LA NOUVELLE LUMIÈRE

1° Vanessa

Je vais commencer ce sujet avec les paroles d une chanson que j ai déjà mis dans mes articles. C'est une chanson de Vanessa Paradis qui a comme titre IL Y A.


Il y a

                                                     Vanessa Paradis


Il y a là la peinture
Des oiseaux, l'envergure
Qui luttent contre le vent
Il y a là les bordures
Les distances, ton allure
Quand tu marches juste devant

Il y a là les fissures
Fermées les serrures
Comme envolés les cerfs-volants
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie, le mouvement

Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas

Il y a lalala
Si l'on prenait le temps
Si l'on prenait le temps
Il y a là la littérature
Le manque d'élan
L'inertie, le mouvement

Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas

Il y a là les mystères
Le silence...

De cette chanson j ai toujours eté touché par cette partie:

Parfois on regarde les choses
Telles qu'elles sont
En se demandant pourquoi
Parfois, on les regarde
Telles qu'elles pourraient être
En se disant pourquoi pas

https://www.paroles.net/vanessa-paradis/paroles-il-y-a

Cela ouvre tout un potentiel infini. De quel côté notre âme doit elle allumer la torche pour illuminer un nouveau sentier. J ai déjà dis que nous sommes ici une petite partie de ce que la vie nous a donné au début. La vie n est pas ici donc. Vanessa nous invite a découvrir cela. Là où nous sommes c'est le commencement de quelque chose qui nous attend. L étincelle qui met les grains de poudre a fabriquer des étoiles comme des voies lactées. Et les grains de poudre à l'intérieure de nous n est pas une métaphore. Ce que l'on appelle le cosmos n a pas fait son travail a moitié. Il n est rien sans nous ; nous sommes tout pour lui. Il n'est pas normale de nous sentir scindés de lui. Si vous regardez en haut, vous voyez votre miroir. Le pas qu'Armstrong a fait sur la lune, nos nous les font tous les jours par tout la haut. Dire la haut c est peut être une erreur ; mettre de la distance entre les consciences n'est pas une affaire pour lui. Par l univers conceptuel, tout est communiqué. Le trous de verre, les trous noirs, les portes dimensionnelles, les rêves ; un catalogue de notions pour nous mais de solutions et des passages pour ceux qui sommes si fluides. Des pensées, continuité d'informations qui vont d'un côté a l'autre de ce que nous percevons comme espace. Si l univers est un cerveau, nous sommes ses sentiments, ses désirs, ses projets, ses illusions, ses plans pour demain. Certains sont des chansons, d'autres de poèmes, d'autres des palettes des couleurs arrêtés sur des tissus en coton. Jules Verne était sa volonté de voir ses petits marcher sur des cailloux céleste. Cent ans de solitude de Garcia Marquez était son désir de nous faire voir comme nous avons inventer le monde ; entre œufs préhistoriques comme des pierres qui dévalent les torrents, entre gitans qui parlaient avec les premiers mots du monde.

Des confettis de nous a danser avec les ondes formatrices. Spirales soupirant sur elles mêmes, a chanter des symphonies faisant jalouser les mains de Sibelius. Des rideaux de sable tombant sur les flashes des flambés solaires ; des jets de matière qui seront nos couchers de soleils futurs. Des gouttes a elles tout seules a emprisonner les regards indiscrets des étoiles naissantes. Imaginez, na rien a douter ; si le ciel est grand, nous sommes son panier, son papier léger comme s'il était un pain chaud qui vient d'être défourné. Si rien est grand pour nous, retroussons nos manches, sortons nos pelles, aiguisons nos meilleurs pensées ; les fleurs et pétales ne se maquillent que pour attirer les bestioles. Elle vivent en nous par les parfume qu'elles nous offrent. Les sentir nous amène les remues des verres de terre, le tac tac de pierres s'écartant des chemins des racines, le vibrato des venelles d eau têtues a percer les cailloux. Tous cela et plus. Regarder la vie telle qu elle pourrait être ; cela peut s'alimenter de notre meilleur arme. Imaginez, imaginez vous a imaginer l impossible. Ou est donc la limite. Pensez que d un coup de main vous effacez les bosses du dessert, que les millions de grains de sable sont a la queuleuleu en attendant le vent de votre souffle divin. Que votre parole fasse éclore des formes de leurs sons musicaux. Amusez vous a vous dire qu'au début fut le verbe et que le verbe c'est vous. Comment ont fait les autres si les autres c est vous. 

