils disent qu'ils ont tué un dieu et mélangé son sang et ses parties à mélanger avec de la boue puis l'ont planté dans ces déesses "gestation" féminines et que c'est là la race humaine est venue. Maintenant, cela ressemble énormément à ce que font les "Gris" à l'heure actuelle. Est-ce que quelqu'un a vraiment tué un "dieu", brisé son âme et fait ainsi la race humaine?

A: Symbolisme et séquence d'événements incorrecte. 

Q: (L) Quelle était cette histoire? Quel était le véritable événement de graines? 

R: Les êtres de lézards modifient génétiquement la race humaine après la bataille pour leur propre alimentation. 

Q: (L) Quand ces événements dont parlent ces histoires sumériennes ont-ils eu lieu? A: il y a 309000 ans, env.

Q: (L) Maintenant, vous dites que le père de Jésus était un aryen. D'où est-ce qu'il venait? 

A: Palestine. 

Q: (L) Quelle est l'origine de la race aryenne? R: La 5ème planète est maintenant connue sous le nom de ceinture d'astéroïdes. 1

Q: (L) Quand sont-ils venus sur la terre? A: il y a 80 mille ans? Difficile pour nous d'utiliser votre système de mesure.

Q: (L) Étaient-ils semblables en forme et en structure à ce qu'ils sont maintenant? Un: Oui. 

Q: (L) Pourquoi est-ce que nos scientifiques n'ont pas été capables de découvrir des preuves d'une existence si ancienne? A: Ils savent, ne veulent pas le reconnaître. 

Q: (L) D'où viennent les Celtes? 

A: Pareil. Des gens féroces. Venu de la cinquième planète. 

Q: (L) Quand cette planète a-t-elle été détruite? 

A: il y a 80 mille ans. 

Q: (L) Des descendants de Jésus étaient-ils des individus célèbres que nous connaîtrons? 

Un: Oui. Yasser Arafat. Churchill.

Q: (L) D'où viennent les Juifs? 

A: Atlantis. 

Q: (L) Qui était Yahweh? 

A: Être fictif. 

Q: (L) Qui était le dieu qui a parlé à Moïse sur la montagne?

A: Projection audible de Lézards. 

Q: (L) Moïse a-t-il réalisé à n'importe quel moment qu'il avait été trompé par les Lizzies? 

R: Non 

Q: (L) Et pourtant, l'autre soir , vous avez dit que Moïse fait aussi le travail avec le Christ sur un autre plan, est - ce exact? 

Un: Oui. 

Q: (L) Eh bien, s'il a été induit en erreur par les Lizzies, comment est-il arrivé à être un bon gars? 

A: enseigné après.

Q: (L) Après quoi? 

A: Transfert de plan. 

Q: (L) Moïse est-il mort? 

R: Non Q: (L) 

Qui l'a emmené? 

A: Nous. Fin de session. 

L église et le nouveau testament ont œuvré pour égaliser la pensée durant 2000 ans. Cela a fait de notre planète une entité religieuse avant d être une entité humaine. L'apport de la renaissance et puis du siècle des lumières fut l'éloignement des concepts religieux pour saisir le monde. La raison et la science ont enlevé le pouvoir au Vatican, mais donne le pouvoir aux maîtres limiteurs d âme. Dans ce processus, l'argent a compté pour beaucoup. La féodalité ayant été évincé par la révolution, l argent est changé de main. L'uniformisation des masses par des nouvelles lois (le contrat social de Rousseau) prépare la révolution industrielle et l exploitation du peuple pour les bienfaits de la banque. C'est le moment où naissent les capitaux qui vont terraformer notre époque. La mondialisation actuelle ou époque de prédation internationale, apparaît comme conséquence du capitalisme.La pas suivant pour enlever les âmes a dieu et les donner a la république, fus la déclaration des droits de l homme. 

L'article 1 énonce le principe d'égalité selon lequel « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. »C'est à la fois l'aboutissement et la principale requête du programme révolutionnaire, à savoir l'abolition de la société d'ordres et de privilèges de l'Ancien régimen.