Sauter de ce que vous étés vers autre chose. Ne pas avoir peur de se perdre. Les autres sont là pour vous retrouver ; ils attendent que le premier jaillisse. Laisser sa peau dure et cassante a coté de la porte par laquelle vous ne rentrerez plus jamais. Cela est sortir et rester dehors ; dehors de ce que vous n étiez pas. La, il n y auras pas des fantômes. Ils sont les accompagnants de vos fausses identités. Ils resteront à s'évaporer, a se dissoudre dans ce que vous laissez.  C'est comme la musique que vous venez d'entendre ; elle est partie sonner pour d autres ouïes. Elle vibre dans ce qu elle a d'unique, la conscience des autres. Et elle est la bas, là ou on vous attends. La porte restera ouverte pour les autres. On dira elle est parti ; un vent s engouffrera par ce passage. Un seule de sorti suffira pour inviter les autres. Les vieilles peaux se détacheront et commenceront a tomber, cela sonnera comme quand vous marchez en forêt. Les brindilles sèches et les feuilles cassantes se convertiront en musique tellement votre joie sera immense. Rêver de cela est placer cette vie a la place qui correspond, elle est le cauchemars d un autre vous qu on attend a ce qu il se réveille. Laisser sa vieille peau c est cela. Ne pas confondre le côté, il ne faut pas rester dans le cauchemars. 

Peut il y avoir une nouvelle lumière. Comme si celle que l on connais étais fatiguée de nous amener les mêmes journées. De ne pas nous laisser de souvenirs d'elle pour égailler les moments de tourmente. Qu'a t elle laissé dans son passé, pour manquer a sa promesse de clarté. Elle rehausse des surfaces sans âme, de détails dont l'ensemble ne nous rappellent rien de notre enfance. Ses voltiges dans le lointain, a passer a côté des choses avec la hâte qu on lui connais. A frôler les étoiles, seules dignes de lui rappeler que la lumière est savoir. J ai toujours voulu me mettre a la place d un photon. Que voit on ainsi. S il est pure lumière, on ne voit rien donc. C est comme si vous étiez à l'intérieur d une ampoule électrique. Est elle si savante a se dédouaner la responsabilité de ce qu elle illumine. Elle est donc inconsciente la lumière.  On peut penser qu elle voyage dans l obscurité de l infini. Qu elle ouvre le chemin au créé, au perceptible. Nous commençons a voir ou la lumière manque a sa promesse. Elle brûle au lieu de chauffer. Elle aveugle au lieu d éclairer. Elle est fausse par ses effets mais nécessaire parce que l on attends d'ellePeut il le son nous amener de la lumière. J ai toujours dis que la lumière est le son que l'on ne peut pas entendre et vice versa. La voix de Vanessa est peut être cela. Servant de lit a ses paroles, sa voix est peut être de la lumière.

Que doit donc être illuminé pour que cela soit avec de la lumière ou de la musique. Quel aspect de nous est sensible a la couleur du son en chanson. Voila le passage ver l'autre nous qui commence a avoir de la substance. Vanessa est donc l instrument derrière lequel une lumière veut nos atteindre. Elle est l harpe jouée par des doigts habiles, des mains qui ne savent plus qu'apporter de la clarté. Elle est le pont qui nous invite a la traverser. Touchés par cette illumination, empruntons la voie vers la nouvelle lumière. Ayant comprit cela, il ne nous reste qu'à être sensible aux moyens multiples que de l autre coté nous appellent. Qu'est ce donc l esprit que cela. Une voie ouverte qui n est montrée ni aux yeux, ni aux rationnel. C'est une affaire de sensibilité. Nous sommes des instruments de musique ou peuvent résonner d autres mélodies. Nous pouvons être des interprétations des autres nous voyageant ailleurs. Suivant des courants nouvelles, creusant d autres sentiers. Élever l'esprit, le mettre a regarder devant. Mettre droit le dos pour que le paysage soit notre miroir. Dire que notre identité est encore a faire ; cela montrera de nous une certaine humilité envers notre avenir. Celui qui vous attends telle que vous êtes perd la magie de ce que votre devenir vous promet. Mais ils ne le savent pas. C'est a vous de vous montrer inachevé. Les meilleures toiles de maître sont comme cela, on laisse a l'autre les réinventer. L art n est qu un autre état de conscience ou le jeux n'est pas arrêté.