Ce principe se retrouve constamment repris dans la législation révolutionnaire et républicaine, puis dans les déclarations de droits internationales, en s'étoffant : 

Décret du 29 février 1848 : « Considérant que l'égalité est un des trois grands principes de la République française ; qu'il doit en conséquence recevoir une application immédiate, [...] Tous les anciens titres de noblesse sont abolis ; les qualifications qui s'y rattachaient sont interdites ; elles ne peuvent être prises publiquement ni figurer dans un acte public quelconque » 

Constitution française de 1848, article 10 : « Tous les citoyens sont également admissibles à tous les emplois publics, sans autre motif de préférence que leur mérite, et suivant les conditions qui seront fixées par les lois. - Sont abolis à toujours tout titre nobiliaire, toute distinction de naissance, de classe ou de caste. » 29 ;

Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948, article 1 : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »

Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales du 4 novembre 1950, article 14 : « La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l'origine nationale ou sociale, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation. » 

Pacte des Nations unies relatif aux droits civils et politiques 16 décembre 1966, article 4 : « 1. Dans le cas où un danger public exceptionnel menace l'existence de la nation et est proclamé par un acte officiel, les États parties au présent Pacte peuvent prendre, dans la stricte mesure où la situation l'exige, des mesures dérogeant aux obligations prévues dans le présent Pacte, sous réserve que ces mesures ne soient pas incompatibles avec les autres obligations que leur impose le droit international et qu'elles n'entraînent pas une discrimination fondée uniquement sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion ou l'origine sociale. » 

La Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne du 18 décembre 2000, chap. III, article 21, point 1 : « Est interdite, toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l'appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle. »

L'article 2 rappelle que le but de toute association politique doit être « la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme ». Il énumère quatre droits identifiés par la philosophie des Lumières au xviiie siècle :

La liberté :

                  la propriété ;

                  la sûreté ;

                  la résistance à l'oppression

Les droits naturels et imprescriptibles de la Déclaration de 1789 sont antérieurs aux pouvoirs établis, ils sont considérés comme applicables en tout temps et en tout lieu. 

De nombreux articles sont consacrés à la liberté, énoncée en premier dans l'article 2 : l'article 1er (« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », les articles 4 et 5 (qui cherchent à définir et à circonscrire la liberté, limitée seulement par la loi et définie par « tout ce qui ne nuit pas à autrui »), les articles 7, 8 et 9 (qui précisent les caractères de la liberté individuelle face au droit pénal : présomption d'innocence, obligation d'une motivation légale). Les articles 10 et 11 sur la liberté d'opinion, de presse et de conscience font de la liberté d'expression la première des libertés. 

L'égalité est affirmée à l'article 1er en tant que principe régissant l'attribution des droits, avec comme conséquences l'égalité devant l'impôt à l'article 13 (satisfaction des revendications dans les cahiers de doléances) et plus généralement l'égalité face à la loi à l'article 6 (égalité dans l'accès aux charges publiques sans autres distinctions que les capacités individuelles). 

La propriété, « droit naturel et imprescriptible de l'homme » selon l'article 2 est, en outre, « inviolable et sacré[e] » (article 17). Selon cet article 17, « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité. » 

Les articles qui définissent le citoyen dans l'organisation du système politique sont beaucoup plus vagues, et orientés par la défiance vis-à-vis de l'Ancien Régime. Selon l'article 6, la loi est l'expression de la volonté générale, l'expression de la souveraineté, source des pouvoirs publics, qui sont divisés selon l'article 16 (séparation des pouvoirs).Selon l'article 15, les agents publics sont responsables de leur administration puisque la société a le droit de leur en demander compte." 

Ces lois créent un cadre qui redéfinissent et déterminent l être individuel comme faisant parti de quelque chose d structurée. Rien de mieux que le flou pour conduire les masses ver des sentiers inattendus. Cela fait parti de la façade avec laquelle nos sociétés cachent leurs vrais but. Pour commencer les droits de l homme ne définissent pas ce qu est d être homme. Quel est son champs d'action, quel sont se valeurs individuelles avant de faire parti d'un conglomérat. Quelles est la frontière entre lui et la nature. Est il fait pour le cadre qu'on lui impose. La nouvelle inquisition œuvre de l intérieur des concepts et structures de pensés. Elle applique l'autoguérison avant la punition. Elle crée le chemin pour traverser l'existence sans piétiner le terrain du domaine privé et secret des faiseurs de vérités. Leurs monde a eux, souterrain dans tous les aspects, se contorsionne à l'intérieur de ce que nous appelons le visible. Le réel est trafiquée par eux pour que son aspect d invisibilité ne disparaisse. La vérité crée par eux corresponde peu au modèle intellectuel qui est définis par leurs lois.