La lumière du matin vous ramène vers ce que vous êtes. Elle vous invite a prendre un café, elle vous sauve de la nuit remplie des fois d incompréhension. Ces vécus mystérieux vous semblent sans importance ; vous les oubliez en pensant a ce que vous devez faire pour être à l'auteur de votre journée. Les nuits sont un passage vers d'autres états de conscience. Là, il n y a que des choses a prendre. Dans ces endroits vous côtoyez des brimes qui vous manquent et qui veulent vous compléter. La nuit est le seul endroit sur terre ou vous êtes un peu libre. Votre pire ennemi, votre conscience d éveil, n est plus. Il fait parti de la peau dure qui vous empêche de vous mouvoir. Dans le filme Inception, il y a une scène ou des gens payent pour être drogués et endormis. On peut dire qu ils se font une autre vie en restant ainsi. Lorsque vous vous réveillez, la seule chose qui vous dit que vous avez dormi c est le réveil. Il est une coupure dans une histoire dont vous n avez pas le contrôle. Pour les gens qui entrent en coma, seule le réveil leur rappelle la vie. Une personne qui meurt après d'avoir été dans cet état ne saura jamais qu elle a vécu. Voilà l'importance a donner au sommeil. Il est comme une petite mort ; intéressant car il peut nous éclairer sur le sens de la vie. Être dans notre corps est suffisant pour dire que nous sommes vivants. Quand je dis être dans notre corps, c est être conscient de lui. La nuit nous ne le sommes pas. Les habitudes nous coupent de l existence ; la répétition qui nous rassure, est là pour nous couper la vue de ce qui pourrait être. Si il y a un endroit ou la vrais vie veut nous atteindre c est dans l imprévu. Il est un terrain d expérimentation ou des forces bienfaisantes jouent leurs rôle. Les imprévus sont comme des vacances pour l âme. 

Cherchons nous une nouvelle lumière pour éclairer nos pages déjà lues. Les livres lus après, nous permettent de comprendre mieux celui que nous venons de lire. L âme humaine est éparpillée dans nous tous. Nous sommes ses aspects. Des variations d'une même oeuvre qui se complète. La nouvelle lumière est déjà dans le regard rafraîchit ; elle fait ressortir des phrases qui restaient cachées jusqu a maintenant. Nous devons nous amuser a varier nos idées. C est comme si nous les sortions des nos esprits et les mettions dans un paniers. Déjà nous serions un peu débarrassés d une certaine pression. Se dire, voilà, aujourd'hui je vais tester cela voir comment ça marche. Les idées de toujours nous font voir la vie de la même façon. Les idées sont comme des filtres. Vous voulez continuer a percevoir tout de la même couleur toute votre vie. Si nous nous disions que notre tête c est comme la caverne de Platon. Tout le monde sais que dedans, les ombres sont prises par la réalité. Alors, mettre la main à l'intérieur, serait comme nous promener dans le monde réel. Le réel est aussi un filtre. Il est par principe une couche qui doit nous concerner par égale. Mais cette égalité nous écarte de notre singularité. Elle doit être l échelle depuis laquelle nous regardons le monde.

Se sentir grandi ; ne plus entendre sa vieille peau accompagner chaque mouvements. Elle se détache ; le vent l'emmène avec lui comme en automne, les feuilles des nos frondaisons qui ont vu passer, miles de fois, ce soleil qui ne tourne que pour habitude, pas pour nous éclairer. L'âme commence a demander plus d espace. Comme un liquide en ébullition, ses molécules enflent comme les graines du dessert qui ont attendu une rafale des gouttes fraîches pour devenir des arbres trois minutes après la bénédictionEntendre le torrent de son appétit ; le vide est auto remplissable. Si elle est restée comme une éponge, seule la violence des connaissances peut calmer son élan élastique. Le spasme tellurique nous vient du fond de ce que nous sommes ; il est profond, caverneux ; le rythme de constellations n est que l écho de ce que nous unit au reste. Se promener dehors amenant ce tempérament cyclonique ; le nouveau entraîne les nuages des autres, les déchire ; des nouvelles pluies doivent donner des averses inconnus. Laver la terre en voulant pleurer les peaux anciennes. Laver les cours d eaux de ses liquides amnésiques de vie. Remplir le haut d'un ciel attentionné, généreux a nouveau ; qui ne laisse passer que les météores de vie.

Se placer dans un temps verbale ou les affirmations n'ont rien de suspecte. Il le faut, car l'avenir ne peut se faire qu avec la vérité. Nous laisserons les terres ou les bonnes graines sont mises a la poubelle. Les verres de terre nous accompagnerons ; ils savent depuis longtemps le comment du pourquoi, l'endroit de l'heure, le quelque quand. Les actions ont des noms pour des choses depuis longtemps éteintes. les perpétuer c'est mettre de la bonne crème sur les peaux cassantes. Nommer les choses autrement ; les nommer maintenant et demander aux autres si cela leur convient. Recréer le monde avec ce que nous rappelle nos vies passées ; dans le cosmique, dans le stellaire. Aux endroits ou nous jouions a combiner des soleils ; a tournicoter des galaxies. L'affirmation est comme une plage ou nous pouvons faire des châteaux de sable, l'eau les dépolira seulement, en les rendant plus beaux. Elle sert aussi a connaître les cœurs des autres. Seule la vérité engage l âme, les menteurs seulement savent affirmer des contradictions. Composer des écrits en disant oui, ici, maintenant. Cela rendra au présent une utilité autre que marchande. Si nous conjuguons le futur au présent, l avenir est une affaire réglé. L avenir est comme un marché avec de produits frais ; vous faites la liste avant d y aller et puis vous ramenez ce que vous voulez. Écrire des textes auto descriptifs ; faire une chanson au présent. J écris F, j écris A, j écris I, j écris R, j cris E. J écris U, j écris N, J écris E........Duchamp faisait des textes avec des mots inexistants. Cela créait des rythmes allant au delà du comprit. Cela parle de la structure matérielle de l esprit. Marcel faisait plus que mettre son maillot. Ces sculptures étaient des prétextes pour chambouler l esprit. A se creuser l esprit comme les artistes, vous finissez par trouver l absurde de notre monde. Sur cette sculpture ne manque que le sexe pour illustrer le monde. Son moteur. Il était un affirmateur, comme tous les artistes. Une œuvre ne sait que dire oui et le dit pour longtemps.

Oui, le monde est absurde. Un autre mot qui nous aide aussi c est son synonyme : discordant. « Se dit de sons, de bruits qui ne sont pas dans un rapport d'harmonie, d'accord; dissonant, criard. » Selon le dictionnaire Larousse. Les galeries d Art sont donc des endroits ou la discordance a sa place. Entrer dans un d eux vous prépare a quitter le monde pour un laps de temps.

Ci dessus une autre œuvre a lui avec un titre extraordinaire : La mariée mise à nu par ses célibataires, même. Gurdjieff disait que nous sommes des machines ; que tout arrive pour nous sans aucun choix. La marié ici on a du mal a la trouver en chaire et os. 

Le célibataire est notre instinct cherchant a accomplir ses pulsions. Le grand verre est aussi un autre titre pour l œuvre. Vous voyez qu'au delà de ces illustrations et dessins, Marcel recrée un vide et transparent. Les choses se tiennent par cette transparence. Éloquence de Duchamp a tout dire avec du vide. L absurde est là a parler en criant. Si l art peut tout le temps affirmer, nous devons nous réapproprier de l esprit de salles d expositions. Vous voyez donc qu en rentrant dans une d elles certaines vieilles peaux tombent toutes seules. Notre affaire maintenant c est de se rendre conscients. Une autre pratique de ce que je disais plus haut, le rôle magique de l imprévisible, serait d aller dans des expositions comme vous allez marcher sur la plage a trouver des choses qui ne sont pas perdues. Elles vous semblent belles ; et des fois vous faites des tableaux ou des petites collections. Sortez après dans la rue en cherchant des choses pas perdues. Elles sont la a vous attendre. L avenir ainsi vous tire avec sa corde magique. 

De la lumière dans la voix. Ramasser des brandilles de blé des paroles voulant nous rappeler les matins de notre enfance. Sentir comme le feu chauffe le sel, l eau, la farine ; pratiquant des recettes vieillis a construire l univers. Des astres nous regardent avec l illusion de nous voir rêver d eux. Leurs larmes nous tombent du ciel convertis en chansons de lumière. Respirer profond, sans avoir crainte d aspirer le monde. Le « pour quoi pas » est une frontière souple comme une placenta. Nous devons la voir comme une porte ; accès a tout ce que nous appartiens.

Miyoceleste,  2018-03-11  -  12 h 21

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