La nouvelle inquisition est devenue planétaire, l uniformisation par l'économie, le commerce, la mode, le consumérisme, introduit subrepticement des canonnes de comportement. L inquisiteur sais que le premier terrain d étude c est la pensée des autres. L esprit humain est trop instable aux camisoles de force. Le pouvoir de la religion ayant été vaincu dans l esprit des occidentaux, une autre religion ou opium du peuple était nécessaire. La société de consommation est née. L ère de la communication l a suivie. L esprit indécis est muselé par des nécessités stupides. La nécessité intérieure d un être humain d être connecté naturellement avec le sublime, est exploité des la naissance des sociétés prés adamiques. A notre époque la nouvelle inquisition a intensifiée ses méthodes pour contrer l éveil de la population due a la magnifique source instantanée qu'est internet. Ce système a été crée pour connaître mieux l esprit de gens. Mais aussi, connaître cet aspect, est un puits sans fond ou les mètres n ont plus de maîtrise. Les ressources d un être éveillé sont sans limites. Des connections avec les sources anciennes donnent des repères jamais vue que dans l'époque de la renaissance. Je donne toujours en en exemple le maître Léonard Da Vinci. A lui tout seule l emprise de l esprit sur la matière a donné des résultats phénoménaux. 

Le 11 de septembre 2001 fut le commencement d un nouveau modèle d inquisition. Le péché originel et la Shoah, ne fonctionnant plus comme chantage spirituel et émotionnel, un nouvel diable a été créé pour effrayer et enfermer les gens dans des situations désespérés. Des concepts comme le politiquement correct, l antiracisme, l anti homosexuel, l anti blanc, l antisémite, existent parce que ces catégories ont étés inventées. Cela empêche les gens de dire ce qu elles pensent. Cela empêche de comprendre le monde d'aujourd'hui avec des motifs d hier. Le monde va mal, mais pas pour tout le monde. Les personnes qui se bénéficient de l état actuel des choses ont passe toujours entre les gouttes. Tant est ainsi que elles constituent une ligné ancestrale. Il y a que cette explication pour comprendre la perfection du plan. De la même façon que les chamans ou herboristes se sont passés des connaissances entre les âges, cette lignée a fait de même. Les familles existent et sont connues comme illuminatis ; mais en dehors d elles de groupes discrets pour ne pas dire secrets, occupent les places de privilège dans nos sociétés. 

Les attentats en Europe qui ont commencées en janvier 2015, sont la poursuite du plan commencé en Amérique. Les mêmes méthodes, les mêmes agences, les mêmes buts. L histoire des passeports est ridicule. N'importe quelle agence de renseignement peut falsifier un document, des empreintes digitales, même des empreintes vocales. Les groupes terroristes en orient furent créés pour diverses raisons. D abord pour casser la Syrie, pour déstabiliser la région, avoir le prétexte d approcher au maximum la Russie, manipuler les ressources énergétiques, aider Israël a prendre une autre place pour contrer L'Iran, Fabriquer ce qui devait remplacer l ennemie communiste, avoir un ennemi maniable pour faire ce que légalement ne peut pas être fait, détruire des nations et des peuples sans avoir un motif acceptable. Si vous voulez déstabiliser une nation, vous envoyez Isis ou al qaida. Cela suffit. Les moyen de communication ferons le reste.

​Voici donc développé une partie du sujet. Vous pouvez compléter avec vos lectures et idées sur la question. La France vit des moments d'une extrême violence dans des aspects qu autrefois appartenaient à d'autres régions du globe. Des 2015 des informations étaient sortis qui annonçaient ce qui est une réalité maintenant. Les mondialistes sont en réalité une branche publique des illuminatis. La franc maçonnerie est un courant idéologique qui a mit et doit mettre en place l'avènement du N.O.M.

Ci dessus un entretien d un expert en informatique qui expose la fragilité des nouvelles technologies aux infiltrations extérieures. 

Puce RFID, L espion est dans nous 

Miyoceleste, 2018-03-08

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